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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 21:56
La «miss» des présentatrices arabes et l’étoile brillante de la station de télévision satellitaire du Qatar, Imane Ayad, a décidé de quitter Al Jazeera. 
Imane a jeté son tablier, refusant de continuer, sous les ordres de ses employeurs, à inciter les populations des pays arabes à la rébellion et à la violence. En effet, c’est un grand coup que vient de recevoir la chaîne du Qatar en perdant la meilleure de ses téléspeakerines. Al Jazeera ne s’attendait jamais au départ de cette jeune femme convoitée par les dizaines des stations de télévisions du monde. D’origine palestinienne, Imane et à l’instar de ces consœurs et confrères a été utilisée par les responsables du Qatar pour déstabiliser plusieurs pays arabes, dont la Tunisie, la Libye, l’Egypte, le Yémen... Cette fois-ci, Imane a dit : «Basta, je ne peux plus continuer à participer à inciter à l’effusion de sang.» La journaliste s’est vu décerner le titre de «Meilleure journaliste présentatrice arabe» lors du Festival des médias arabes. En plus de présentatrice à Al Jazeera, Imane animait également le magazine Harvest of the day (Moisson du jour). Ce n’est pas seulement Imane qui a eu le courage de dire non avec un grand «N» aux dirigeants qataris. Avant elle, Loubna Chebli, l’autre beauté syrienne, a également dit la vérité à son employeur. «Mon pays est une ligne rouge à ne pas franchir», a déclaré Louna Chebli à ses patrons, au moment où Al Jazeera braquait ses caméras vers la Syrie. Cette dernière ne s’est pas arrêtée là. Elle a fustigé ses anciens patrons sur les écrans des télévisions syriennes. Louna a parlé du truquage des images dans les studios d’Al Jazeera et des ordres que les journalistes recevaient pour inciter les peuples à la rébellion et à la violence. Contrairement à certains journalistes qui continuent d’enflammer leur pays, Louna a déclaré je cite : «Ni l’argent et ni ma célébrité ne me poussent à trahir mon pays.» Avant ses propres journalistes, plusieurs dirigeants et haut responsables arabes ont accusé le Qatar d’avoir semé les troubles dans leurs pays. Le président tunisien Zine Al-Abidine Ben Ali, le colonel Mouammar Kadhafi, Hosni Moubarak, Ali Abdellah Salah du Yémen et Bachar El-Assad ont tous pointé du doigt les dirigeants du Qatar d’avoir fait exploser leurs pays par le biais de la diabolique chaîne Al Jazeera. La semaine dernière, c’est le président de la Mauritanie qui a fustigé le Roi du Qatar, en lui demandant d’arrêter le sale boulot qui a ébranlé les pays arabes. Le président yéménite a directement offensé les dirigeants du Qatar, lorsqu’Al Jazeera avait diffusé des images filmées en Irak et montrant la garde républicaine de Saddam Hussein battre violemment avec des matraques des prisonniers irakiens. «Regardez les images qui viennent de nous parvenir du Yémen», a déclaré le journaliste d’Al Jazeera. Dans la soirée et après que les Yéménites et les téléspectateurs ont tous constaté que ces vieilles images ont été filmées au Qatar, Al Jazeera s’est excusée en disant que c’était une erreur. Malheureusement, les dirigeants du Qatar n’ont pas encore présenté leurs excuses arabes, sur le sang qu’ils ont fait coulé à flot dans plusieurs pays du continent
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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 21:18
Par le biais de son effroyable arme «Al Jazzera», le Qatar a réussi à pousser les peuples de plusieurs pays arabes à se révolter contre leurs dirigeants.

