Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 20:03
Algérie : «Nous sommes tous Kamel Daoud»

Lire l'article sur les pages du journal page 2 :

http://www.lnr-dz.com/

L’appel au meurtre d’un chef des Salafistes à l’encontre d’un confrère n’a pas laissé indifférents les journalistes algériens que ce soit en Algérie où établis à l’étranger. En réaction à cet état de fait, les journalistes algériens ont dénoncé des propos haineux, les qualifiant de «criminels».

Sur la photo Abdelfattah Hamadache : Ces fanatiques qui empoisonnent la vie des Algériens. Ils demeurent un véritable danger pour la sécurité et la sérénité du pays.

En plus de leur soutien inconditionnel et indéfectible à leur collègue, les journalistes ont indiqué, je cite : «Nous sommes tous Kamel Daoud» ont-ils indiqué. En effet, l’écrivain et journaliste algérien Kamel Daoud a fait l’objet de menace de mort proférée par ledit «Cheikh», un certain Abdelfattah Zaoui Hamadache. Après un long séjour en Arabie Saoudite où il a été formé dans l’école du Wahhabisme, cet individu est rentré en Algérie pour mettre en application la théorie des intégristes. De plateau de télévision à un autre, cet individu ne rate aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur le pouvoir en Algérie, réclamant l’instauration d’une «douala islamiya» dans le pays. Ne s’arrêtant pas là, ledit «Cheikh» s’interpose à n’importe quel événement qui ne marche pas avec sa désastreuse idéologie en Algérie. Lors de la visite du président égyptien en Algérie, il a fallu l’intervention des forces de sécurité pour le dégager de la route alors qu’il tentait d’inciter les citoyens à la rébellion. Cette fois-ci, l’inculte est allé très loin et ce, en appelant au meurtre à l’encontre de notre confrère Kamel Daoud. Il est reproché au journaliste d’avoir tenu des déclarations anti-islamiques lors de l’émission sur la chaîne de télévision française France 2 du 13 décembre dernier à l’occasion de l’émission «on est pas couché». Pour se venger, il a appelé à travers sa page Facebook à l’assassinat du journaliste, le qualifiant de mécréant. En réplique, le journaliste a indiqué qu’il n’est pas surpris des déclarations de ce cheikh ou de ces acolytes. «C’est l’impunité qui est à l’origine de ces «fatwas» lancées par des fanatiques, appelant au meurtre». Les appels à la violence et au meurtre des intégristes islamistes à l’encontre des intellectuels, artistes et hommes politiques n’ont jamais cessé. N’importe quelle personne qui ne partage pas l’idéologie de ces intégristes est considérée comme un mécréant par ces incultes qui ne rêvent que faire revenir l’Algérie au moyen- âge. De toute manière, ce n’est pas ce «Cheikh» ou autre personne qui devraient faire taire les journalistes algériens. Les hommes de la plume que ce soit homme ou femme ont donné plus d’une centaine de martyrs pour la liberté d’expression. Ils ont appris par cœur la citation de feu Tahar Djaout qui disait : «Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs, alors parle et meurs». Ainsi nous disons à ceux qui croient nous faire peur «dezzou Maahoum» qui veut dire : «Poussez avec eux».

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 19:56
Algérie : Un ex- Maire assassiné par un groupe terroriste à Tébessa

Lire l'article en PDF sur le journal :

http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-12-11/lnr.pdf

Un groupe terroriste a assassiné l’ex-président de l’Assemblée populaire communale de Stah Gentis, daïra d’El-Ogla, wilaya de Tébessa. Selon des sources dignes de foi, la victime a été criblée de balles au niveau de son domicile par des individus armés avant de prendre la fuite vers une direction inconnue.

