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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 10:10

Une altercation a éclaté entre les autorités du pays, les frères musulmans et les salafistes au sujet du drame de Port-Saïd.

 

adel imam le terroriste.jpg

 

Si les autorités du pays et la confrérie voulaient ajouter les 74 personnes mortes sur la liste des martyrs de la révolution, les salafistes s’opposent farouchement à ce projet. Cependant, l’acteur Adel Imam a été condamné à 3 mois de prison ferme, assortie d’une amende avoisinant les 250 dollars, à la suite d’une plainte déposée par un avocat proche du mouvement salafiste. En effet, par la voix de son porte-parole, les salafistes trouvent que les victimes ne sont pas des martyrs pour ne être mortes pour le djihad. Le cheikh Abdelmouamne Ashahete trouve que les personnes décédées lors du match Ahly du Caire et Port-Saïd ne peuvent en aucun être des «chahid» martyrs. «Les victimes ne sont pas des martyrs, ils étaient en train d’apprécier par amusement pour se distraire un spectacle créé par les Occidentaux et interdit par l’islam », a déclaré le cheikh. Le football est un jeu étranger à l’islam et malheureusement beaucoup de musulmans le pratiquent, s’est indigné le cadre salafiste. «Il aurait été souhaitable que l’argent dépensé dans le football soit investit pour mémoriser le Coran, a-t-il expliqué. La réplique des chouyoukh d’Al-Azhar ne s’est pas fait attendre, dénonçant la «fatwa» des salafistes. N’importe quelle personne qui décède à tort où victime des autres est considéré comme martyr, a répliqué le cheikh Mohamed Ketami. Contrairement à son confrère salafiste, le savant d’Al-Azhar trouve que le football n’est pas un péché dans l’islam. Il a ajouté que le football préoccupe les musulmans pour s’éloigner des autres activités et divertissements blasphémés par Allah. Les salafistes sont la deuxième force dans le Parlement égyptien après les frères musulmans. La déclaration du porte-parole de la mouvance salafiste a inquiété une grande frange de la société civile égyptienne. Les salafistes qui représentent la seconde force dans l’actuel Parlement envisagent de déposer un amendement pour interdire le football en Egypte. Il y a quelques jours, une célèbre artiste a été frappée d’interdiction de travailler en raison de sa tenue vestimentaire dite «indécente». Dans la foulée, l'acteur égyptien Adel Imam, monstre sacré du cinéma arabe, a été condamné jeudi dernier à trois mois de prison ferme et à verser une amende avoisinant les 250 dollars par un tribunal du Caire. Cette condamnation intervient à la suite d’un procès intenté en justice par un avocat proche des salafistes, qui l'accuse d'avoir insulté l'islam et ses symboles

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 10:08
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé, mardi, les juges à appliquer la loi «dans toute sa rigueur» dans la lutte contre la corruption et contre toutes les autres formes de crimes et délits financiers. bouteflika1.jpg
Le chef de l’Etat intervenait lors du Conseil des ministres qui a examiné et approuvé un projet d’ordonnance modifiant et complétant la loi n°05-01 du 6 février 2005 relative à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Saluant l’actualisation de cette loi, le président de la République a estimé que «si l’engagement de l’Algérie contre le terrorisme est une réalité, il doit en être de même pour la prévention du blanchiment d’argent, dans le cadre de la lutte contre la corruption et le crime organisé». Le président Bouteflika a ainsi enjoint au gouvernement, à la Banque d’Algérie et à toutes les autorités de régulation concernées de veiller au «strict respect des règlements relatifs à la prévention du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme» et d’apporter leur «plein concours» à la cellule nationale de renseignement financier, placée auprès du ministère des Finances. L’Algérie mène une lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme sur la base d’un dispositif législatif «adéquat», notamment la loi n°05-01 du 6 février 2005, est-il relevé dans le communiqué ayant sanctionné la réunion du Conseil des ministres relevé. L’Algérie participe aussi «activement» à la coopération internationale contre ces deux fléaux, notamment dans le cadre des Nations unies et des organisations sous-régionales, arabes et africaines. L’ordonnance, approuvée, a «justement» pour objet d’adapter la législation algérienne de prévention et de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme aux techniques nouvelles au moyen desquelles les criminels violent les systèmes bancaires et aux technologies de l’information et de la communication, souligne le communiqué. A cet effet, la législation amendée «conforte l’indépendance» de la cellule nationale de renseignement financier, à l’instar des organismes similaires de par le monde. L’ordonnance élargit, en outre, les obligations des institutions financières dans le traitement de leurs clientèles, mais aussi à leur propre niveau, y compris la formation de leurs personnels en la matière et renforce les obligations des autorités de régulation financière en ce qui concerne les «règlements pertinents» qu’elles doivent prendre et le «suivi de leur respect» par les institutions financières ainsi que leur coopération avec les instances nationales compétentes, y compris en matière d’enquête et de poursuite. Pour ce qui est des mesures de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, l’ordonnance autorise le juge à ordonner «le gel ou la saisie, pour un mois renouvelable, des fonds appartenant aux organisations terroristes». La même source précise que cette mesure est «susceptible de recours». L’ordonnance relève aussi le montant des amendes et élargit le champ d’application de certaines incriminations en matière de violation du secret professionnel en ce qui concerne les déclarations de soupçon. La sanction des crimes de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme relève, quant à elle, des dispositions du Code pénal, est-il encore souligné dans le texte.
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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 22:04

