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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 13:23
Algérie : Les policiers mettent fin à leur débrayage

Malgré l’engagement et les assurances du directeur général de la sureté nationale et du Ministre de l’intérieur de prendre en charge l’ensemble des revendications, plusieurs centaines d’éléments des forces de l’ordre ont marché vers la présidence de la République. Une nouvelle plate-forme de revendication de 19 points a été dressé par les protestataire dont le départ du général Hamel et du directeur des unités de la sécurité de la République. Finalement, les policiers ont décidé de quitter les alentours de la Présidence et ont regagné les casernes.

Photo : L'arrivée du Premier Ministre Abdelmalek Sellal à la Présidence.

Comme nous l’avons annoncé dans notre précédente édition, les revendications des éléments des forces de l’ordre sont loin d’être uniquement «Sociaux-professionnelles». Notre thèse commence pourrait être juste et le complot qu’on avait évoqué hier commence à prendre forme. Sinon comment peut-on expliquer que malgré la prise en charge totale de la plateforme de revendication des agents de police, ces derniers ont refusé de mettre fin à leur mouvement. Pire encore, des centaines de policiers ont marché hier sur la Présidence de la République réclamant le départ du directeur de la sureté nationale M. Abdelghani Hamel. Quittant la place du siège du gouvernement vers 1H du matin, les policiers ont marché vers la Présidence de la République. Au cours de la marche, plusieurs policiers se montrés menaçant envers les journalistes et n’ont pas manqué de bousculer les photographes. Certains policiers ont même agressés physiquement des journalistes de la télévision privée d’Ennahar. Devant le siège d’El-Mouradia, des policiers ont demandé la venue du Premier Ministre Abdelmalek Sellal. Certains représentants des policiers se sont entretenus avec plusieurs responsables dont un conseiller du Ministère de l’intérieur et du directeur général auprès du Ministère de l’intérieur chargé des ressources humaines M.Abdelhalim Mérabet. Ce dernier a indiqué que plusieurs points de revendications ont été prises en charge, d’autres doivent faire l’objet de concertation avant de se prononcer alors que certains ont besoin de temps. En ce qui concerne le départ du directeur de la sureté nationale, ce dernier a indiqué que cet état de fait n’est pas des prérogatives du Ministère de l’intérieur. Non convaincu, les policiers ont exigé la prise en charge immédiate de la nouvelle plate-forme de 19 points dont le départ du DGSN, du changement du directeur des unités de la sécurité de la République ainsi que la mise en place d’un syndicat de la police. Parmi les points de revendication, les policiers réclament une hausse de 100% des salaires, le droit au logement AADL et la réintégration des milliers de policiers licenciées. Les protestataires exigent également une prime mensuelle de 10.000 D.A à la femme au foyer du policier. Dans l’après-midi d’hier, les policiers continuent toujours leur rassemblement tout en scandant des slogans, utilisés dans les manifestations des pays ayant connus des troubles pendant le «Printemps Arabe». D’autres slogans ont été chantonnés dernièrement par les acolytes d’Ali Belhadj, injuriant l’état et le gouvernement. Parmi ces slogans «Ihal» dégage et « Yadhi Ar Yadhi Al Ar, Houkouma Blechi Karar». Traduction : Oh quel honte, un gouvernement sans pouvoir de décision. Hier vers 14H, les policiers continuent toujours leur Sit-In devant la présidence, alors que plusieurs hélicoptères des forces de sécurité survolaient lies lieux. A 15h, nous avons appris que le Premier Ministre aurait accepté de recevoir à la présidence de la République 50 représentants de quelques 400 policiers qui se trouvent devant la Présidence. Alors que les policiers qui devraient rencontrés M. Abdelmalek Sellal sont rentrés à l’intérieur de la Présidence, le Premier Ministre n’est toujours pas arrivés. Quelques minutes plus tard, M. Abdelmalek Sellal est arrivé au siège de la Présidence, accueilli par un tonnerre d’applaudissement des policiers contestataires. Au moment où le premier Ministre rentré à la présidence, les policiers ont chantonné l’hymne national alors que d’autres scandaient « Hamel Dégage». Certains policiers ont crié « Bouffellaga» à la DGSN, faisant allusion à l’actuel chef de sureté de wilaya d’Alger. La réunion de M. Sellal avec les représentants des policiers pourraient prendre plusieurs heures. Après cette rencontre qui a duré près de trois heures, le premier Ministre a quitté le siège de la Présidence. Dans une déclaration à la presse, M. Sellal a indiqué qu’il fait savoir aux protestataires que la majorité de leurs revendication ont été pris en charge. Le Premier Ministre devait ajouter qu’il organisera une autre rencontre avec le Ministre de l’intérieur, le Directeur de la DGSN et un ou deux représentants des policiers protestataires. « Excusez-moi, il faut qu’on se dépêche pour aller suivre le match», a déclaré M. Sellal à la presse. De l’autre côté plusieurs policiers-contestataires ont commencé à monter dans les bus affrétés par la DGSN pour regagner leurs unités, certains de leurs collègues leur ont demandé de redescendre et de continuer le Sit-in devant le siège d’El-Mouradia. Vers Minuit, les policiers ont quitté les alentours de la Présidence de la République, regagnant leurs casernes, mettant fin ainsi à leur mouvement. Moncef Redha