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Déstabilisant jusqu’ici trois pays, à savoir la Tunisie, la Libye et l’Egypte, les gouvernants du Qatar ont braqué actuellement les radars et les caméras vers le Yémen et la Syrie. Dans l’attente de cibler d’autres pays, Doha transfert ses fonds vers l’Occident pour investir et financer plusieurs projets. Contrairement aux pays arabes où ils ont semé la haine, la violence et la discorde, les dirigeants qataris ont préféré placer leurs fonds au Japon, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis d’Amérique, en Allemagne, au Luxembourg et dans plusieurs autres pays occidentaux. C’est avec les fonds du Qatar que ces pays ont fait évoluer leurs économies surtout en ces périodes difficiles où la crise économique mondiale sévit. Ces derniers mois, le Qatar a choisi également la France pour y placer son argent. Après avoir acheté le Paris Saint-Germain, Doha décide de créer un fonds de 50 millions d’euros. Ces fonds seront destinés à financer des projets dans les banlieues de l’Ile-de-France, ont déclaré les Qataris. Même si personne ne pourrait refuser de l’argent surtout en ces périodes de crise, les Français acceptent mais s’interrogent sur le choix des banlieues ? La question demeure pour l’instant sans réponse dans l’attente d’y voir plus clair, lorsque le Qatar dévoile ses véritables intentions et objectifs. En revanche, les Qataris ne mettront pas un centime dans les caisses des pays où ils ont mis le feu aux poudres. En Libye, ils ont tout de même expédié des armes de guerre aux «Thouars» pour leur permettre d’écraser les «Kataïbs» pro-Kadhafi. Ces armes ont permis aux Libyens de se flinguer entre eux au moment où Doha a raflé l’argent du pétrole. Le Qatar ne donnera pas un sou aux Egyptiens, après avoir donné des promesses aux «révolutionnaires» de leur venir en aide après la chute du «Raïs». Le chef du gouvernement actuel l’a affirmé devant la presse, déclarant que leurs «amis» ont tourné le dos au peuple égyptien et n’ont pas tenu leurs promesses. C’est le même cas pour la Tunisie dont les caisses sont vides, qui n’a reçu également aucune aide de la part de ceux qui ont déstabilisé le pays.

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 20:24

Des islamistes proches du courant salafistes tentent d’imposer la charia par la force aux habitants de la ville de Sedjnane, dans la wilaya de Bizerte.

 

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Une exta-police dite chorta islamiya a été créée pour veiller à la stricte application de la charia. Des dizaines de citoyens ont été interpellés et agressés par ces milices avant qu’ils ne soient séquestrés à plusieurs endroits de la ville. Sedjnane est le premier «émirat islamique» dans le pays, ont écrit plusieurs journaux tunisiens. Dans une déclaration à la télévision tunisienne, un citoyen a déclaré que les salafistes ont fait main basse sur la ville. «Ils m’ont agressé avec un sabre», a-t-il ajouté, exposant sa main blessé aux caméras de la télévision. Deux doigts lui ont été sectionnés et il avait à la main plusieurs points de sutures et une grande épingle. «Le groupe qui m’a attaqué m’a rejoint à la salle d es urgences et m’a menacé de mort», a-t-il ajouté. Un autre citoyen s’est exprimé, à visage caché, indiquant que les barbus ont attaqué un propriétaire d’un salon de café qui n’avait pas abdiqué à leurs ordres. «Ils ont tout saccagé détruisant tout sur leur passage», selon lui. Plusieurs citoyens surpris avec une cigarette à la main ou en dehors de la mosquée pendant les heures des prière par la dite «police islamique» ont été interrogés avant d’être enfermés dans des lieux secrets. Les agressions, les intimidations et les arrestations ont obligé des habitants de cette contrée à fuir la ville alors que les autres ne savent plus à quel saint se vouer. «Nous avons téléphoné à la police de Bizerte et aux autorités mais personne n’est venu à notre secours», a déclaré Mohamed, entouré de plusieurs habitants. «Qui pourrez nous protéger, alors que le chef du gouvernement lui-même a déclaré que le 6e califat va prendre forme en Tunisie ?», a déclaré un autre citoyen. Les groupes salafistes activent au vu et au su de tous, menaçant de mort ceux qui tenteraient de se plaindre, selon plusieurs habitants. Selon les mêmes témoins, l’ensemble des jeunes filles de la ville ont été obligées d’enfiler le «hidjab», alors que les hommes ont été interdits de consommer des boissons alcoolisées ou de fumer des cigarettes. « Nous sommes prisonniers de ces groupes», a indiqué un autre habitant aux médias. La population vit dans la terreur et ne sait pas à qui se plaindre, a indiqué un autre habitant. Hier des éléments de l’armée venant des villes limitrophes ont fait une descente dans la ville, mais les éléments du groupe s’étaient déjà éclipsés. Selon les habitants de la ville, les salafistes se sont retirés dans les maquis avoisinants, situés sur les hauteurs de la ville. La situation à Sedjnane est préoccupante, selon les habitants de cette contrée, qui ne savent plus à qui s’adresser. Et ce n’est pas uniquement dans la ville de Sedjnane que les Salafistes tentent de s’imposer, plusieurs régions du pays sont sous le contrôle des islamistes, ont rapporté plusieurs canaux d’informations tunisiens.

