25 octobre 2011
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Les membres du Conseil national de transition ont indiqué qu’ils se sont débarrassés du corps du colonel Kadhafi et de son fils ainsi que celui du ministre de la Défense, Abou Bakr
Younès Jaber.
Les corps ont été mis sous terre quelque part dans le désert libyen ont-ils ajouté. Cet état de fait a soulevé la colère et l’indignation des organisations internationales des
droits de l’homme, dénonçant un acte inhumain de haine, d’une extrême barbarie. Ainsi, après avoir exécuté froidement leurs prisonniers, les responsables du CNT ont refusé de remettre
les corps à leurs familles. «Pour des raisons sécuritaires, nous avons jugé de procéder à l’enterrement de Kadhafi et de son fils, ainsi que celui du ministre de la Défense dans un
endroit secret dans le désert», a indiqué un membre du CNT. La version des proches des victimes est tout à fait autre, les victimes ont été jetées dans une fosse commune dans le désert.
Quelle que soit la version, le refus de remettre les corps des victimes à leurs familles est un acte inhumain. A ce sujet, plusieurs organisations non gouvernementales ont déclaré être
choqués et par l’exécution du président Kadhafi et par la manière par laquelle les membres du CNT se sont débarrassés des corps des victimes. Des imams et des hommes de culte non
musulman ont également dénoncé l’opération de mise sous terre des victimes, privant les familles et proches de faire leur deuil. Ces derniers ont ajouté que, selon des informations
dignes de foi, des centaines de civils ont été assassinés par les groupes armés du CNT à Tripoli, Syrte et à Benwalid. Quelques heures seulement après la prise de Syrte par les
combattants de Syrte, 50 personnes ont été sauvagement assassinées, ont indiqué des témoins. Des pro-Kadhafi qui ont réussi de fuir parlent de véritable carnage et de règlement de
compte. A ce jour, les informations en provenance de villes libyennes indiquent que les combattants du CNT continuent de traquer des civils accusés d’avoir soutenu Kadhafi.