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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 08:26
Sans les forces armées, l’Algérie n’aurait jamais survécu aux différentes crises qui ont secoué le pays, notamment la décennie noire. Cet état de fait n’a jamais plu aux ennemis de l’Algérie qui continuent toujours de pointer du doigt l’institution militaire.

Ainsi, après les Mythomanies de Souadia en voilà un certain Karim Moulaï qui se revendique être un ex-membre de la DRS qui est utilisé pour tenter de souiller l’image de la meilleure institution du peuple. En effet, les nombreuses crises et les différents événements et conflits qui ont secoué le pays, l’Algérie auraient pu rejoindre la «Yougoslavie», redevenir un Afghanistan bis ou connaître le même scénario des pays soufflés par le dit «printemps arabe». Face à ces terribles situations, le pays a pu rester debout et ce, grâce à une véritable muraille nommée : Armée nationale populaire. Des milliers de ces enfants du peuple se sont sacrifiés pour sauver la République et l’Algérie. Cette réalité n’a pas été appréciée par les ennemis de l’Algérie qui voulaient à tout prix déstabiliser le pays. L’institution à l’origine de la sauvegarde du pays à savoir l’armée nationale populaire est redevenue la cible de ceux qui ont juré de détruire l’Algérie. Après avoir été désavoués dans le passé en voulant impliquer les forces de sécurité dans le massacre de Bentalha, l’assassinat de Boudiaf et de Maatoub, les ennemis de l’Algérie ne désarment pas et évoquent une autre fois l’affaire des moines. Comme d’habitude, ce sont les témoignages d’un autre membre du DRS qui est évoqué. Après les mensonges de Souaidia, c’est derrière les facéties d’un certain Karim Moulai que s’accrochent les inventeurs de la fameuse phrase de : Qui tue qui ? Ce dernier aurait indiqué aux juges que les malheureux moines auraient été enlevés et assassinés par des membres du DRS. Quelle horreur, quelle stupidité ? C’est le site d’information français Médiapart cité par le magazine Jeune Afrique qui a rapporté qu’un nouveau témoignage recueilli par le juge anti-terroriste français, Marc Trévidic mettant en cause l’ANP dans l’enlèvement et l’assassinat des moines français de Tibehirine, en 1996. Ces mystifications représentent un second assassinat pour les défunts moines qui n’arrêtent certainement pas de pivoter au fond de leurs tombes. Ce n’est pas la première fois que les forces armées sont impliquées dans de telles histoires. A chaque événement désastreux, l’institution militaire est montrée du doigt et est accusée de l’imaginable. Certaines accusations ont dépassé parfois le «n’importe quoi», lorsqu’on entend dire que la création du GIA, AIS, GSPC et autres groupes terroristes sont l’œuvre de l’armée nationale, disaient-ils. A ce même sujet, les inventeurs de ces mesquineries se contredisent en indiquant que l’armée a négocié avec les éléments de l’AIS ( Armée islamique du Salut» qui ont accepté de déposer les armes. Si ce groupe terroriste appartient à l’armée pourquoi entretenir des négociations alors ? Cette question ne mérite même pas une réponse car les plus grands imbéciles du monde ne pourraient pas croire à ces âneries. Ne s’arrêtant pas là, les «amis» de l’Algérie multiplient les accusations contre les forces armées, les accusant comme étant les pires ennemis du peuple. Une chose est sûre, les «défenseurs de Algérie» ne savent certainement pas encore que l’ANP, c’est elle, le peuple. Sommes-nous obligés encore de rappeler aux ennemis de l’Algérie que les éléments des forces armées sont des citoyens algériens et non pas des mercenaires ?