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 20:37

«Mort aux apostats, mort aux juifs, mort aux ennemis de l’islam», c’est par ces slogans que des milliers d’islamistes ont accueilli le chef du parti palestinien Hamas en visite en Tunisie.

tunisie islam.png
Plusieurs autres chants et slogans qui donnent froid dans le dos ont été chantés par la foule nombreuse, incitant à la violence et appelant au meurtre contre ceux qu’ils qualifient d’ennemis d’Allah. A l’extérieur de l’aéroport, des dizaines de drapeaux, pancartes et banderoles de couleur noire, sur lesquels des écrits subversifs ont été brandis et placardés aux alentours. La Tunisie a non seulement changé de pouvoir mais également d’idéologie. Après avoir été pendant plus de 55 années un exemple de paix et de tolérance et ce, malgré l’état policier qui a géré le pays, la Tunisie vient de plonger subitement dans les profondeurs de l’intégrisme, de l’antisémitisme et de la violence. Jamais dans son histoire, la Tunisie n’a connu une telle recrudescence d’actes de fondamentalisme, de haine et de rejet de l’autre. Ce n’est pas uniquement la visite en Tunisie du chef de «Hamas» qui a excité les partisans du courant islamiste ; cet état de fait est présent dans la rue, les mosquées et même dans les universités. Le langage de paix et de fraternité d’antan a subitement changé et s’est transformé en slogan fondamentaliste, incitant à la haine, au racisme et à la violence. La sécurité s’est détériorée et même les Tunisiens ne se sentent plus en sûreté même chez eux. Depuis son indépendance, la Tunisie était une terre où vivaient en paix musulmans, chrétiens, juifs, bouddhistes, athés etc. Les résidants et les visiteurs de la Tunisie avaient les mêmes droits que les Tunisiens et ce, quelles que soient leurs origines, leur race ou leur appartenance ethnique ou religieuse. La sécurité régnait dans l’ensemble de son territoire, ce qui a fait de la Tunisie le premier pays convoité par des milliers de touristes venant des quatre coins du monde. Mis à part le tourisme, la Tunisie ne disposait pourtant ni de pétrole ni de gaz ni d’aucune autre richesse. Malgré cela, le pays n’a jamais connu de crise économique. Les bateaux et les barques étaient exclusivement réservés aux voyageurs, plaisanciers ou aux pécheurs. Ils n’ont jamais servi aux «harraga» qui, au moyen de ces embarcations de la mort fuient leur pays. C’est le même cas pour les résidants étrangers qui ont fait et continuent de faire leurs valises. Même les touristes ont boudé la Tunisie, ce qui a influé sur la situation économique pays. L’instauration d’une véritable démocratie et l’amélioration du pouvoir d’achat étaient les principaux objectifs des Tunisiens après ledit «printemps arabe». Malheureusement, ce n’était pas le cas, le rêve s’est transformé en cauchemar pour les Tunisiens qui ne reconnaissaient plus leur pays.