Selon les mêmes sources, le groupe terroriste a profité de la nuit, du vent violent et des chutes de neige qui se sont abattues sur la région pour accomplir leur sale méfait. Après avoir tapé à la porte de son domicile, le groupe armé, qui certainement connaissait la victime, a ouvert le feu sur lui à bout portant. Touché par plusieurs balles, l’ex Maire de la ville de Stah Guentis est décédé sur place, a-t-on appris. Alertés, les forces de sécurité sont arrivées sur les lieux mais les criminels avaient déjà quitté les lieux. Le corps sans vie de M. Aouine S. dont l’âge avoisine les soixante ans a été évacué et fut déposé à la morgue de l’établissement public hospitalier (EPH) de Chéréa. Selon des sources qui restent à confirmer, les terroristes l’auraient assassiné par vengeance et ce, pour avoir refusé de les soutenir. Les groupes terroristes islamistes qui activent dans la région de Tébessa réclament toujours de l’argent aux personnes aisées, commerçants ou des personnalités. N’importe quelle personne qui refuse de payer cet argent qui représente une sorte d’impôt pour lesdits «moudjahidine» terroristes serait exécutée. La réclamation des sommes d’argent et toujours suivie par des mises en garde par les criminels à l’encontre de leurs victimes, les menaçant de les exécuter si toutefois ils s’aventurent à les dénoncer. Malgré les efforts de forces de sécurité, plusieurs groupes armés islamistes continuent d’activer dans la région de Tébessa, Khenchela, El-Oued, Batna et Biskra. Même s’ils vivent dans les maquis, les terroristes islamistes sont toujours bien informés par leurs acolytes qui résidaient en milieu urbain. En plus du recrutement et de la propagande, les cellules dormantes sont chargées de tenir informés les «djihadistes» sur les déplacements des forces de sécurité, journalistes, personnalités politiques de certaines partis et sur les personnes jugées pro-pouvoir

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 10:16
Après le viol supposé d’une femme dans un commissariat de police à Constantine(Algérie ) : Le général Hamel interpellé pour procéder à la «Purification» de ce corps d’état

Lire le papier en PDF sur le journal Page 03 : http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-12-04/l...

Le viol supposé d’une femme dans les locaux de la 5e sûreté urbaine à Constantine a suscité l’indignation, la consternation et la colère des habitants de la ville du vieux rocher. Un officier et un agent de police ont été placés en détention provisoire par le magistrat instructeur chargé de l’enquête près le tribunal de Mila, a-t-on appris auprès d’une source autorisée. Selon des sources dignes de foi, la femme en question aurait été interpellée par l’officier chargé d’assurer la permanence de nuit. hamel sureté de wilaya