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 22:56
 Des dizaines d’enfants de policiers – qu’ils soient en activité ou à la retraite – ont été honorés par la sûreté de wilaya d’Annaba. Cette initiative a pour but de rassembler et de garder la communication entre les parents et le corps de la police.  
En effet, une sympatrique cérémonie a été organisée en l’honneur des enfants des policiers en présence de leurs parents et proches. Une collation a été offerte aux participants et à l’ensemble des enfants qui ont participé à cet événement. Les enfants ont été dirigés vers le parc de l’Edough adjacent au stade Chabou où ils ont appris le code de la route. Mlle Djemili, officier chargée de la communication, a mis en valeur l’action de la police et surtout insisté sur le côté humain de cette journée qui tend à raffermir les liens qui unissent ce corps chargé de veiller à la sécurité du pays. A la fin de la cérémonie, les policiers en retraite n’ont pas manqué de remercier le directeur général de la Sûreté nationale, ainsi que M. Bouffelagua Nouradine, chef de la Sûreté de wilaya d’Annaba pour cette initiative. Pour clôturer cet événement, des cadeaux symboliques ont été remis aux participants dans une ambiance chaleureuse. Le but de ces retrouvailles consiste à garder la communication entre les actuels policiers et leurs ex-collègues, a indiqué un officier de police.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 22:10
La commission électorale devrait se prononcer aujourd’hui jeudi sur les résultats des élections présidentielles égyptiennes. Selon des sources proches de la même commis-sion, Ahmed Chafik, serait arrivé en tête après l’examen des recours présentés par les deux candidats.
 L’ex-Premier ministre devancerait son concurrent de près de 260 000 voix, selon les mêmes sources. Tard dans la nuit d’hier, Ahmed Chafik a demandé à ses partisans de reporter les festivités pour éviter les affrontements avec les militants de Morsi. Dans des communiqués distribués par les responsables de sa campagne électoral, Ahmed Chafik a demandé à ses militants de reporter les manifestations de la victoire en raison de la situation qui prévaut dans le pays. Selon des résultats de la campagne d’Ahmed Chafik, ce dernier aurait obtenu 52,5% de voix contre 48, 5% pour son adversaire. Dans un premier temps, les partisans de Mohamed Morsi étaient les premiers à avoir annoncé la victoire du candidat des Frères musulmans. C’est le candidat lui-même qui a multiplié les conférences de presse et les déclarations par lesquelles il a confirmé sa victoire. Mohamed Morsi s’est même permis de s’autoproclamer «président» allant jusqu’à remercier le peuple égyptien pour la confiance placée en sa personne. «Je remercie le peuple de m’avoir élu et je promets que je serai le président de l’ensemble des Egyptiens», a déclaré Morsi, s’octroyant un bain de foule en saluant ses partisans à partir du toit d’un véhicule. La campagne électorale d’Ahmed Chafik a répliqué en organisant une conférence de presse, par laquelle elle a annoncé que son candidat est en tête avec 51, 5 % des suffrages. Le porte-parole de la campagne électorale d’Ahmed Chafik a même dénoncé le «cinéma», selon lui, des militants islamistes qui ont annoncé la victoire d’Ahmed Morsi alors que l’opération de dépouillement n’a pas atteint les 50% et sans attendre les résultats des recours. Quelques heures seulement avant que la commission électorale ne divulgue les résultats à son niveau, des fuites ont fait état de la victoire d’Ahmed Chafik. Le Haut-Conseil militaire a précédé la proclamation des résultats par le déploiement de plusieurs unités de l’armée à travers les sites stratégiques de la capitale et dans plusieurs autres villes du pays. Ce déploiement a pour but d’assurer la sécurité après l’annonce des résultats pour contrer d’éventuels débordements. Certaines sources indiquent que le Conseil militaire s’est préparé pour décréter le couvre-feu dans les endroits qui connaîtront des troubles à l’ordre public après la proclamation des résultats. «Nous avons mis au point un plan détaillé visant à empêcher d’éventuels désordres et la violence lors du décompte des scrutins et après l’annonce des résultats», a indiqué le ministre de l’intérieur. Il a appelé tous les Egyptiens et toutes les forces politiques à reconnaître les résultats de l’élection présidentielle qui «se déroule d’une façon ouverte et honnête». Plusieurs mouvements de jeunes ainsi que les islamistes ont menacé auparavant de faire «une deu-xième révolution» en cas de victoire de M. Chafik. Sauf surprise de dernière minute, l’ex-Premier ministre à l’époque de Hosni Moubarak sera proclamé nouveau président de l’Egypte aujourd’hui même.
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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 22:18
Les campagnes électorales des deux candidats à l’élection présidentielle égyptienne ont annoncé leur victoire avant même la fin des opérations de dépouillement.