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 11:27
Ali Belhadj interpellé par les forces de sécurité

Alors qu’il suivait le mouvement des éléments des policiers à Kouba, l’ex-vice-président du front islamique du Salut (Fis) a été interpellé par les forces de police vers 22H. Un autre individu islamiste qui accompagnait le lieutenant d’Abassi Madani a été également arrêté, son identité n’a pas été révélée.

Malgré l’interdiction d’activer en politique, Ali Belhadj défie les autorités et fut interpellé à plusieurs reprises.

Après son arrestation avec un autre individu, Ali Belhadj a été conduit avec la personne qui était en sa compagnie au siège de la sureté de wilaya. Pour l’instant aucune information n’a filtrée sur les causes de l’arrestation de l’ex-vice-président du parti dissous et de son compagnon. Néanmoins, l’ex-dirigeant du Front Islamique du Salut a toujours défié les autorités du pays en continuant à inciter ses acolytes à la violence. Chaque vendredi, il donne des prêches au niveau de la mosquée de Kouba en présence de plusieurs dizaines d’islamistes, tous des ex-du parti dissous. Dans ses allocution, Ali Belhadj n’a jamais de déclarer qu’il ne reconnait pas le pouvoir actuel, que le Fis a été dissous uniquement sur le papier alors qu’il existe toujours et que personne ne pourrait l’empêcher d’exercer ses activités en politique. Ali Belhadj ne s’arrête pas là, chaque Vendredi, il verse son venin sur les hauts dirigeants du pays et même sur le Président de la République. Accompagné de ces dizaines d’islamistes, le N°2 du Front islamique du salut ne rate aucune occasion pour organiser des manifestations dans la rue. Lors des derniers événements de Gaza, Ali Belhadj et les siens ont profité pour sortir dans la rue après la prière du vendredi. Malgré la présence policière qui empêcha la marche, les ex-du Fis profite pour lancer des slogans des années 1990 et d’injurier le pouvoir. S’adressant à ses acolytes chaque vendredi au niveau de la mosquée de Kouba, Ali Belhadj encourage les ex-militants du Front Islamique de Salut, leur indiquant de ne pas perdre espoir car selon lui, que ce soit tôt ou tard, l’état Islamique sera instauré en Algérie. .

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 12:56
Amara Benyounès (MPA) : «L’Algérie est l’unique pays qui a vaincu seul le terrorisme»

Lire l'article en PDF sur le journal (Page 2 ) : http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-10-12/l...