Le général-Major Abdelghani Hamel, directeur général de la sureté nationale Elle fut conduite au 5e arrondissement à la suite d’une altercation avec des individus alors qu’elle aurait été en état d’ivresse publique et manifeste. Nous ne savons pas encore si les adversaires de cette jeune femme ont déposé plainte. De toute manière, dans des cas similaires, la personne interpellée devrait normalement être placée dans une cellule de dégrisement et ne devrait être libérée que lorsqu’elle redevienne sobre. La personne, en question, pourrait également être relâchée en présence d’un proche parent qui se porterait garant de la ramener chez elle. Dans l’affaire précitée, l’officier de permanence aurait dû appeler l’époux de la dame, qui sera chargé de l’accompagner à son foyer. La dame sera convoquée ultérieurement pour répondre de ses actes devant la justice. Malheureusement, ce ne fut pas le cas, la femme a été contrainte de passer la nuit au niveau du siège de la 5e sûreté urbaine et n’a été libérée que le lendemain, a-t-on appris. Toujours et selon les mêmes sources, la femme en question est rentrée chez elle avant qu’elle ne revienne accompagnée de son époux mais cette fois-ci au niveau de la sûreté de wilaya de Constantine. Cette dernière a déclaré aux policiers qu’elle aurait été violée dans le commissariat de la 5e sûreté urbaine. Alerté, le chef de la sûreté de wilaya a saisi immédiatement le procureur de la République qui s’est rendu sur place où il a procédé, en collaboration avec les officiers de police, aux premières investigations avec les mis en cause à savoir, l’officier de permanence et les agents de police qui étaient de garde durant la nuit. Durant l’enquête, aucune trace de la jeune femme n’a été retrouvée sur le registre de la main courante. La jeune femme n’aurait même pas été entendue sur procès-verbal. Sur le fameux procès-verbal (PV), l’identité et les déclarations de la personne introduite dans les locaux de la police devraient y figurer. Seul le procureur de la République pourrait décider de la poursuite ou du classement de l’affaire sans suite. Pour plus de transparence, le dossier de cette scabreuse affaire a été transférée au tribunal de Mila qui a été chargé de poursuivre l’enquête. Certaines informations, qui restent à confirmer, indiquent que des traces de sperme auraient été retrouvées sur des vêtements et envoyées au laboratoire criminel à Alger. L’ensemble des parties y compris l’officier de police et plus d’une trentaine de policiers qui ont assuré la permanence durant cette nuit ont été auditionnés par le parquet de Mila. La plaignante a été également entendue par le procureur de Mila durant près de 5 heures, a-t-on également appris. Le procureur de la République a saisi le juge d’instruction qui a ouvert une information judiciaire à l’encontre des mis en cause. Pour l’instant, le magistrat instructeur a décidé de placer en détention préventive deux personnes à savoir l’officier de permanence et un agent de police. Les autres éléments entendus dans cette affaire ont été libérées, à charge pour eux de répondre aux convocations du tribunal. Cette affaire a provoqué l’indignation et la consternation des habitants de Constantine mais la colère fut «étouffée» après l’ouverture immédiate d’une enquête par la sûreté de wilaya et le parquet de Constantine. Plusieurs citadins ont pris attache avec nous pour dénoncer l’agissement irresponsable des mis en cause, saluant le sens de professionnalisme du chef de la sûreté de wilaya et des magistrats de Constantine et de Mila qui n’ont ménagé aucun effort pour élucider cette affaire. Ces derniers ont ajouté que les efforts et les sacrifices des éléments de la Sûreté nationale ne doivent pas, et en aucun cas, être souillés par ceux qui ne sont pas dignes de porter l’uniforme de la Sûreté nationale. Ce cas n’est pas le premier du genre, plusieurs dépassements ont été enregistrés et les auteurs ont été soit suspendus ou radiés définitivement du corps. Plus de 6 000 agents ont été démis de leurs fonctions à la suite de fautes graves. Depuis son installation à la tête de la direction de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel a multiplié ses efforts, visant à améliorer les services de la Sûreté nationale, insistant sur la dignité et les droits des citoyens

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 23:52
A quelques heures de la manifestation des Salafistes en Egypte : Les Egyptiens retiennent leur souffle et craignent un Vendredi des plus sanglants

A l’appel des intégristes islamistes (Cette fois-ci sous la bannière des Salafistes), des milliers de citoyens s’apprêtent à manifester sans autorisation demain après la prière du vendredi. Sauf miracle, le sang va couler et il faut s’attendre à une vendredi des plus sanglant en Egypte. salafistes en egypte.