 

Les partisans d’Ahmed Morsi ont été les premiers à ouvrir le bal annonçant la victoire de leur candidat avant que leurs voisins d’Ahmed Chafik ne les contredisent, indiquant que c’est l’ex-Premier ministre qui est en tête des suffrages. Quelques heures seulement avant les premiers résultats provisoires, les conseillers du candidat islamiste M. Morsi ont indiqué à l’aube que leur candidat a obtenu 52, 5 de suffrages contre 47,5 pour  son concurrent Ahmed Chafik. Sans attendre, le candidat islamiste a tenu une conférence de presse par laquelle il s’est autoproclamé Président d’Egypte, remerciant le peuple égyptien de lui faire confiance. Des centaines d’islamistes ont manifesté leur joie au niveau de la place Tahrir. La réplique de la campagne électorale d’Ahmed Morsi ne s’est pas fait attendre puisque son porte-parole a ironisé sur ces résultats indiquant que l’ex-Premier ministre aurait obtenu plus de 52% des voix et serait en tête. Aucun résultat officiel n'a encore été communiqué. Les bureaux de vote ont fermé leurs portes à 22h, soit deux heures plus tard que prévu afin de favoriser la participation. Quelque 50 millions d'électeurs étaient appelés à voter. Le dépouillement a commencé aussitôt après. A l'issue du premier tour, les 23 et 24 mai, il avait fallu attendre plusieurs heures avant d'avoir un résultat. Samedi, le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui dirige le pays depuis le départ du président Moubarak en février, a annoncé samedi la dissolution de l'Assemblée. Dans une Déclaration constitutionnelle complémentaire attendue sous peu, le CSFA devrait s'attribuer de facto «le pouvoir législatif et le contrôle des budgets de l'Etat», tant que de nouveaux députés n'ont pas été élus. Une décision que les Frères musulmans, qui disposaient d'une large majorité depuis les législatives pluralistes de l'hiver dernier, ont assimilée à un coup d'Etat. «Nous avons informé le Conseil suprême des forces armées (CSFA) de notre rejet catégorique de la déclaration constitutionnelle complémentaire, car cela porte atteinte au droit de la Chambre élue à légiférer», a déclaré le président de l'Assemblée égyptienne, Saad al-Katatni issu des Frères musulmans. Pour l’instant, les deux camps ont annoncé leur victoire et ce, dans l’attente de la proclamation officielle des résultats.