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 21:27
Un homme s’est immolé par le feu à Gafsa en marge de la visite de travail qu’effectuaient 3 ministres dans la région.
immole par le feu.jpgL’homme qui poursuivait son sit-in devant le siège du gouvernorat a demandé en premier temps de parler à la délégation ministérielle mais aucune réponse ne lui a été signifiée. C’est à ce moment-là qu’il s’est aspergé d’essence avant de mettre le feu, selon des témoins. Brûlé au 3e degré, Amar Gharsala, âgé de 38 ans et père de trois enfants, se trouve dans un état critique à l’hôpital de Ben Arrous où il a été évacué. Après son immolation, des affrontements ont éclaté entre des jeunes et les forces de l'ordre. Le calme est revenu à la ville mais aucune information n’a filtré sur les blessés et sur les arrestations. Les manifestants de la région dénoncent les procédures de recrutement au niveau de l’entreprise des mines de phosphates à Gafsa, qu’ils qualifient d’injustes. «La situation est très inquiétante et risque de dégénérer», selon un syndicaliste local. La délégation ministérielle qui s'est rendue à Gafsa a été accueillie par des huées et des injures de la part des manifestants. Il y a exactement une année, Mohamed Al-Bouazizi s’est suicidé par la même manière provoquant une révolution en Tunisie et la chute du régime de Ben Ali. Contrairement à Sidi Bouzid et Al-Bouazizi, Gafsa et Amar Gharsala ne provoqueront pas une deuxième révolution et ce, même si la manière et les causes sont identiques à savoir l’immolation et la «hogra».
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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 21:25
Le nombre des détenus en souffrance dans les geôles des ex-rebelles avoisine les 10 000 personnes selon des sources non-gouvernamentales.
prisonnier libye.jpg
Parmi ces prisonniers se trouvent également des femmes et même des vieillards, selon la même source. Les organisations des droits de l’homme ont ajouté que les prisonniers en question sont détendus par les anciens rebelles dans des cellules collectives. Arrêtés avant et après la chute du pouvoir d’El-Kadhafi, ces prisonniers sont détenus sans avoir fait l’objet d’aucune procédure judiciaire. Des milliers de personnes ont été placées «dans une soixantaine de centres» contrôlés par des rebelles libyens. «Dispersés sur tout le territoire du pays, ils ne sont absolument pas adaptés à la détention de prisonniers.» Accusés d’être d’anciens mercenaires au service de l’ancien dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, la plupart des prisonniers sont détenus depuis fin août dernier. Selon l’organisation Sawasiya, les détenus de ces «prisons» sont soumis à de mauvais traitements : coups de bâtons, séances d’électrochoc, brûlures de cigarettes... D’après les militants des droits de l’homme, cette attitude envers les prisonniers résulte du sentiment de vengeance nourri par les rebelles à l’égard des partisans de l’ex-leader libyen Mouammar Kadhafi. Ces détenus, dont certains sont originaires d’Afrique sub-saharienne, ne bénéficient d’aucun processus judiciaire. Et pour cause, les autorités libyennes n’ont pas encore mis en place de système capable de les juger. En novembre 2011, l’ONU a publié un rapport faisant état de plusieurs violations des droits de l’homme en Libye. Le document a notamment relaté que certains prisonniers détenus dans le pays étaient soumis à la torture et à des mauvais traitements. Seuls quelques prisonniers dont les parents auraient versé de l’argent aux chefs rebelles et aux geôliers ont été relâchés. Les journalistes et les organisations des droits de l’homme n’ont pas été autorisés à visiter ces geôles. Pour l’instant, seul un correspondant d’Al-Jazzera a été autorisé à interroger quelques prisonniers réunis dans une grande salle dont un vieillard qui avoisine les 80 ans.