Endoctrinés, des milliers de ces fanatiques constituent des véritables bombes humaines dans le monde. Ils pourraient se faire exploser à n’importe quel moment et n’hésiteront pas à assassiner leurs propres parents. En effet, comme d’habitude, les intégristes islamistes ont choisi le Vendredi jour de la grande prière pour inciter les citoyens à la rébellion et à la violence. Afin d’induire l’opinion publique en erreur, les dirigeants salafistes ont demandé aux citoyens de manifester le Coran entre les mains, une manière de dire que la manifestation était pacifique. Cependant, en réponse à l’interdiction de cette manifestation non autorisée par le Ministère de l’intérieur, les « Salafistes» ont juré de répliquer à toute tentative émanent des forces de sécurité, les empêchant de descendre dans la rue. Le verbe répliquer a été souligné et mis en gras explicitement afin de d’attirer l’attention des lecteurs sur le message que les salafistes voulaient faire passer au pouvoir. « Nous allons descendre dans la rue et nous répliquons aux forces de sécurité s’ils tentent de nous empêcher». Tel est le message des «Salafistes». Dans le passé se sont les Frères- Musulmans qui ont utilisé l’ensemble des moyens pour arriver au pouvoir. Le sang a beaucoup coulé et des centaines de victimes sont tombées pour rien. Après ceux qui se auto-proclamé «Frères-Musulmans», voici les «Salafistes» qui brandissent la menace au nom de l’islam et ne jurent que par le sang. Ces deux mouvements ne sont pas les seuls qui utilisent la religion pour arriver au pouvoir et ce même s’ils doivent marcher sur des milliers de cadavres. Lesdits Frères-Musulmans et les Salafistes s’ajoutent aux centaines d’organisations et mouvements islamistes qui se disent «Modérés» et qui instrumentalisent l’islam pour arriver au pouvoir. Ces mouvements assurent la couverture politique aux centaines de groupes armés dont nous pouvons citer quelques un à savoir : Al-Qaida, Aqmi, Taliban, Ansar Bait al-Maqdis, Front d’Ennosra, Etat Islamique Etc. Nous avons donné quelques, ils sont des centaines qui menacent non seulement les pays Arabo-Musulmans, L’Europe, l’Afrique mais le monde entier. Nous arrivons à la conclusion pour dire que dans nos précédents papiers, nous avons toujours dit qu’il n’existe aucune différence entre des islamistes qui disent être des modérés et leurs acolytes extrémistes. A ce même sujet nous avons également fait savoir à plusieurs reprises que ceux qui font la différence entre les groupes armés islamistes se trompent énormément. Même si les appellations changent, ces associations, organisations et groupes armés islamistes possèdent plusieurs choses de mal en commun à savoir : L’idéologie, la cruauté, la haine et la barbarie. En somme, si le temps nous a donné raison dans le passé, il nous le donne encore une fois aujourd’hui et finira toujours par nous le donner.

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 17:50
Algérie : La révision de la Constitution est-elle réellement une priorité ?

Lire le papier en PDF sur le journal : http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-11-27/l...

La révision de la Constitution refait surface ces derniers jours après l’intervention du président de la République à ce sujet. Pourtant, ce projet a été mis sous veilleuse pour ne pas dire oublié dès la fin des consultations menées par Ahmed Ouyahia avec les différentes couches de la société, dirigeants des partis politiques, associations, organisations et plusieurs hautes personnalités.