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 22:22
Des appels au meurtre ont été lancés par des intégristes islamistes à l’encontre des forces de sécurité, journalistes et des artistes tunisiens.
Ces appels aux meurtres ont été diffusés sur des réseaux sociaux et aux niveaux des mosquées. Dans un communiqué, la présidence de la République a vivement condamné ces appels aux meurtres lancés jusque dans les mosquées, rappelant que les libertés d’expression et de créations artistiques sont des droits irrévocables. Ces derniers jours, plusieurs vidéocassettes ont été mises en ligne rapportant des «fatwas» et des prêches incitant au meurtre contre des artistes accusés d’avoir offensé la religion et l’honneur des musulmans. A travers ces vidéos, les intégristes ont indiqué, je cite : «Des mécréants ont porté atteintes au prophète et à ses femmes au palais Abdellia. La charia exige que ces apostats soient lapidés». L’imam de la grande mosquée Zitouna a donné une «fatwa» légalisant l’assassinat des artistes accusés d’Aapostat selon lui. «Ces mécréants devraient être tués et leur sang versé», a répété à trois reprises l’imam de la mosquée. Des sites tunisiens ont rapporté que des appels au meurtre ont été également lancés sur des pages facebook contre l’animateur Naoufel Ouertani et les deux hommes politiques Néjib et Issam Chebbi, et ce, pour avoir soutenu la liberté d’expression et la création artistique. Ces pages facebook parlent d’un devoir religieux d’égorger ceux qui défendent des images portant atteinte à l’islam. Un des administrateurs de la page, qui signe sous le nom de Waël Essahli, appelle à faire des collectes pour l’achat de gros couteaux afin d’égorger les mécréants et se présente en émir des égorgeurs. Le président de la République a demandé aux ministères concernés d'engager les procédures judiciaires nécessaires à l'encontre de toutes les personnes qui ont lancé et lanceront de tels appels, «quelles qu'en soient les positions ou les appartenances politiques et idéologiques», ajoute le communiqué. Houcine Laabidi, président du comité scientifique de la mosquée Zitouna a appelé hier, dans son prêche du vendredi, à «tuer tous les artistes plasticiens qui ont porté atteinte au sacré». Ridha Belhadj, porte-parole de Hizb Ettahrir, a condamné fortement les appels lancés récemment à Zarzis par des salafistes. Le porte-parole de Hizb Ettahrir est aussi revenu sur la polémique enclenchée par le premier article de la Constitution. Il estime qu’Ennahdha a contredit ses propres principes en optant pour le maintien de cet article inchangé. Ces appels au meurtre nous rappellent les pratiques des sanguinaires du GIA, GSPC, AIS et autres organisations terroristes en Algérie.
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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 23:13
L’ex-premier Ministre Egyptien M. Ahmed Chafik devance largement son concurrent dans la majorité des départements du pays, selon des sources dignes de foi.  ahmed chafik 16.jpg
Les mêmes sources indiquent qu’en raison de la différence grandiose des voix qui séparent les deux candidats, Monsieur Ahmed Chafik sera élu sans attendre le nombre des voix de la deuxiéme journée. Ainsi, Ahmed Chafik succédera officiellement au Président Hosni Moubarak. Quelques heures seulement avant les premiers résultats provisoires, les conseillers du candidat Islamiste M. Morsi ont indiqué que les élections ont été truquées. La réaction du camp de M. Morsi confirme bel et bien la défaite de leur candidat.
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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 22:27

Dans un climat tendu, les électeurs égyptiens votent hier et aujourd’hui pour élire leur nouveau président de la République. A l’instar des pays arabo-musulmans, le train de la démocratie n’étant pas encore arrivé, le peuple égyptien aura à faire le choix entre un général (Etat policier) ou un morchid (régime théocratique).

 
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Le principe veut que les citoyens appliquent la citation qui dit : «Entre deux maux, il faut choisir le moindre». Ce n’est pas loin de la réalité car le choix a été déjà fait et ce deuxième tour n’est qu’une simple formalité. Des milliers d’Egyptiens ont afflué aux urnes pour accomplir leur devoir électoral. Les forces armées se sont déployées dans la capitale et dans l’ensemble des villes égyptiennes pour assurer le bon déroulement du scrutin. Le général Ahmed Chafik, ex-Premier ministre de Hosni Moubarak, est le mieux placé pour être le nouveau président égyptien. Au premier tour, les deux «finalistes» étaient presque à égalité : 25% des voix pour Mohamed Morsi et 24% pour Ahmed Chafik. Au cours du second tour, le candidat du pouvoir, en l’occurrence Ahmed Chafik, devancerait son concurrent et serait le nouveau président de la République égyptienne, bien sûr sauf très grande surprise, selon plusieurs paramètres. La dissolution du Parlement et du Sénat à majorité islamiste à la veille du deuxième tour des élections avait pour but de déblayer le terrain pour permettre au futur Président de rétablir l’ordre dans le pays. Les forces armées n’accepteraient jamais de remettre les «clefs» du pays à une personne qui a juré de détruire l’Etat républicain. Les dirigeants de l’armée ne veulent pas connaître le même scénario qui a été réservé à leurs confrères iraniens après l’arrivée des islamistes au pouvoir. Pour rappel, des dizaines de hauts dirigeants militaires iraniens ont été exécutés par pendaison par les mollahs. Le candidat du pouvoir Ahmed Chafik a indiqué que la sécurité sera rétablie et que l’anarchie ne sera que du passé. L’autre finaliste dans ces élections, M. Morsi, a promis d’instaurer la charia s’il sera élu. «Dans le cas où il y aurait des fraudes, le peuple égyptien est prêt à descendre dans la rue pour sauver la révolution», a déclaré M. Morsi. Seuls les intégristes rejoignent Mohamed Morsi dans cet aspect, mais la plupart des islamistes le désapprouvent. C’est le même cas pour les milliers d’égyptiens coptes et plusieurs catégories de citoyens tels que les artistes et autres. «Au moment où le monde avance, le candidat islamiste nous propose de revenir aux années de l’ignorance et cela ne pourrait pas être accepté par le peuple égyptien», a déclaré l’actrice Ilhem Chahine

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 22:24

Dans un communiqué publié sur plusieurs sites et réseaux sociaux, l’organisation Ansar Acharia a annulé les manifestations prévue hier vendredi après la grande prière.