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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 21:23
L’émir du Qatar a quitté la Mauritanie bredouille et n’a pas été raccompagné par le président Mohamed Abdelaziz à l’aéroport. Même les ministres et les hautes personnalités mauritaniens ainsi que la télévision d’Etat n’étaient pas présents au départ de l’émir.
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Photo : « les affaires intérieures du pays est une ligne rouge à ne pas franchir » semble dire le Président Mauritanien à son hôte.     
C’est un «dégage» indirect qui a été signifié au cheikh Ahmed Benkhelifa, a estimé la presse mauritanienne. Pourtant, la visite a bien débuté même si des centaines de Mauritaniens et des militants de partis politiques, pro-Mouamar Khadafi et pro-Bachar Assad, ont manifesté à l’aéroport en protestation à sa venue. Le tapis rouge a été déroulé à l’émir du Qatar et c’est le président mauritanien en personne en compagnie d’une forte délégation qui a accueilli son hôte à l’aéroport de Nouakchott. Des discussions entre les dirigeants des deux pays ont été entamées et ont été suivies par la signature de plusieurs conventions et mémorandums d'entente en faveur de la promotion de la coopération bilatérale. Selon l’agence officielle mauritanienne, les deux parties ont procédé à la signature de 13 conventions dans les différents domaines, en plus des échanges d'idées et l'examen de la situation mondiale actuelle avec pour objectif fondamental la concentration sur la promotion et la diversité des relations bilatérales. Selon le même canal d’information officiel, la situation dans le monde arabe de façon général, y compris la Syrie, a été également discutée. C’est justement au cours de cette entrevue mettant aux prises le Président mauritanien et son hôte que tout a basculé, selon des sources dignes de foi. L’émir du Qatar aurait demandé au Président mauritanien de procéder à des réformes démocratiques et de négocier avec les islamistes pour éviter à son pays de connaître un scénario similaire à la Tunisie, Libye ou la Syrie, ont ajouté les mêmes sources. Cet état de fait n’a pas été apprécié par le président mauritanien, qui a fait savoir à l’émir que l’ingérence dans les affaires intérieures de la Mauritanie est une ligne rouge à ne pas franchir. Ne s’arrêtant pas là, il aurait même fait savoir directement à l’émir que par le biais d’Al-Jazzera, lui-même était à l’origine des soulèvements qui ont ébranlé les pays arabes, ont écrit plusieurs journaux mauritaniens. Toujours et selon plusieurs canaux d’informations, des prises de bec ont opposé les deux chefs d’Etat avant que l’émir du Qatar ne quitte le palais présidentiel, escortait par les services de sécurité mauritaniens en direction de l’aéroport, sans pour autant qu’il ne soit accompagné par Mohamed Abdelaziz. La télévision d’Etat n’a pas couvert le retour de l’émir et il est de même pour les hautes personnalités mauritaniennes qui étaient absentes à l’aéroport. C’est un «dégage» indirect qui a été signifié à l’émir, a estimé la presse mauritanienne qui ont évoqué cet incident. En somme, le président mauritanien n’est pas le seul qui a accusé l’émir du Qatar et Al-Jazzera d’être à l’origine dudit «Printemps arabe». Les ex-dirigeants de la Tunisie, Libye, Egypte, Yémen et Syrie ont tous accusé le Qatar d’avoir programmé et mis en exécution les soulèvements et les violences qui ont ébranlé leurs pays
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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 21:18
Le nombre des erreurs médicales augmente de jour en jour, faisant de plus en plus de victimes. Chaque année, des centaines de cas de décès et des handicaps physiques sont enregistrés sur le territoire national.

