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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 18:50

Les affrontements se sont poursuivis entre manifestants et éléments des forces armées pour la troisième journée consécutive.

 

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Photo : Le face à face entre les forces de l’ordre et les manifestants se poursuit

 

Le bilan s’est alourdi après la mort de deux manifestants, portant à 13 les personnes décédées alors que le nombre des blessés s’est élevé à plus de 850. Les manifestants ont déclaré avoir capturé un soldat, indiquant qu’il ne sera relâché qu’après la libération de leurs camarades arrêtés par les forces de l’ordre. La place Tahrir a été ouverte à la circulation alors que des milliers de militaires bloquent les accès menant à cet endroit. Malgré le nombre de morts et de blessés, des centaines de manifestants résistent toujours et répliquent en lançant des pierres et des cocktails Molotov en direction des forces de l’ordre. Le face-à-face entre les forces de l’ordre se poursuit surtout autour du barrage de barbelés et de tôles installé par les forces de l'ordre sur une rue adjacente à la place Tahrir. Plus de 50 policiers ont été blessés par les jets de projectiles, a indiqué un officier de l’armée. L'avenue a été bouclée par un mur en béton pour empêcher les manifestants d'approcher du siège du gouvernement. Les manifestants ont juré de ne pas laisser entrer le Premier ministre dans son bureau. Du sang, des voitures et des bâtiments qui brûlent et des quartiers complètement bouclés par l’armée, telle est la situation de la capitale égyptienne après 3 jours d’affrontements. Des dizaines de «casseurs» dont des jeunes filles ont été arrêtés par les forces de sécurité. Dans un communiqué rendu public, le conseil militaire a déclaré que les personnes arrêtées ont été remises aux mains de la justice qui décidera de leurs sorts. A l’heure où nous mettons sous presse, les manifestants et les soldats jouent au «chat et à la souris». Des coups de feu ont été entendus par des témoins aux alentours de la place Tahrir» et du Premier ministère. Plusieurs pays dont la France ont dénoncé le recours à la violence et regrettent la perte d’être humains dans ces échauffourées. Au moment où des milliers de manifestants se donnent rendez-vous pour le vendredi prochain, les citoyens égyptiens craignent le pire. Certaines voix parlent déjà d’un «coup d’Etat» déguisé dans le but d’instaurer l’état d’urgence, seul et unique moyen de rétablir l’ordre général dans le pays

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