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Le chef islamiste Abou Ayadh a appelé les Tunisiens à faire preuve de compréhension et de modération et de ne pas manifester. Les forces de l’ordre se sont déployées en force dans l’ensemble des villes tunisiennes craignant des manifestations après la prière du vendredi. Des instructions ont été données aux imams qui ont appelé au calme. Ce n’est pas le cas pour l’organisation islamiste d’Ansar Acharia qui a décidé d’annuler les manifestations, mais qui a adressé des menaces aux journalistes et aux artistes. Dans son communiqué, Ansar Acharia a indiqué que l’annulation des manifestations a été décidée après consultation des livres sacrés du Coran et de la Sunna. L’organisation islamiste a indiqué que l’incident des tableaux artistiques ayant porté atteinte aux valeurs de l’islam n’est pas clos. Le mouvement d’Ansar Acharia a, à travers son communiqué, menacé de mort des journalistes et des artistes. «Nous appliquerons les préceptes de la charia sur les coupables car nous ne n’oublierons pas tous ceux qui ont porté atteinte à nos sacrés, à leur tête la chaîne de la fitna». Le ministre de l’Intérieur a interdit toute manifestation prévue hier vendredi 15 juin afin d’éviter les risques de dérapages.

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 22:47
Les 2 590 centres d’examen ouvriront aujourd’hui leurs portes pour recevoir 776 000 candidats inscrits pour subir les épreuves du BEM (Brevet d’enseignement moyen).
 
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L’examen se déroulera sur trois jours et tous les moyens ont été mis en place pour permettre aux candidats de composer dans les meilleures conditions. Comme fut le cas pour les années précédentes, le candidat qui aura une moyenne égale ou supérieure à 10/20 sera admis en première année secondaire. En effet, les centres d’examen du BEM seront ouverts aujourd’hui dimanche à travers l’ensemble du territoire national. Les candidats subiront les épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM) durant trois jours. Selon des chiffres du ministère de l’Education, l’examen du BEM concernera 775 955 candidats dont 771 284 candidats scolarisés et 4 671 libres. Les candidats ont été répartis à travers 2 590 centres d’examen ouverts spécialement pour la circonstance. Toujours et selon le ministère de l’Education, les candidats scolarisés sont de l’ordre de 431 016 filles (55,88%) et 340 268 garçons (44,11%). Chez les candidats libres, les mêmes chiffres du ministère indiquent que les garçons seront majoritaires avec 4. 322 candidats (92,52%) contre 349 filles. 2.841 candidats issus des écoles privées et 4 000 issus des centres de rééducation sont également concernés par cet examen. 226 candidats aux besoins spécifiques (0,02 %), dont 156 non-voyants et 70 handicapés moteurs, passeront également les épreuves du BEM aujour’hui dimanche. Une enveloppe financière de plus de 1,6 milliard de dinars algériens a été allouée à cet examen pour lequel le ministère de l’Education nationale a mobilisé 53 000 correcteurs à travers 75 centres de correction. Pour assurer le bon déroulement de l’examen, le ministère a doublé l’effectif chargé de la surveillance. Ils seront ainsi 120 000 surveillants assistés de 5 324 observateurs, contre 60 000 l’année passée. 389 244 candidats ont d’ores et déjà passé les épreuves facultatives d’éducation artistique et plastique et 243 096 candidats l’épreuve d’éducation musicale. 743 949 candidats ont également passé l’épreuve d’EPS (95,87 %). En 2011, le taux de réussite aux épreuves du BEM a atteint 70% et 2 494 candidats ont obtenu la mention «excellent». Pour les recalés, l’admission en première année secondaire dépendra de la moyenne compensée entre la moyenne des notes obtenues durant la 4e année moyenne additionnée à la moyenne des notes obtenues au BEM

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 22:43
A quelques jours de l’ouverture des Jeux olympiques de Londres, le Comité olympique international (CIO) vient d’adresser une sévère mise en garde à notre pays, menaçant d’exclure les équipes algériennes de toutes compétions sportives internationales. Ces menaces pourraient être appliquées si toutefois, des sportifs algériens boycotteraient les athlètes de nationalité israélite, a déclaré le CIO.