Intervenant lors de l’ouverture des travaux de la 2e université d’été du parti, le président du Mouvement populaire algérien (MPA) a déclaré que l’Algérie est le seul pays à avoir réussi à vaincre le terrorisme sans l’aide ni des «frères» et ni des «amis». M. Amara Benyounès a ajouté que malgré que l’Algérie ait fait exception dans le monde arabo-musulman, il a mis en garde contre la répercussion sur notre pays de l’insécurité chez nos voisins.

Répondant indirectement à ceux qui parlent d’une période de transition, Amara Benyounès a souligné que l'Algérie n'a pas besoin de cette étape car contrairement à plusieurs pays, l’Algérie ne vit pas une crise politique. Bien au contraire, l’Algérie est aujourd'hui un pays stable, grâce à la mobilisation du peuple algérien et à la politique de réconciliation nationale initiée par le président de la République», a-t-il ajouté. M. Amara Benyounès a fustigé les partis de l’opposition surtout ce qui veulent impliquer l'Armée nationale populaire (ANP) dans la bataille politique. Celui qui vise le pouvoir et la majorité au Parlement et assemblées élues «n'ont qu'à travailler et s'adresser au peuple algérien lors des prochains rendez-vous électoraux», soulignant que le président Bouteflika jouit «d'une crédibilité et d'une légitimité» après que le peuple algérien a renouvelé sa confiance en sa personne lors de la dernière présidentielle. L'opposition a le droit de s'organiser, de s'exprimer et d'organiser des marches «mais elle a des positions divergentes concernant plusieurs questions» faisant allusion aux positions des parties de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). Au volet économique, M. Benyounès a indiqué que le retour de l'Algérie aux années 1970 «est chose impossible» ajoutant que même certains pays, comme la Russie et la Chine, ont abandonné la gestion bureaucratique de l'économie. Le MPA plaide pour que l'entreprise économique, publique ou privée, soit au centre du projet économique de l'Algérie. Toutes les entreprises algériennes sont créatrices de richesses et d'emplois tout en veillant à la justice sociale qui est «une revendication populaire et historique», a-t-il ajouté. Concernant l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), M. Benyounès s'est dit fier, «cette question,a-t-il dit, ayant suscité pour la première fois un débat politique», soulignant qu'il «est inconcevable» que l'Algérie reste en dehors de cette Organisation qui compte plus de 160 Etats. Il a rappelé que les autorités algériennes et à leur tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, «veillent» à ce que l'adhésion à cette Organisation tienne compte des intérêts économiques de l'Algérie. Concernant la situation dans la région arabe et certains pays voisins, M. Benyounès a précisé que «le printemps arabe s'est avéré une véritable catastrophe», citant l'instabilité qui marque des pays comme la Libye, l'Egypte, la Tunisie et la Syrie. Il a, dans ce sens, mis en garde contre les répercussions de ce qui se passe en Libye et au Mali sur l'Algérie qui «partage de longues frontières avec ces deux pays». Il a, en outre, souligné que l'Algérie faisait «l'exception» dans le monde arabo-musulman, car «étant l'unique pays à s'être libéré seul du joug du colonialisme contre un tribut de 1,5 million de martyrs pendant la guerre de Libération nationale et le premier pays à avoir adopté la démocratie en 1988, et l'unique pays à avoir vaincu seul le terrorisme». L'Algérie est aujourd'hui un pays stable, et ce, «grâce à la mobilisation du peuple algérien et à la politique de réconciliation nationale initiée par le président de la République», a-t-il ajouté. Par ailleurs, M. Benyounès a réaffirmé le soutien de son parti aux peuples palestinien et sahraoui dans leur lutte pour la liberté et l'indépendance. Ont pris part à l'ouverture des travaux de l'université d'été du MPA, des représentants de partis politiques nationaux et d'associations de la société civile, outre les ambassadeurs de Palestine et de la RASD à Alger. Les travaux de l'Université d'été du MPA dureront deux jours, le premier aura pour thème «l'Algérie et l'environnement international», animé par des enseignants spécialisés, alors que le deuxième jour portera sur le sur le thème «l'économie algérienne : enjeux et perspectives».