 

Comme on s’y attendait, la Russie et la Chine ont bloqué le projet de résolution arabo-occidental au Conseil de sécurité sur la Syrie. Le projet en question est considéré comme étant une atteinte à sa souveraineté et une ingérence flagrante dans ses affaires intérieures. Lors d'une séance tenue par le Conseil de sécurité, le délégué permanent de la Syrie, Bachar al- Jaafri, a déclaré que «la Syrie est en proie à une crise engendrée par des parties qui ne veulent pas le bien de son pays à travers l'appui des groupes terroristes par l’argent, armes et médias pour terroriser les citoyens et détruire les infrastructures ».

 

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Un vote du Conseil de sécurité de l'ONU sur le projet de résolution concernant la Syrie serait un «scandale», estime Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, a rapporté samedi l'agence de presse Itar-Tass. Ces propos, que le ministre des Affaires étrangères a tenu dans un entretien accordé samedi matin à une chaîne publique en vue d'une diffusion ultérieure, laissent entendre que la Russie fera usage de son droit de veto si ses amendements ne sont pas pris en compte. «S'ils veulent un autre scandale au Conseil de sécurité, on ne peut probablement pas les en empêcher», déclare- t-il, ajoutant avoir soumis à son homologue américaine une série d'amendements au texte soutenu par les puissances occidentales. Ce projet exprime le soutien du Conseil de sécurité au plan de sortie de crise de la Ligue arabe adopté le 22 janvier, qui prévoit la mise à l'écart du président Bachar al Assad et la formation d'un gouvernement d'union nationale avant la tenue d'élections. La dernière version, qui pourrait être mise aux voix ce samedi, ne détaille pas le plan et établit clairement que le texte ne peut justifier une intervention militaire. Le représentant de la Syrie a répliqué aux critiques de son homologue américain que si la Russie a opposé aujourd’hui son veto, les Etats-Unis l’ont voté 60 fois pour empêcher la condamnation d’Israël.

 

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 22:02
Comme il l’a déjà fait savoir sur les écrans d’Al-Jazeera, le guide suprême d’Ennahda a ordonné au gouvernement tunisien d’expulser l’ambassadeur syrien.
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«Nous sommes un gouvernement issu de la révolution, il est de notre devoir de soutenir la «révolution syrienne», a indiqué Al-Ghanouchi sur le plateau d’Al-Jazeera». Ainsi, le gouvernement tunisien a appliqué à la lettre les directives d’Al-Ghannouchi et ce, en expulsant non seulement l‘ambassadeur de la Syrie mais a cessé de reconnaître le gouvernement dirigé par Bachar Al-Assad. Le Président tunisien a déclaré que le gouvernement syrien de Bachar Al-Assad est illégitime. «La Tunisie annonce le lancement des procédures en vue de l'expulsion de l'ambassadeur syrien en Tunisie et le retrait de toute reconnaissance du régime au pouvoir à Damas», a déclaré le chef de l'Etat. «La seule solution (face à la violence en Syrie) est le retrait du pouvoir de Bachar al Assad et le lancement d'une transition démocratique», a-t-il ajouté. Les pro-pouvoir syrien ont condamné cet état de fait, déclarant que la décision tunisienne est une ingérence inacceptable dans les affaires intérieures du pays.
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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 22:00
 

Des appels à la désobéissance civile sont lancés sur Facebook pour paralyser le pays le 12 février prochain. Comme on le sait, cette date représente le premier jour de l’après- Hosni Moubarak en Egypte. Cet état de fait intervient au moment où les affrontements se poursuivent pour le quatrième jour consécutif entre manifestants et forces de l’ordre dans plusieurs villes égyptiennes.

