Ces deux courageuses femmes ont vécue la barbarie des malfaiteurs à Hassi Messaoud. Le visage découvert, elles demandent aux autorités de punir sévèrement les agresseurs
Selon des témoignages recueillis auprès des victimes, les agresseurs repèrent les quartiers et les maisons à attaquer pendant la journée. Une méthode utilisée par les sanguinaires Islamistes dans le carnage de Bentalha et dans plusieurs autres régions. Toujours et selon les mêmes témoignages, les agresseurs fracassaient les portes d’entrées avant de se jeter sur leurs victimes comme des fauves. La mort dans l’âme, les victimes racontent l’horreur, soulignant que même les pleurs et les cris des enfants et les supplices des vieillards, ne font pas reculer les assaillants. Sous la menace des couteaux et d’autres objets tranchants, ils agressèrent physiquement et sexuellement les femmes avant de les délester de leurs argent et bijoux, ont raconté les victimes. Ces dernières ont indiqué que certains assaillants n’ont pas manqué de filmer les horribles scènes à l’aide de leurs téléphones portables. Avant de repartir les agresseurs lancent des insultes obscènes à leurs victimes, les menaçant de mort si toutefois, elles osent déposées plainte ont-elles conclu. Plusieurs femmes ont bravé la peur en allant quand même déposer plainte au niveau des commissariats, mais en vain. Pour absence de preuves, les plaintes restent sans résultat et même les voisins refusent de témoigner par peur de représailles ont conclu les victimes. Pour justifier leur sale boulot, les lâches agresseurs accusent les femmes de s’adonner soit à la prostitution où soit d’avoir créé de lieu de débauche. Ok, imaginons que cela est vrai, en qualité de qui et de quel droit, ces bandits se permettent de demander des comptes à autrui ? Qui sait, que ces femmes sont peut-être plus propres que les mères, sœurs ou épouses de ces scélérats ? Ces lâchent, acceptent-ils, que d’autres personnes aillent faire la même chose à leurs mères, sœurs où épouses ? De toute manière, afin de mettre un terme à ces criminels, l’état est appelé à frapper fort et d’une main de fer.
Abderrahmane Hakkar