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 12:50
Décès de l’ex-sénateur-maire Khellaf Mahmoud (RND) : La wilaya de Khenchela en Deuil

Khellaf Mahmoud, l’ex-sénateur de Khenchela et l’ex Maire de la commune de Tamza a quitté ce monde à l’âge de 57 ans. La disparition du «Père des pauvres» ou de « Si Mahmoud El Akel», le gentil, comme le surnomment les citoyens a endeuillé les habitants des quatre coins de la région de Khenchela.

Membre de l’organisation des enfants des «Chouhadas», le défunt a occupé plusieurs responsabilités politiques en autre Président de l’Assemblée Populaire Communale de Tamza et Sénateur de Rassemblement Nationale Démocratique (RND) pour la wilaya de Khenchela. Selon des informations proches de sa famille, le défunt a eu un malaise alors qu’il se rendait au chevet de son beau-frère hospitalisé à Mostaganem. Sauf autre complication, certains de ses proches évoquent un éventuel infarctus qui serait à l’origine de son brusque décès. L’information faisant état du Décès de M. Mahmoud Khellaf est tombée tel un couperet non seulement sur ses proches et ses amis mais également sur l’ensemble des autorités de la wilaya, personnalités et surtout sur les habitants de la région. «Les plus touchés de cette disparition sont les nombreux pauvres et les nécessiteux de la région», nous a indiqué une cadre de la wilaya. Cette dernière a ajouté que le défunt était en quelque sorte le «Père» de cette catégorie de personnes. « Si Mahmoud a toujours partagé ses revenus avec les personnes miséreuses avec qui il s’associe à leurs problèmes de la vie», a indiqué un médecin exerçant au chef-lieu de wilaya. De nombreux citoyens ont témoigné de la gentillesse, la bonté et la parfaite éducation de l’ex-Sénateur. Toujours et selon les mêmes témoins, on n’arrête pas à taper à la porte de Si Mahmoud, sollicitant des aides financières où son intervention pour régler un quelconque problème. Selon le Président d’un parti politique le défunt ne possède aucun patrimoine à l’exception de son véhicule ou d’un appartement T3. « La disparition de Si Mahmoud est une grande perte» ont conclu nos interlocuteurs. En raison de l’exiguïté de son appartement où il habitait dans un bâtiment, la protection civile a été contrainte de dresser une tente pour accueillir les personnes venues des quatre coins du pays pour assister aux funérailles. Une foule très nombreuse composée de hautes personnalités, dirigeants de partis politiques, simples citoyens et des autorités locales à leur tête le wali de Khenchela a accompagné le défunt à sa dernière demeure ou il a été inhumé au cimetière du village de Chendgouma, commune de Tamza situé à environ 30 Km du chef-lieu de Wilaya Khenchela. En ces circonstances douloureuses, nous présentons nos sincères condoléances à la famille Khellaf, Cherrab et à l’ensemble des proches du défunt

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 00:29
Algérie : Trois terroristes abattus et un autre fait prisonnier

Lire l'article en PDF (Page 2) : http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-10-11/l...

Un détachement des forces de l'Armée nationale populaire (ANP) relevant du secteur opérationnel de Bouira (1re Région militaire) a réussi hier matin à mettre hors d'état de nuire trois terroristes près du barrage Asserdoun au sud de Lakhdaria. trois terroristes abattus.