 

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Au Caire, des centaines de policiers bloquaient les rues menant au ministère de l'Intérieur, dans le centre de la capitale égyptienne, et tiraient des gaz lacrymogènes pour contrôler des dizaines de manifestants lançant des pierres et des cocktails Molotov. Selon des sources dignes de foi, la police a construit un mur de béton en travers de la rue Mansour, devenue l'épicentre des violences, et s'abritait derrière des rouleaux de fil barbelé dans d'autres rues de ce secteur proche de la place Tahrir. Des manifestants ont capturé un homme qu'ils ont présenté comme étant un officier de police en civil, le ramenant derrière leurs lignes sous les hourras, pendant que certains tentaient de protéger l'homme des coups portés par des protestataires. Les mêmes sources ajoutent que la police a lancé un assaut sur les positions des manifestants. Depuis le début des manifestations et des affrontements jeudi, au lendemain du drame du football à Port-Saïd (nord), douze personnes ont été tuées au Caire et à Suez et 2 532 autres blessées, dont des policiers et des manifestants, a annoncé samedi le ministère de l'Intérieur. Des Egyptiens sont descendus dans la rue pour réclamer le départ du pouvoir militaire, accusé d'inaction face aux violences dans le stade. Parmi les victimes du drame de mercredi se trouveraient de nombreux «ultras», supporteurs de foot bien organisés et politisés, qui ont participé aux manifestations ces derniers mois contre l'armée au pouvoir en Egypte depuis la chute du président Hosni Moubarak il y a un an. Le ministre de l'Intérieur Mohamed Ibrahim a dénoncé devant la presse «la volonté constante» des manifestants d'envahir son ministère, qu'il a mise sur le compte d'un «complot» pour «affaiblir le pays». «C'est à cause de cette volonté persistante (de s'en prendre au bâtiment) que nous sommes obligés de le défendre», a-t-il poursuivi. ll a également démenti les spéculations selon lesquelles l'ancien ministre de l'Intérieur de Hosni Moubarak, Habib el-Adli, actuellement jugé en même temps que l'ancien président, serait derrière les événements de Port-Saïd et les troubles qui ont suivi. «Adli est en prison et il n'a plus de partisans dans ce ministère», a-t-il déclaré. Cependant, un gazoduc alimentant Israël et la Jordanie a été la cible d'une attaque à la bombe survenue dans la péninsule égyptienne du Sinaï dimanche aux petites heures du matin. Environ dix hommes armés ont placé des explosifs sous le gazoduc, à l'ouest de la ville d'El-Arish, dans le nord de la péninsule du Sinaï, et l'ont fait exploser vers 01h00, heure locale (23h00 GMT, samedi), selon des sources sur place. Il s'agit de la 12e explosion visant ce gazoduc depuis février 2011.

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 21:44

Les températures ont brusquement chuté ces dernières heures dans les quatre coins du pays. Dans un bulletin spécial, les services météorologiques ont indiqué que des chutes de neige sont attendues dans les prochaines heures.  

 