Photo : Les services du Ministère de l'intérieur ont donné l'agrément à un mouvement dont les militants et les dirigeants représentent les frères Musulmans d'Egypte. Une violation flagrante des lois de la République. Cliquez sur le lien (Notre papier relatif à la création de ce mouvement islamiste) . http://lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-08-10/lnr.pdf Le 15 mai dernier, la présidence de la République avait adressé des invitations à 150 partenaires constitués notamment des partis politiques, organisations et associations nationales représentants de diverses corporations, en vertu de la décision du président Bouteflika, prise le 7 mai dernier, en Conseil des ministres. Ces consultations s’inscrivent dans le cadre de «la poursuite du processus des réformes politiques». Elle vise à adapter la loi fondamentale, précise-t-on, «aux exigences constitutionnelles suscitées par l'évolution rapide de notre société et les mutations profondes actuellement en cours, à travers le monde». Au début du mois de juillet, la Présidence a donné un bilan au sujet de ces consultations, indiquant que M. Ouyahia a tenu 114 rencontres avec les dirigeants des partis politiques, personnalités, associations et organisations et des cadres universitaires. Ces rencontres initiés par le président de la République ont permis à M. Ouyahia de recevoir les propositions des uns et des autres, autour de la révision consensuelle de la Constitution. Les consultations ont eu lieu entre le 1er juin et le 8 Juillet derniers et ont permis aux représentants de 50 partis et formations politiques de donner leurs avis sur ce qui devait changer, ajouter ou extraire de la Constitution. Deux groupes parlementaires indépendants, représentant d'une part 80% des membres du Parlement, et d'autre part, 90% des élus aux assemblées populaires communales et de wilayas, ont également pris part à ces consultations. Depuis l’achèvement des consultations, aucune réaction n’a été enregistrée au sujet de la révision de la Constitution. Il suffit que le président de la République évoque le sujet, pour que ce projet refasse surface et redevient le principal événement de l’année. Si certains dirigeants de formations politiques voient en la révision de la Constitution une nécessité, ce n’est pas le cas pour la majorité des citoyens qui ne trouve pas que c’est une priorité. Interrogés à ce sujet, d’autres citoyens restent sceptique quant aux résultats que doit apporter l’éventuelle révision de la Constitution. Les personnes avec qui nous nous sommes entretenues à ce sujet ont indiqué qu’elles ne voient pas l’utilité d’une quelconque révision des lois si, toutefois, elles ne sont pas appliquées. «Tout le monde sait que dans le passé, les textes et lois de l’actuelle et des anciennes Constitutions n’ont pas été appliquées, elles continuent de le faire jusqu’à aujourd’hui», ont-ils ajouté. Ces derniers ont indiqué que certains responsables de partis politiques qui ne cessent d’appeler à la révision de la Constitution, les mouvements qu’ils dirigent eux-mêmes ont été créés en violation de la Constitution. Le comble est que les services du ministère de l’Intérieur n’ont rien fait pour obliger ces mouvements à se conformer à la loi faute de quoi, leurs agréments leurs soient retirés, ont indiqué nos interlocuteurs. Ne s’arrêtant pas là, les services du ce même ministère continuent toujours d’autoriser la création de partis politiques en violation de la Constitution et des lois de la République. C’est le cas de nouveau mouvement islamiste «Harakat Al Bina Al-Watani» qui a reçu son agrément au mois d’août dernier et ce, en violation de l’article 42 de la Constitution qui interdit la création de partis fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale. En somme, nos interlocuteurs ont indiqué que la politique de la «fuite en avant» n’amènerait nulle part et que ses conséquences pourraient être plus graves que la tragédie vécue par le pays dans les années 1990.

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 08:47
Tunisie : Beji Caïd Essebssi affronte au second tour Moncef Marzouki avec un pied au Palais de Carthage

http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-11-25/lnr.pdf Page 06

Comme on s’y attendait, le candidat du parti «Nidaa Tounès», Béji Caïd Essebssi, a remporté haut la main, le premier tour des élections présidentielles en Tunisie. Il devait affronter le président sortant Moncef Marzouki au second tour, prévu le 20 décembre prochain. Sauf surprise de taille, Beji Caïd Essebssi qui a déjà mis un pied au Palais de Carthage, ne trouvera pas trop de difficulté pour être proclamé président de la République de Tunisie au début de l’année 2015.

Photo : Marzouki semble très pensif et à l’aise sur son «Fauteuil» qu’il devrait éventuellement céder à son futur et éventuel successeur. Et oui, ce n’est pas trop facile et ce même si on n’arrête pas de chanter «La chanson de la démocratie »……..