Au cours de cette opération, les forces de sécurité ont récupéré deux fusils automatiques de type Kalachnikov et un fusil semi-automatique, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). Dans un communiqué, le ministre de la Défense a ajouté que dans le cadre de la lutte antiterroriste et lors d'une opération de ratissage et de bouclage, un détachement des forces de l'Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel de Bouira/1re Région militaire, a réussi à mettre hors d’état de nuire trois terroristes près du barrage Asserdoun au sud de Lakhdaria. Selon le même communiqué l'opération «est toujours en cours dans cette zone. Par ailleurs et lors d'une opération de ratissage au niveau de la forêt de Machraa Sfa, près de la zone Foussa de la wilaya de Tiaret/2e Région militaire, un détachement des forces de l'ANP a neutralisé jeudi 9 octobre 2014 à 16h00, un terroriste et arrêté un autre», note le communiqué du MDN. L'opération qui était toujours en cours, a permis de récupérer deux fusils automatiques de type Kalachnikov, une quantité considérable de munitions, des téléphones portables et divers objets», a-t-on ajouté

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 23:51
~~Mosquée du Puy En Velay en Haute Loire (France ) : «Les musulmans sont innocents des méfaits et des crimes commis au nom de l’islam»

Lire l'article en PDF sur le journal (Page 2) :

http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-10-11/lnr.pdf

Dans un prêche de la grande prière du vendredi, l’imam Abdelatif Al Mouhalhal a tiré à boulets rouges sur ceux qui prônent la violence et qui assassinent au nom de l’Islam. «Les musulmans sont «innocents» des méfaits et des crimes commis au nom de l’islam», a indiqué l’imam-prédicateur.

Photo : L’imam- prédicateur reçoit les félicitations des fidèles après son prêche. Vendredi 10 Octobre 2014

"Je suis venu porteur d’un message à la communauté du département de la Haute Loire et à tous les musulmans de France", a indiqué l’Imam. «Je vous recommande, je vous conseille et je donne conseil à moi-même afin de respecter les valeurs de l’islam qui prône la paix, la tolérance et le dialogue» ,a indiqué l’imam. L’hôte de La haute Loire dans le Puy en Velay n’a pas mâché ses mots indiquant que les Musulmans n’ont rien à voir avec les criminels qui assassinent au nom de l’Islam. Même l’Islam n’a rien à voir avec les sanguinaires qui violent les femmes, égorgent les enfants et qui assassinent les innocents, a ajouté l’imam. Récitant des versets de Coran et élevant la voix, l’imam a démontré que l’Islam n’a jamais dit qu’il fallait tuer en son nom. La situation qui prévaut en Tunisie, Libye, Egypte et en Irak a également été évoquée par le prédicateur, qui n’a pas manqué de fustiger les groupes armés qui activent dans ces pays. «Regardez ce qui se passe en Syrie et en Irak, ils enlèvent les femmes, les violent et assassinent les citoyens de ces pays au nom de l’Islam», a déclaré l’Imam. Est-ce que c’est ça l’Islam, s’est interrogé le prédicateur devant les fidèles ? Ceux qui disent que le «djihad» est d’aller tuer les gens est un ignorant et ne sait rien de l’Islam», a-t-il indiqué. A ce sujet, Abdellatif Al Mouhalhal a voulu expliquer que le mot «djihad» dans le Coran prescrit à l’être humain de lutter et de faire l’effort constant afin d’atteindre et de demeurer dans le droit chemin. Lutter contre le mal de n’importe quelle sorte dans la société est une forme de djihad. Se lever chaque jour pour aller travailler aux de contribuer à la société et pour améliorer sa vie et celle de ses enfants est une forme de djihad. Donner de son temps dans le bénévolat pour aider les gens dans le besoin est aussi une forme de djihad. En somme, comme nous l’avons donné dans nos précédents papiers, les musulmans sont les premières victimes de ces fanatiques qui instrumentalisent l’islam à des fins personnelles et politiques. Ces groupes armés ne sont que les bras armés de certains mouvements qui leur assurent la couverture politique pour arriver au pouvoir

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 23:46
~~Assassinat d'Hervé Gourdel (Algérie ) : L'étau se resserre autour des terroristes

Lire l'article en PDF sur le journal :

http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-10-11/lnr.pdf

Depuis l’enlèvement de M. Hervé Gourdel par un groupe de criminels qui instrumentalisent l’islam à des fins personnelles et politiques, les forces armées ont engagé des recherches dans les régions montagneuses du Djurdjura. Les éléments de l’ANP ont réussi hier à localiser le lieu de séquestration choisi par les sanguinaires et de récupérer du matériel de guerre, munitions et des documents subversifs.