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Selon Météo Algérie, les rafales de neige toucheront les reliefs, dépassant les 600 mètres avant d’atteindre les sommets de 100 mètres d’altitude, ont-ils ajouté. De l’autre côté de nos frontières, la vague de froid qui s’abat sur l’Europe a fait plus de 200 morts et la température a affiché jusqu’à -30°dans plusieurs pays. En effet, les citoyens avec qui nous nous sommes entretenus commencent à ressentir les baisses de température notamment dans les régions montagneuses telles que les Aurès et les Hauts-Plateaux à l’image de Sétif. Les services de la Protection civile et de sécurité réitèrent leurs appels aux usagers de la route leur recommandant la prudence et le strict respect du code de route. En raison des fortes tempêtes, l’entreprise nationale de transport maritime de voyageur (ENTMV) a retardé le départ du bateau Tarak ibn Ziyad vers Marseille. Le départ programmé pour le 2 a été reporté au dimanche 5 février 2012, a-t-on lu sur le site de la compagnie. En Europe, plusieurs routes ont été coupées et les écoles ont fermé leurs portes. La vague de froid a touché plus particulièrement l’Ukraine, la Pologne et la Bulgarie. En France, les autorités ont activé le plan «Grand Froid» qui doit durer toute la semaine. Les chutes de neige et les fortes tempêtes ont paralysé le trafic aérien et maritime dans plusieurs pays du monde. Les températures ont subitement baissé avec des chutes de neige considérables touchant plusieurs pays. Cette situation a provoqué des dégâts considérables et fait plus de 200 victimes. Le bilan le plus lourd a été enregistré en Ukraine et en Pologne. En Ukraine les températures sont descendues jusqu’à -25, voire -30°C en une semaine. Plus de 900 personnes ont été hospitalisées pour engelures ou hypothermie et plus de 41 000 ont visité les quelque 2 100 postes de secours installés à travers le pays, où l’on peut se réchauffer et recevoir un plat chaud. Plus de 14 000 écoles (sur un total de 20 000) ont été fermées, avec 2,8 millions d’écoliers en vacances forcées. En Pologne, les autorités ont installé dans les rues des braseros pour permettre aux passants de se réchauffer. En Serbie, le froid a fait plusieurs victimes selon des sources hospitalières. Plusieurs personnes sont portées disparues et demeurent recherchées par les services de la Protection civile, a-t-on appris. L’Italie est sous la neige notamment à Sienne, Florence et Rome. Plusieurs établissements scolaires ont fermé leurs portes en raison de la dangerosité de la circulation. En Bosnie, 30 cm de neige sont tombés, des personnes âgées ont été évacuées par hélicoptère alors que le mercure a affiché -29°C. En Azerbaïdjan, la neige a bloqué des axes majeurs de circulation, l’aéroport international de Bakou a suspendu tous ses vols. L’Europe centrale et de l’est, habituées d’ordinaire aux hivers rigoureux, ne s’attendaient pas au froid extrême qui s’est abattu dans la région depuis quelques jours. Ces basses températures qui frôlent les -30°degrés Celsius dans certains secteurs devraient se maintenir. Rien que durant ces dernières 24 heures, une vingtaine de personnes ont trouvé la mort. La plupart des victimes n’avaient pas de domicile fixe et que leurs corps avaient été découverts dans la rue, ont annoncé plusieurs dépêches. La Lituanie, la République tchèque, la Roumanie et la Bulgarie connaissent aussi des situations dramatiques avec des températures polaires. En Bulgarie, des records de froid ont été enregistrés et le Danube a commencé à geler. Le mercure est tombé jusqu’à -29 degrés, à Kneja (nord-est) et Sofia a grelotté avec une température de -18,8 degrés. En Russie, visiblement mieux préparée à ce climat, une personne est morte à Moscou et dix autres ont été hospitalisées pour engelures et hypothermie, a indiqué le département local de la Santé. Les températures à Moscou devaient baisser davantage pour atteindre -26°C, selon les services météorologiques qui s’attendent à un renforcement du froid. En France, le plan «Grand froid» a été activé dans plusieurs départements, notamment le Pas-de-Calais, le Var et la Marne. La préfecture de Vendée, où «les températures ressenties seront comprises entre -10° et -18°», a activé le niveau 2 «Grand froid» du dispositif d’accueil, d’hébergement et d’insertion. Les préfectures de la Manche et de la Mayenne, où Météo France prévoient des températures de -20°. Le dispositif «Grand froid» est toujours en vigueur dans l’Orne. La neige est tombé abondamment et continue dans plusieurs départements. Des rafales de vent de 50 à 60 km/h sont attendues en ce début de week-end et la température sera inférieure à -20°C sur le nord-est a annoncé météo-France.

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 21:43

Au moment où le Premier ministre du Qatar plaide devant le Conseil de sécurité le dossier de la Syrie, la chaîne Al Jazeera a programmé une émission pour dénoncer la répression du pouvoir d’Al-Assad.