Ces résultats provisoires donnés par les trois cabinets d’études envoient les deux candidats au second tour qui sera organisé le 20 décembre prochain. Selon les premiers résultats donnés par Sigma Conseil, Conseil, EMRHOD et le cabinet études, M. Beji Caïd Essebssi aurait obtenu autour de 42.7% de voix. En seconde position, M. Moncef Marzouki aurait remporté aux environs de 32.6% Les mêmes résultats des cabinets de sondages ont placé M. Hamma El Hammam en 3e position avec 9.5%, suivi de Slim Riahi avec 6,7% et El Hachemi Hamdi avec 3, 9%. Toujours et selon les mêmes résultats par sexe des deux premiers vainqueurs du premier tour des élections présidentielles en Tunisie, 46, 6% des hommes et 49, 2% des femmes ont voté pour M. Béji Caïd Essebssi. De son côté, Moncef Merzouki aurait obtenu les voix des 27,9% des hommes et de 25,8% des femmes. Selon le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections, Chafik Sarsar, le taux général de participation aux élections présidentielles était de 64.6%. Il a ajouté que le meilleur taux a été enregistré dans la circonscription de Tataouine (73.2%) alors que la circonscription de Jendouba a enregistré le taux le plus faible (52.8%). Si le résultat obtenu par M. Beji Caïd Essebssi, dont le parti est sorti vainqueur au cours des dernières élections législatives, le président provisoire sortant M. Moncef Marzouki a fait un grand et surprenant rebond en se classant en seconde position de ce premier round électoral. Lors des élections législatives, il y a quelques jours, le parti de M. Beji Caïd Essebssi s’est classé premier en obtenant 89 sièges. Ce n’est pas le cas pour le parti dirigé par le président sortant le Congrès pour la République (CPR) de M. Moncef Marzouki qui a remporté zéro siège. L’explication de ce gigantesque rebondissement revient à M. Moncef Marzouki qui a bénéficié du soutien des dirigeants d’Ennahda qui ont donné des consignes secrètes, appelant leurs militants de voter pour leur allié au niveau de la Troïka. A en croire, les déclarations de certains dirigeants du parti de Nidaa Tounès, Moncef Marzouki aurait obtenu l’aide financière du Qatar et aurait utilisé également les moyens de la Présidence à son profit. Dans l’attente des résultats définitifs qui seront certainement annoncés au cours des prochaines heures, la campagne pour le second tour a déjà commencé entre les deux vainqueurs du premier tour, à savoir, M. Beji Caïd Essebssi et son rival M. Moncef Marzouki. Selon les différents observateurs, l’ensemble des facteurs donnent la victoire à M. Beji Caïd Essebssi, président du Parti laïc «Nidaa Tounès». Ce denier devait l’emporter même en cas d’égalité avec son concurrent, conformément à l’article 112 de la Constitution qui stipule que le candidat le plus âgé sera déclaré vainqueur, ce qui permettra à M. Beji Caid Essebssi d’être proclamé Président de la République de Tunisie pour un mandat de cinq ans.

Partager cet article
Repost0
24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 19:20
Algérie : «Bars à ciel ouvert»

Lire l'article en PDF sur le journal Page 04: http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-11-23/l...

La fermeture des établissements spécialisés dans la vente des boissons alcoolisées a encouragé l'ouverture des «bars illicites» et la commercialisation illégale de ces produits que ce soit dans les appartements et surtout à bord des véhicules. Cet état de fait a rendu nos villes des véritables «bars à ciel ouvert» alors que le nombre des accidents liés à l'état d'ivresse est alarmant.