Les forces de l’Armée nationale soutenue par la Gendarmerie nationale ont effectué depuis le 21 septembre dernier des recherches pour retrouver les criminels. De gros moyens en hommes de troupes et en matériel ont été déployés pour permettre l’arrestation ou l’élimination de ce groupe à l’origine du lâche assassinat. Dans un communiqué rendu public, le ministère de la Défense a indiqué que l’opération dans sa première phase a permis aux forces de l’Armée nationale populaire de découvrir l’endroit où a été séquestré Hervé Gourdel à savoir sur les hauteurs du mont Djurdjura, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Le campement qui servait de refuge pour ce groupuscule terroriste, lors de l’exécution de son acte abject a été détruit et les équipements qui étaient à l’intérieur ont été récupérés. Du matériel de guerre, entre autres des roquettes pour mortier, grenades, munitions, téléphones portables, jumelles et autres moyens de communication ont été retrouvés sur les lieux. La découverte de ce matériel indique et affirme que les criminels ne sont pas loin et auraient été contraints de quitter hâtivement ce lieu, laissant derrière eux des affaires importantes qui pourraient aider les forces de sécurité à les exploiter. D’habitude, les sanguinaires prennent le soin soit de détruire le matériel en leur possession ou de le prendre avec eux en cas de changement de lieu. En raison du difficile accès aux chemins accidentés, les criminels utilisent les ânes pour transporter leur matelas, nourritures et matériels. Ce n’est pas le cas pour cette fois-ci. Ils avaient précipitamment quitter les lieux avant l’arrivée des forces de sécurité. L’ensemble de ces facteurs indiquent que l’étau se resserre autour du groupe terroriste qui ne tardera certainement pas à tomber dans les mailles des filets des forces armées. Dans un communiqué, le ministère de la Défense a ajouté qu’avec les opérations de recherches et des ratissages qui se poursuivent, les éléments des forces armées sont déterminés à traquer ces criminels, jusqu’à leur éradication totale

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 23:08
L’Aïd (Fête du sacrifice) célébré dans le «sang» !

Lire l'article en PDF sur le journal (Page04) http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-10-07/l...

Que reste-t-il de l’Aïd d’antan (fête du sacrifice) où les peuples musulmans célébraient dans la paix, la gaieté, la pitié et la tolérance ? Dans le passé, le sang des pauvres moutons, chèvres ou autres animaux à sacrifier était le seul «mauvais goût» de cette «fête».