 

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Un journaliste d’Al Jazeera d’origine syrienne au service du Qatar a réussi de provoquer la colère de ses invités transformant ainsi le plateau de la chaîne en ring. En effet, l’invité d’Al-Jazzera Mohiédine Aladhkani, un écrivain syrien, opposant au régime, a fait savoir à son interlocuteur libanais qu’il avait brandi le drapeau du Qatar en guise de remerciement aux dirigeants de ce pays. Cet état de fait a provoqué une colère noire du libanais Joseph Abou Fadel qui s’est levé de son fauteuil pour tenter de l’agresser, l’accusant de grand menteur. « Je vais te tuer, espèce de traître », a crié le Libanais en direction de son adversaire. L’émission diffusée en direct à partir des studios de Doha a été interrompue à la suite de cet incident. Al-Itijah Al Moakas est une émission présentée par le Syrien Fayçal Kacem connue par les téléspectateurs pour son incitation à la haine, la rébellion et à la violence.

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 21:42
Des affrontements ont opposé des centaines de manifestants aux forces anti-émeutes aux alentours du ministère de l’Intérieur.
egypte 3 fevrier.jpgCes violences interviennent après la mort de 76 personnes à Port-Saïd lors du match qui a opposé l’équipe locale avec El-Ahly du Caire. Après la prière du vendredi, des manifestants ont pris d’assaut les abords du siège ministère de l’Intérieur mais furent repoussés par les forces de l’ordre à coups de jets de bombes de gaz lacrymogènes. Trois personnes ont été tuées et 1 689 manifestants ont été blessés depuis deux jours, selon un communiqué du ministère de la Santé. Plusieurs éléments des forces de l’ordre ont été touchés par des jets de pierres et divers de projectiles. Plus loin du siège du ministère de l’Intérieur, des milliers de manifestants campent à la place Tahrir. Des tentes ont été placées de nouveau demandant au conseil militaire de céder le pouvoir au civil. D’autres manifestations, des blocages de routes et des violences ont gagné plusieurs villes égyptiennes où des enlèvements et des vols ont été enregistrés. C’est le cas de deux touristes américains qui furent enlevés dans la région du Sinaï par des inconnus. La démission du gouverneur de Port Saïd et du directeur de la police n’a pas calmé les esprits surchauffés des manifestants. Malgré la session extraordinaire organisée par les députés qui ont ordonné une enquête parlementaire au sujet du drame de Port Saïd, la situation est toujours explosive. Les explications du chef du gouvernement devant les élus du Parlement n’ont pas convaincu les manifestants qui exigent le départ du ministre de l’Intérieur. Les appels au calme lancés par des religieux et par le chef d’Al-Azhar n’ont pas réussi à rétablir l’ordre que ce soit au Caire où dans les autres villes. A propos du drame de Port Saïd, les autorités actuelles et certaines personnalités accusent encore une fois de plus l’ex-Président Hosni Moubarak et ses partisans. Cet état de fait arrive, alors que l’ex-Président, ses fils, la majorité des ses ex-ministres et même l’ex-parti a été dissous. Cette version a été rejetée par la majorité des Egyptiens qui parlent d’absurdité accusant les forces de sécurité et l’armée d’irresponsabilité et de négligence. Si des mesures adéquates avaient été prises par les autorités, le drame de Port Saïd aurait été évité, ont-ils indiqué. Sinon comment expliquer que le gouverneur ait accepté de domicilier un match à haut risque sans prendre les mesures de sécurité qui s’imposent, ont-ils ajouté. N’importe quel autre responsable aurait reporté à une date ultérieure le match si toutefois les conditions de sécurité ne sont pas réunies, ont également expliqué la majorité des Egyptiens. Le gouverneur avait même la possibilité de ne pas autoriser les supporters de l’équipe adverse à faire le déplacement par mesure de sécurité, selon les citoyens interrogés par les organes de presse. Selon d’autres Egyptiens, le match de Port Saïd n’est pas la seule cause de ces violences, l’insécurité et l’anarchie règnent en Egypte depuis la chute des institutions de l’Etat un certain 11 février 2011. En somme, au moment où nous mettons sous presse, les affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre se poursuivent toujours aux abords du ministère de l’Intérieur. Nous y reviendrons
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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 20:50
Comme on s y attendait, les députés et certaines personnalités Egyptiens accusent encore une fois de plus l’ex-Président Hosni Moubarak et ses partisans d’être à l’origine du drame survenu à Port Saïd. Cet état de fait arrive alors que l’ex-Président, ses fils, la majorité des ses ex-ministres et même l’ex-parti a été dissous. Pourvu que Hosni Moubarak ne soit pas accusé d’être à l’origine de la sécheresse où de la vague de froid qui sévit en Egypte.  