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Cet état de fait a jeté la psychose et la suspicion chez les citoyens, craignant de subir la plus modeste opération chirurgicale. En cas d’erreur médicale, les médecins sont-ils coupables ? En l’absence de bilan officiel, le bouche à oreille parlent de milliers de cas à travers l’ensemble des régions. Les dossiers déposés jusqu’à aujourd’hui sur la table de la justice se comptent par dizaine. Le nombre des cas des victimes en litige avec les médecins spécialistes est deux fois plus selon des représentants de cette catégorie de personne. Les parents des personnes décédées ou paralysées à vie demandent à être indemnisés. C’est le même cas pour ceux qui ont perdu la vue à vie à la suite d’erreur médicale. Nous ne pouvons pas citer tous les cas qui nous ont été déclarés par les parents et proches des victimes. Ecoutant Salim : «Avant de pratiquer une opération chirurgicale, le spécialiste était tenu de dire toute la vérité à la famille ou au patient, plus particulièrement de la gravité de l’intervention. Le chirurgien a non seulement commis une erreur médicale sur mon fils mais il a récidivé en recommençant à quatre reprises l’opération mais sans succès. Après avoir consulté d’autres spécialistes, il m’a été répondu que le praticien en question était incompétent pour effectuer une telle opération car d’après eux, ce n’était pas sa spécialité. J’ai tapé à toutes les portes en vain, maintenant j’ai déposé un dossier en justice et j’attends». C’est le même cas pour Monsieur Sid qui nous informe je cite : «Auparavant je voyais très bien mais j’avais mal à l’œil gauche. Après examen, il m’a été conseillé de subir une opération chirurgicale pour extraire selon eux, de l’eau qui se trouvait dans mon œil gauche. Après l’opération, mon œil s’est refermé complètement et je ne vois plus rien». Ce dernier a ajouté qu’il regrettait énormément d’avoir subi cette intervention et qu’il ne savait pas ce qu’il devait faire. «Mon mari a travaillé toute la matinée avant de se rendre à son rendez-vous à l’hôpital pour subir une opération de la vésicule. Après l’intervention, mon frère n’a pas dit un seul mot avant de décéder» a déclaré Madame Laamaria. Les médecins à l’origine de ces «erreurs» se défendent, déclarant que la médecine n’est une science exacte. En conséquence, ils réclament une dépénalisation de l’erreur médicale. La justice devrait prendre en considération également les conditions et moyens avec lesquels les praticiens exercent leur métier. Les médecins algériens sont parmi les meilleurs du monde, selon un professeur en la matière. «Vous n’avez qu’à vous renseigner auprès de nos confrères Français et Canadiens et vous aurez des confirmations», ont-ils martelé. Ce n’est pas l’avis des médecins algériens qui trouvent que l’impunité ne doit pas s’appliquer simplement sur les négligences même si toutefois la responsabilité du médecin est engagée. Les victimes quant à eux ne l’entendent pas de cette oreille, demandant des réparations. Ces derniers trouvent que les médecins qui ont commis des erreurs médicales doivent en subir les conséquences. Selon certaines sources qui restent à confirmer, le ministère de la Justice aurait pris la décision de créer un service spécial, uniquement pour traiter les cas des personnes victimes des erreurs médicales. Nos tentatives pour prendre attache avec le ministère de la Santé et de la Population sont restées vaines.
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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 20:36
En cette période glaciale, des êtres humains sans domiciles fixes vivent dans la rue à la clémence de la dureté du temps. Privés d’un toit, ces malheureux s’abritent contre les murs des mosquées, les portes des grandes surfaces et se cachent dans les caves des bâtiments pour échapper aux vents violents aux pluies diluviennes et aux chutes de neige. C’est un véritable « SOS» que lancent les SDF en direction des autorités du pays.   