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La question qui mérite d’être posée est la suivante : est-ce que c’est toujours un tabou pour les Algériens de s’affronter avec des équipes ou athlètes israéliens ? Les Jeux olympiques d'été de 2012 (Jeux de la XXXe olympiade de l'ère moderne) auront lieu du 27 juillet au 12 août prochain à Londres. Cette ville britannique sera la première à accueillir les Jeux olympiques modernes trois fois et ce, après ceux de 1908 et 1948. La ville de Londres a été élue parmi les cinq villes candidates lors de la 117e session du CIO. Le boycott par nos sportifs des athlètes israéliens est considéré comme étant contraire aux principes de l’esprit sportif du CIO. La Coupe du monde de judo féminin qui s’est déroulée le 1 et le 2 octobre dernier, à Rome en Italie, a été marquée lors de la première journée, par le forfait de l’athlète algérienne, Meriem Moussa. La judoka algérienne devait en effet affronter l’israélienne Shahar Levi en tour préliminaire de la poule D, dans la catégorie mini-légère des moins de 52 kg, mais elle ne s’est pas présentée à la pesée officielle de la compétition programmée une heure avant le duel et qui a précédé le début de la compétition. C'est ce qui a été confirmé sur le site internet de l'Union européenne de judo. Meriem Moussa n’a donc pas été engagée officiellement dans cette compétition remportée par l’Albanaise Kelmendi Majlinda et a donc perdu une chance de décrocher une qualification aux Jeux olympiques de Londres 2012. Cette défection selon des médias israéliens aurait été décidée par les responsables de la Fédération algérienne de judo après concertation pour des raisons politiques et cette instruction aurait été transmise à partir d’Alger. D’autres cas similaires à cette athlète ont eu lieu et qui ont vu des Algériens se retirer des compétitions pour ne pas en découdre avec des sportifs israéliens. A ce titre, la question qui mérite d’être posée est la suivante : est-ce que c’est toujours un tabou pour les Algériens de s’affronter avec des équipes ou athlètes israéliens ? La réponse est «non» mais nos interlocuteurs évoquent le conflit palestino-israélien. Même si on va sortir du cadre sportif, nous ne pouvons pas être plus Palestinien que les Palestiniens, plus arabe plus que les Arabes ou même plus musulmans que les musulmans. On n’apprend rien à personne lorsque nous disons que les dirigeants palestiniens tiennent des rencontres périodiques avec les responsables israéliens. Combien de fois le défunt Yasser Arafat a eu des poignérs de main avec les dirigeants israéliens ? Combien de fois, Mahmoud Abbas a reçu dans ses bras le chef d’Etat israélien ? Combien de fois, des embrassades ont opposé dirigeants israélites et responsables palestiniens ? Combien de rois et de présidents des pays arabes ont eu des entretiens avec les responsables israéliens ? C’est un secret de polichinelle, il n’est donc pas nécessaire de les citer. Le comble c’est que personne n’a crié au scandale pour dénoncer cet état de fait. Ce n’est pas malheureusement le cas pour l’Algérie où le président de la République a serré la main à Ehud Barak lors des funérailles de Hassan II, roi du Maroc. L’Algérie et son peuple ont été traités de tous les noms. Pourtant, ce n’est pas en Algérie que l’emblème d’Israël est hissé mais dans plusieurs capitales arabes. En somme, l’Algérie est un pays souverain, elle n’a pas de leçons à recevoir de personne. Un proverbe bien de chez nous disait : «Avant de demander à son voisin de ramasser la poubelle devant chez lui, il consiste tout d’abord à balayer devant sa porte.» A bon entendeur.

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