incident à port saïd.jpg 

En dehors de  cette absurdité, le Ministre de l’intérieur, le Ministre des sports, le Président de la Fédération de Football, le gouverneur (Préfet) et le premier responsable de la police de Port Saïd devraient en principe déposés leurs démissions. Dans le cas échéant, il faudrait qu’ils soient démis de leurs fonctions dans l’immédiat. Le délégué, l’arbitre du match et le Président de l’équipe locale devraient également être suspendus et traduits devant la commission de discipline. Ces derniers sont les premiers responsables sur les événements survenus avant, pendant et après le match opposant l’équipe de Port Saïd et Al-Ahly du  Caire. Si des mesures adéquates avaient été prises par les responsables cités plus haut, ce drame aurait été évité. Sinon comment expliqué que le gouverneur a accepté de domicilier un match à haut risque sans prendre les mesures de sécurité qui s’imposent ? N’importe quel autre responsable aurait reporté à une date ultérieure le match si toutefois les conditions sécuritaire ne sont pas réunies. Le gouverneur avait même la possibilité de ne pas autoriser les supporters de l’équipe adverse à faire le déplacement par mesure de sécurité. Malheureusement, l’irresponsabilité et la négligence a été à l’origine de ce drame qui a fait jusqu’à là plus de 73 morts et 1 millier de blessés. Le match de port Saïd n’est pas la seule cause de ces violences, l’insécurité et l’anarchie règnent en Egypte depuis la chute des institutions de l’état, un certain 11 février 2011.
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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 21:27

Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov a accusé certains pays mais sans les citer d’être derrière les événements en Syrie.

«Certains membres du Conseil de sécurité essaient de convaincre l'opposition syrienne de ne pas engager un dialogue avec les autorités syriennes, précisant que cette position constitue une provocation et vise à faire de l'affaire en général un outil pour la réalisation des intérêts géopolitiques. Lavrov a ajouté que cette position revient à des positions du précédent siècle et reflète une psychologie ancienne qu'on doit s'en débarrasser. Le chef de la diplomatie russe a précisé que son pays a soumis un projet de résolution au Conseil de sécurité sur la Syrie qui porte sur trois points: le premier est l'arrêt de la violence quoi qu'elle soit la source, le deuxième point ne permet aucune ingérence étrangère dans les opérations en cours en Syrie et le troisième concerne la nécessité de s'engager dans un dialogue national intérieur sans conditions préalables. M. Lavrov a ajouté que la partie russe œuvrera prochainement, à travers des rencontres avec des représentants de l'opposition syrienne, à convaincre ces derniers de la nécessité de mener un dialogue avec les autorités syriennes, comme seule issue pour parvenir à un règlement. M. Lavrov, a estimé que les déclarations faites par les pays occidentaux sur l'inutilité de la mission des observateurs arabes en Syrie et l'impossibilité du dialogue avec le régime syrien sont infructueuses et irresponsables car ces pays tentent de faire rater l'opportunité de calmer la situation en Syrie. Dans une déclaration accordée aujourd'hui, M. Lavrov a exprimé son étonnement de la décision de certains pays arabes de ne pas participer à la mission des observateurs de la Ligue arabe malgré leur approbation de la prolongation de son travail. «La Russie veut prendre connaissance du rapport de la mission des observateurs arabes sur la Syrie avant de discuter du plan présenté par la Ligue arabe au Conseil de sécurité» a-t-il souligné. Il a rappelé la position de la Russie à l'égard de la crise en Syrie, notamment en ce qui concerne la nécessité d'inciter toutes les parties syriennes à arrêter la violence et à entamer un dialogue, soulignant que l'opposition syrienne utilise la force contre la police et les forces syriennes. Le ministre russe trouve que ce qui se passe en Syrie est une insurrection visant à déstabiliser le pays et non pas des manifestations pacifiques, comme certaines parties voulaient le faire croire.

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