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 Photo : Comment peut-on laisser dehors des êtres humains lorsque la température est inférieure à Zéro ?     
En effet, des vieillards, des femmes des jeunes, des enfants et des malades mentaux se trouvent sans abri et vivent dans la rue. Pendant la journée, ces malheureux essayent de trouver la chaleur dans les cafés maures et les grandes surfaces pour les hommes et dans les « Hammams» pour les femmes. Indésirables par les clients en raison de leurs odeurs, ils seront à chaque fois mis à la porte par les propriétaires de ces lieux. Le grand cauchemar commence par cette catégorie de personnes à la tombée de la nuit. Les magasins baissent les rideaux, les autres établissements aussi et chacun rentre chez soi, laissant ces malheureux seuls dans la rue. Certains passants essayent de venir en aide à ces misérables en appelant la protection civile avec leur portable, mais la réponse de leur interlocuteur est décourageante. «Ok, on peut intervenir pour évacuer le SDF, mais dites nous où voulez vous qu’on l’emmène ?». Nous avons donnés ici, la réponse que donnent les agents de la protection civile. Pour sauver ces êtres humains, la prise en charge de ces personnes est plus que nécessaire.  Placés provisoirement les individus accompagnée des enfants dans des chambres d’hôtels jusqu’au mois de mai est une initiative louable, que pourrait prendre les services de communes ou de la direction de l’action sociale. Pour les hommes ou les femmes seuls, ils pourraient être hébergés dans les autres établissements réservés aux personnes âgées. Enfin, en collaboration avec les services de sécurité, les autorités locales de wilaya, de Daïra ou des communes, des salles de gymnases pourraient accueillir des sans abris pendant la nuit et les jours fériés. En sommes, la prise en charge de ces malheureux est avant tout un acte humanitaire car dans cet état de fait, pourrait être considéré comme étant une «Non assistance en danger».
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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 18:27
Les Algériens ne sont pas restés indifférents face aux poursuites judiciaires engagées à l’étranger contre le général Khaled Nezzar, l’ex-ministre de la Défense nationale.  
Photo « Monsieur le Président, ne vous inquiétez pas, nous sommes là, l’Algérie ne reviendra pas un Afghanistan bis ». aurait dit le Général Khaled Nezzar au Président Chadli   
A travers les dizaines de correspondances et des courriels envoyés à notre rédaction, les Algériens ont apporté leur soutien indéfectible à l’ex-ministre de la Défense et à l’ensemble des forces de sécurité. «Nous sommes tous des Khaled Nezzar» ont-ils indiqué. En effet, les Algériens n’ont pas du tout apprécié les poursuites judiciaires engagées contre l’ex-ministre de la Défense à l’étranger. A travers leurs courriers et courriels, les Algériens ont indiqué je cite : «L’armée et l’ensemble des forces de sécurité n’ont fait que répondre à l’appel de détresse lancé par le peuple algérien». Sur les écrits nous pouvons lire : «C’est parce que nous avons vu que le pays était à bord du précipice et que nos vies étaient en danger que nous avons demandé l’intervention de forces de sécurité». L’arrêt du dit processus électoral de 1992 était salutaire et pour les Algériens et pour l’Algérie, ont-ils ajouté. La majorité des courriels indiquent que les dirigeants de l’ex-FIS dissous ont tenté un coup d’Etat à travers les «urnes» visant à renverser la République pour instaurer un état théocratique. Les archives existent encore et parlent d’ellesmêmes, les dirigeants et les partisans de l’ex-parti dissous étaient des combattants et non pas des militants politiques, ont-ils expliqué. Qui ne souvient pas des menaces proférées et des agressions contre les jeunes filles sans «hidjab» et contre les propriétaires des salons de coiffures, des salles de cinéma, des cafés mixtes etc., se sont interrogés les auteurs des écrits. Ces derniers ont ajouté, que face aux agressions, menaces, intimidations et insultes, le peuple algérien n’a trouvé autre que d’interpeller les forces de sécurité, seule institution en mesure de les protéger et de sauver le pays. A travers leurs messages les Algériens ont également donné des récits sur la mise à nu du complot préparé en Algérie et financé à partir de l’étranger, ont-ils indiqués. A ce sujet, ils ont ajouté, qu’après avoir été démasqués, les éléments de l’ex-FIS ont commencé à attaquer les éléments des forces de sécurité. Sur l’un des courriers ne pouvons lire : « Des milliers de militants ont fini par rejoindre les maquis déclarant la guerre aux forces de sécurité et au peuple algérien, qui les a rejetés. Pas besoin de remuer encore le couteau dans la plaie, c’est un véritable génocide qui a été perpétré par les GIA, AIS, GSPC et autres groupes armés, contre le peuple algérien. Les rescapés du massacre du village de «Ramka» peuvent en témoigner, plus de 1 100 citoyens ont été égorgés en une seule nuit. Même les animaux n’ont pas échappé à la barbarie et furent massacrés par les groupes armés islamistes». Dans leurs conclusions, les Algériens ont ajouté, je cite : Si les forces de sécurité ou Khaled Nezzar, devraient êtres poursuivis en justice, il faudrait également incriminer le peuple algérien, car nous sommes tous des Khaled Nezzar, ont-ils conclu.

 

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