Aujourd’hui, cette fête est célébrée dans le «sang» des êtres humains, qui coule à flot dans pratiquement la quasi-totalité du monde arabomusulman. Au cours de ces dernières années, le monde non musulman ne cesse d’appeler à ne pas faire souffrir les pauvres animaux, lors des fêtes de sacrifice. Si les uns proposent d’endormir la bête avant qu’elle ne soit égorgée, les autres recommandent à ce que cette fête de «sacrifice» soit abandonné, comme l’avaient fait plusieurs religions dans le monde. Comme on le sait, chaque communauté clame détenir la vérité sur la fête du sacrifice dont l’histoire est racontée plusieurs fois différemment. Même les autres religions ont pratiqué ce sacrifice dans le passé avant qu’il ne soit abandonné sur ordre de leur prophète, disent-ils. Ce n’est pas le cas des musulmans qui continuent à pratiquer ce rite durant lequel chaque année des milliers d’animaux sont sacrifiés. Pourtant, l’histoire des religions et surtout de ce sacrifice est la même et les personnages sont également de même à l’exception de quelques différences insignifiantes. On peut lire dans les autres livres sacrés, les noms des prophètes Abraham, Isaac, Ismaël, Jacob, Moïse, Jésus, Marie, etc. Dans le Coran, nous retrouvons les noms des mêmes prophètes avec quelques différences : Brahim, Ishak, Yaacoub, Moussa, Aïssa, Meriem, etc. Comme on le constate, ce sont pratiquement les mêmes noms avec de légères différences dans la prononciation. Le problème aujourd’hui n’est pas dans les noms des prophètes ou de la vraie et la fausse religion. Même dans l’islam, nous retrouvons des différences à commencer chez les sunnites et les chiites qui se déchirent aujourd’hui en Irak, au Liban et en Iran. Le mal qui ronge le monde arabomusulman est autre, car ce sont les musulmans eux-mêmes qui souffrent en même temps que ces pauvres bêtes à sacrifier le jour de l’Aïd. Non seulement ils sont à l’origine de leurs propres souffrances, mais ils sont responsables des malheurs des non-musulmans. De quel «Aïd» peut-on parler lorsque le sang des êtres humains coule à flot en Libye, Yémen, Liban, Syrie, Egypte,Irak et dans plusieurs autres pays du monde musulman ? De quel «Aïd» peut-on encore parler lorsque des innocents sont atrocement décapités au nom de l’islam ? Demandez ce qu’ils pensent de cet «Aïd» aux milliers de musulmans qui ont abandonné leurs familles et leurs biens, fuyant leurs pays uniquement pour échapper aux violences, à la barbarie et aux atrocités commises par ceux qui se disent défendre l’islam. Demandez aux enfants qui, à la place des habits neufs, se réveillent sur le sang non pas des animaux mais celui des êtres humains qui coule et qui continue de couler dans plusieurs pays du monde arabe. Oui, certains pourraient nous répondre en disant que même les Occidentaux sont responsables des actes de violence. Nous sommes d’accord, mais un défi est lancé à quiconque de nous donner le nom d’un pays autre qu’arabe ou musulman qui le fait au nom d’une quelconque religion, autre que l’islam. Donc, ce n’est pas la peine d’accuser les autres d’un mal qui se trouve chez nous et commis par nous-mêmes et ce, malgré que certains pays non musulmans ont contribué dans cet état de fait. En somme, c’est dans le «sang» que les musulmans ont célébré cet «Aïd» ; croisons les doigts pour que ces même fêtes reviennent dans les années à venir dans de meilleures circonstances

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 08:49
Algérie : Le message du peuple

Lire l'article sur la "Une" du journal (Rubrique Edito) :

~~http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-10-06/l...

Les erreurs de quelques responsables au niveau de l’Etat ont coûté très cher au peuple et au pays. Durant la décennie noire, les Algériens ont beaucoup souffert et le pays a failli connaître le même sort que celui de l’Afghanistan pour ne pas dire de la Yougoslavie. Le courant islamiste Une menace réelle pour l'Algérie.

