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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 13:37
Premier pays victime de la barbarie des fanatiques : L’Algérie accusée de soutenir le terrorisme

Des informations rapportées par plusieurs sites indiquent qu’un rapport qui aurait été établi par les services de renseignements des Etats-Unis, accusent plusieurs hauts fonctionnaires algériens de soutenir le terrorisme. Cet état de fait a jeté l’indignation, la colère et la consternation des Algériens, refusant de tels comportements.



Photo : L'Algérie est le premier pays, victime de la barbarie des fanatiques.

Selon le bulletin d’information de la CCI, des hauts fonctionnaires algériens dont l’actuel ambassadeur en Arabie Saoudite auraient des liens avec des groupes terroristes islamistes. Le rapport qui a donné des noms de certaines personnalités algériennes a ajouté que ces derniers seraient en contact avec le groupe armé de Daach dans le but d’instaurer un état théocratique «Douala islamiya» en Irak. En plus de six Algériens dont l’ambassadeur Algérien à Ryad, un autre Algérien à savoir le chef de la délégation de la Ligue arabe à l’Union européenne se trouve également sur cette liste. Ce dernier qui était président d’un chef parti islamiste en Algérie a occupé auparavant les fonctions d’ambassadeur dans un pays du Golfe. Interrogé à ce sujet, l’ambassadeur irakien, à Alger, n’a pas confirmé et n’a pas également infirmé les informations relatives au soutien de personnalités algériennes aux groupes terroristes. Les deux personnalités citées sont issues du mouvement islamiste Ennahda. Le chef de la diplomatie irakienne en Algérie a indiqué que les services de renseignement algériens sont en mesure de vérifier l’authenticité des informations inclues dans le rapport qui aurait été établi par les États-Unis. «Ces données pourraient être véridique et pourraient également être fausses», a ajouté l’ambassadeur irakien à Alger. Cependant, le premier chef de la représentation irakienne à Alger a confirmé que le rapport a été élaboré par les services de renseignement américains. Au sujet du soutien qui aurait été apporté par les hauts fonctionnaires aux groupes terroristes, le rapport ne donne pas de détails. Evoquant l’attaque du groupe de Daach dans son pays, le président irakien, Nouri Maliki, a accusé ouvertement l’Arabie Saoudite et certains pays arabes mais sans les citer. L’accusation dont font l’objet des personnalités algériennes sont vraiment graves dont la mesure de la vraisemblance. S’agissant de représentants officiels de l’Algérie, ce ne sont pas uniquement les cadres eux-mêmes qui sont pointés du doigt mais le pays. Ces accusations n’ont pas laissé indifférents les Algériens qui ont dénoncé cet état de fait, indiquant que l’Algérie est le premier pays qui a souffert des affres du terrorisme et que le combat jusqu’à aujourd’hui continue. Certains ont même appelé les plus hautes autorités de l’Etat à ouvrir une enquête à ce sujet pour mettre la lumière sur cette affaire. «L’Algérie ne doit en aucun cas rentrer dans le jeu de ceux qui s’autoproclament être des représentants des sunnites ou des chiites. Comme nous l’avons donné dans notre précédente édition, les dernières rencontres de Ahmed Ouyahia avec des ex-dirigeants du parti dissous n’a pas été du goût d’une grande partie du peuple algérien. Ces derniers ont indiqué qu’il est inacceptable que l’Etat déroule le tapis rouge aux personnes à l’origine de la mort de plus de 200 000 Algériens. Nos interlocuteurs se sont interrogés en indiquant, ce qui suit : «Depuis quand un criminel est considéré comme une personnalité ?, nous n’accepterons jamais que notre pays soit accusé de terrorisme alors que c’est le peuple algérien qui était la première victime», ont-ils déclaré. Ces derniers ont également ajouté que l’Algérie a combattu le terrorisme dans le passé et continue aujourd’hui à le faire et ne cessera jamais de lutter contre ce fléau jusqu’à son éradication définitive. Quant à la guerre qui met aux prises les sunnites et les chiites, nos interlocuteurs ont répondu, je cite: «L’Algérie est représentée par un Etat républicain, qui entretient de bonnes relations avec les pays du monde entier, conformément aux lois des Nations unies». En somme, il semble que la nomination de quelques personnalités issues des mouvements islamistes dans des différents postes à l’étranger a porté préjudice à l’Algérie. Quelle sera alors la réplique des «gendarmes» de ce monde, si toutefois des portefeuilles de souveraineté seront attribués à des hauts cadres de partis islamistes ? Afin de pallier à toute éventualité, l’Etat est appelé à revoir sa copie en ce qui concerne le champ politique en Algérie.

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