Les mis en cause ont été présentés au tribunal sous une forte escorte policière. Les membres de la cellule dont deux de nationalité Libanaise, dix huit Egyptiens, cinq palestiniens et un soudanais sont accusés de préparer des actes terroristes en Egypte visant à déstabiliser le pays. Le Hezbollah a nié auparavant que le groupe avait l’intention de nuire à la sécurité de l’Egypte. Selon un responsable du Hezbollah, les autorités Egyptiennes ont procédés à l’arrestation d’un seul de ses militants. Ce dernier était en relation avec 10 autres personnes, chargées d’acheminer les armes à la bande de Gaza, selon le même porte parole. Devant le tribunal, les mis en causes ont niés en bloc les faits qui leurs ont été reprochés. Dans sa plaidoirie, le Ministère public a visionné des images vidéo démontrant les lieux utilisés par le groupe, le matériel et les ceintures d'explosives retrouvés en sa possession. Les avocats des accusés ont demandé la relaxe pour leurs clients pour manque de preuves concrète. Après avoir retiré, le tribunal est revenu pour donner le verdict à savoir : six à vingt cinq ans à l’encontre des membres de cette cellule dont deux se trouvent en fuite. Les peines prononcées ne pourraient pas être contestées ou faire l’objet de cassation. Seul, le Président de la république est en mesure de confirmer, alléger où faire rejuger, les accusés devant un autre tribunal.
Abderrahmane Hakkar