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23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 20:07
  Algérie : Une ex-cadre de l’Algérienne des eaux réclame sa réhabilitation

Cliquez pour Lire l'article en PDF sur le journal "La Nouvelle République" Page :

http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2016-03-24/lnr.pdf

La dernière déclaration du secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saïdani, appelant à la réhabilitation des cadres victimes d’injustice, a redonné un nouvel espoir à plusieurs hauts fonctionnaires et même à des commis de l’Etat de cette catégorie.

C’est le cas de cette ex-cadre des finances qui, s’appuyant sur un nouveau élément signé par les membres de la commission de discipline, réclame sa réhabilitation. L’intéressée a indiqué qu’elle avait exercé au niveau de l’Algérienne des eaux et aurait été licenciée de son poste abusivement en raison d’une simple absence, après 26 ans de service. Après avoir totalement baissé les bras, elle reprend aujourd’hui espoir en écrivant au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, réclamant son intervention dans le but qu’elle soit réhabilitée et rétablie dans ses droits. Dans un courrier adressé au Premier ministre dont des copies ont été distribuées à la presse, la dame en question a indiqué qu’elle a été abusivement licenciée après avoir exercé plus de 26 ans au niveau de l’Algérienne des eaux, unité de Khenchela. «Ils ont réussi à se venger de moi, me mettant à la porte, uniquement parce que j’ai eu le courage de dénoncer un détournement de fonds», a fait savoir l’intéressée dans sa correspondance. Cette dernière a ajouté qu’en sa qualité de première responsable des finances et de comptabilité, elle n’a fait que son devoir de saisir ses supérieurs, qui à leur tour ont porté l’affaire devant la justice. Une condamnation à la prison ferme a été prononcée par le tribunal à l’encontre de l’un des accusés mais certains autres impliqués dans la même affaire ont réussi à sortir indemnes, a-t-elle fait savoir. Poursuivant son récit, l’intéressée a expliqué que cet état de fait lui a coûté très cher, du moment qu’elle avait été arbitrairement licenciée. Dans son courrier, l’ex-cadre a fait savoir qu’au cours de sa longue carrière, elle n’a jamais été condamnée, accusée ou impliquée dans des affaires de malversation ou autres. «Je n’ai même pas un avertissement dans mon dossier», a-t-elle écrit. «Pour se venger de moi, une faute professionnelle à savoir absence, a été inventée par mes adversaires», a-t-elle fait indiqué. Au sujet de son absence de son poste, l’intéressée a indiqué qu’elle avait demandé et obtenu des congés annuels cumulés en plus d’une mise de disponibilité. «N’ayant pas achevé mes soins, j’ai été dans l’obligation de déposer une nouvelle demande de congé sans solde ou éventuellement une seconde mise en disponibilité», a-t-elle ajoutée. Cette dernière, qui a indiqué que sa demande est non seulement restée sans suite mais fut licenciée sans qu’au préalable ne soit informée. «Cet état de fait a été exécuté délibérément afin de me priver de mes droits de recours», a-t-elle fait savoir. L’ex-cadre a affirmé dans sa correspondance qu’elle aurait fait l’objet d’un pitoyable règlement de compte de la part de ses adversaires qui ont saisi cette occasion pour se venger de sa personne. S’adressant au Premier ministre, l’ex-première responsable des finances a indiqué que les membres de la commission de discipline, qui auraient statué sur son cas, s’en sont par le biais de plusieurs communiqués «lavés les mains». Une copie du dernier communiqué des membres du syndicat a été jointe au courrier et une deuxième a été remise à la presse. Le document en question (si effectivement s’avère authentique) blanchit entièrement la chef de service mais en revanche, accable les auteurs de son licenciement, du moment qu’il confirme la thèse du règlement de compte. Toujours et selon le courrier adressé au Premier ministre, l’ex-cadre n’a pas manqué de faire savoir que les requêtes envoyées par ses soins aux responsables de l’Algérienne des eaux sont restées, selon elle, lettre morts. «J’avais beaucoup d’espoir en apprenant que des commissions d’enquête ont été dépêchées à mon sujet», a-t-elle fait savoir. Cette dernière a ajouté à ce sujet qu’elle n’a même pas été convoquée pour être entendue et aucune suite ne lui a été donnée. Toujours et au sujet de ces enquêtes, l’ex-cadre a écrit qu’un membre du syndicat de l’entreprise lui a fait savoir, je cite : « Qu’est-ce que vous attendez des membres de ces commissions qui malgré leurs frais de missions, ils sont totalement pris en charge par l’entreprise et ne repartent pas les mains vides ?» L’ex-cadre a conclu son courrier en demandant au Premier ministre d’intervenir sur son cas afin qu’elle soit réhabilitée et pour que justice soit faite. Pour en savoir plus sur cette affaire, nous avons à plusieurs reprises tenté de joindre le directeur général de l’Algérienne des eaux, en vain. «Le directeur général est constamment en réunion ou en déplacement», nous a-t-on répondu au niveau de son secrétariat

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