Le courant islamiste Une menace réelle pour l'Algérie

Le courant islamiste Une menace réelle pour l'Algérie Pour sortir de cette crise, le peuple algérien a payé un lourd tribut, très lourd même. Des hommes, des femmes, des enfants et des citoyens issus de toutes les catégories ont connu les affres du terrorisme aveugle de la décennie noire. Même si l’erreur de ce drame des années 1990 ne lui incombe pas, le peuple a décidé d’assumer ses responsabilités en disant «Non», avec un grand «N», à l’intégrisme, à la violence et à l’Etat théocratique. Grâce à leur courage et leur amour à la patrie, les Algériens ont choisi leur camp en se mettant derrière les forces de sécurité du pays. Malgré le couteau et la kalachnikov des «égorgeurs», le peuple algérien n’a pas cédé et n’a jamais abdiqué devant la barbarie et les crimes et la terreur des sanguinaires. Le peuple algérien dit aujourd’hui également prêt à payer trois fois plus le prix de la tragédie, pour la tranquillité et la stabilité du pays. Il est de même pour les membres des familles des victimes du terrorisme qui, à chaque fois, affirment qu’ils sont également prêts à donner leurs vies pour l’Algérie. Le peuple a dit son mot au cours de cette tragédie, il le dit encore aujourd’hui et à haute voix : «Non à l’intégrisme. Non à la violence. Non à un Etat théocratique. Vive la République. Vive la démocratie. Vive l’Algérie.» Pour la paix et la sérénité de l’Algérie, ils l’avaient dit hier, ils le disent aujourd’hui et ils le diront autant de fois que nécessaire. Par ces sacrifices, les Algériens veulent envoyer un message au pouvoir par lequel ils disaient : «On ne désespère pas, nous gardons toujours l’espoir de voir l’emblème de l’Algérie se hisser très haut aux côtés des grandes nations de cette planète.» Pourvu que le message passera.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 23:17
Quatre personnes décapitées par des criminel-islamistes en Egypte : Le temps a fini par nous donner raison

Des intégristes islamistes ont inséré sur Twitter une vidéo montrant l’exécution par décapitation de quatre personnes accusées selon eux d’être des espions d’Israël et de l’armée Egyptienne. Ce groupe se revendique être d’Ansar Beït al-Maqdess (Les partisans de Jérusalem) en Egypte.

Le peuple Egyptien a choisi son camp : Comme fut en Algérie, seules les forces armées sont en mesure de défendre l’état Républicain.

Comme nous l’avons donné à plusieurs reprises dans nos précédentes éditions, les appellations de ces groupes de criminels ne changent en rien de leurs idéologies ou de la barbarie. Quelle est la différence qui existe entre les sanguinaires d’Ansar Beït Al-Maqds, Ansar Acharia, Gspc, Aqmi, Front d’Enosra, Daech ou autres ? Aucune, mis à part la diversité du nom de l’organisation criminelle, la cruauté et la sauvagerie qui sont les mêmes. Il convient donc de ne pas donner d’importance aux appellations de ces mouvements de fanatiques qui n’ont pas de projet autres que la terreur, le sang et la mort. Contrairement à ce que pensent et croient les hauts dirigeants de ce monde, il n y a pas de mauvais et de bons terroristes. Il n’existe pas encore des islamistes modérés et des islamistes extrémistes. C’est par la catégorie des modérateurs que les islamistes passent vers l’extrémisme. Si ces individus-assassins surnommés « Djihadistes» sont des accusés, ils sont également des victimes. Ce monde n’aurait pas connu de «Terrorisme islamiste», sans les endoctrinements de ceux qui se sont auto-proclamés défenseurs de l’islam et de ceux qui instrumentalisent cette religion à des fins politiques et autres. Donc, la véritable lutte contre ce fléau devrait se faire par ces racines entre autre la mise hors d’état de nuire de ces chefs-fanatiques. Sans cela, le terrorisme islamiste continuera à menacer le monde et ce même si le dernier des terroristes sera éliminer. Il y aurait toujours des individus qui seront également endoctrinés et prêt à assassiner leurs propres parents. Quant à l’Egypte, les forces armées ont pour l’instant réussi à corriger les erreurs du passé à savoir : D’avoir lâché la main de l’ex-Président Hosni Moubarak et d’avoir permis aux intégristes islamistes de s’emparer du pouvoir. L’actuel Président de la République M. Abdelfattah Al Sissi a réussi de remettre le train de l’Etat Egyptien sur rail. Ce n’est pas le cas malheureusement des autres pays déchirés par le dit « Printemps Arabe» qui sont toujours sous la menace de ceux qui voulaient instaurer des pouvoir théocratiques et qui 100 fois plus pire que les états policiers. De toute manière, le temps a fini par nous donner raison et continua toujours à le faire.

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