Mise à part à Alger, Oran ou quelques grandes villes qui se comptent sur les bouts du doigt, les bars ont été fermés au grand dam des milliers de consommateurs des boissons alcoolisées qui ne trouvent pas où ils peuvent assouvir leur soif. Contrairement à ce que pensent les initiateurs des fermetures des bars, le nombre des consommateurs a été multiplié par dix en raison de la disponibilité du produit dans les quatre coins des villes du pays. Le comble est que les boissons sont servies à n'importe quel consommateur et même aux enfants. Il suffit uniquement d'avoir de l'argent pour pouvoir acheter ou s'approvisionner des boissons alcoolisées et également des différents types de liqueurs. En lieu et place des bars, les boissons alcoolisées sont disponibles H24 dans les coffres des véhicules et même dans les habitations collectives (bâtiments) ou dans les résidences individuelles, au cœur des quartiers surpeuplés, que ce soit en milieu urbain au niveau de la périphérie où dans les endroits les plus éloignés des points de vente illicites de boissons alcoolisées poussent comme des champignons. Ne trouvant pas de lieu où ils pourraient boire tranquillement, la majorité des consommateurs des boissons alcoolisées préfèrent s'installer dans les salons des véhicules. Les bouteilles et les canettes bières vides sont abandonnées par les consommateurs au niveau des quartiers ou jetées par des automobilistes inconscients sur les accotements. La consommation des boissons alcoolisées dans les véhicules est à l'origine de plusieurs accidents meurtriers en raison de la conduite en état d'ébriété. La majorité des accidents de la circulation a pour origine la conduite en état d'ivresse, après l'excès de vitesse et le non-respect du code de la route. D'autres consommateurs choisissent des lieux en dehors de la ville pour se rafraîchir la gorge. Dans ces lieux loin des yeux des forces de sécurité, des batailles rangées opposent les consommateurs. Ces rixes opposant des personnes dans des états d'ébriété tournent dans la majeure du temps en drame. De nombreux incidents ont été enregistrés dans ces endroits à la suite des différentes altercations et bagarres où toutes les armes sont utilisées. Les descentes de police et des éléments de la gendarmerie dans ces lieux sauvages de commercialisation des boissons alcoolisées étaient de simples coups d'épées dans l'eau. La saisie de la marchandise et la présentation des commerçants devant les tribunaux ne sera que partie remise avant que ces derniers ne s'adonnent de nouveau à ce commerce. En ce qui concerne les consommateurs interpellés parmi eux des cadres et des personnalités, ils seront relâchés immédiatement. Les lois de la République n'interdisent pas la consommation des boissons alcoolisées. Les seuls perdants dans la commercialisation illicite des boissons alcoolisées sont particulièrement l'Etat et le citoyen. En revanche, la partie qui en tire profit de la vente illégale des boissons alcoolisées est bien entendu, les commerçants illicites qui se sont enrichis sans payer un seul centime d'impôt aux caisses de l'Etat. C'est la raison qui a poussé plusieurs élus à demander aux autorités du pays de trouver une solution à cet état de fait. Cette fois-ci, c'est un élu de la wilaya de Khenchela qui a demandé au premier chef de l'exécutif d'autoriser la réouverture des bars dans la wilaya. En réponse à la demande du représentant des citoyens, le wali n'a pas trouvé autre que de s'appuyer sur la religion. Je ne peux pas autoriser la commercialisation des boissons alcoolisées, a indiqué le premier responsable de l'exécutif avant d'ajouter, je cite : «Wahade Ma Yargoudli Fi Gabri», personne ne dormira dans ma tombe. Les consommateurs des boissons alcoolisées ne l'entendent pas de cette oreille et qualifient la fermeture des bars comment étant une discrimination à leurs égards. «Nous avons le droit de boire dans notre pays et aucune loi de la République ne nous l'interdit de le faire», ont-ils déclaré. Interrogés à ce sujet, les citoyens ont indiqué qu'ils respectent les avis des uns et des autres. Ces derniers ont ajouté que le seul moyen de résoudre ce problème consiste à autoriser les propriétaires des cafés à servir les boissons alcoolisées dans leurs fonds de commerce. «Si les autorités autorisent la vente des boissons alcoolisées dans les cafés et les restaurants, il ne resterait plus un seul commerçant illicite», nous a déclaré le propriétaire d'un fonds de commerce. Cet état de fait ressouderait la vente illicite de ces produits qui seront désormais disponibles dans les établissements légaux. Il éviterait également les accidents de la circulation et les incidents dus à la surconsommation de ces produits. Dans les bars-cafés et contrairement aux points illicites, les clients seront obligés par les propriétaires de consommer avec modération. «Il ne faut pas mélanger entre boire et se saouler», nous a indiqué, un élu. Ce dernier a ajouté que dans le cas où une personne est arrêtée à la suite d'un quelconque incident alors qu'il se trouve dans un état d'ébriété, l'auteur sera présenté devant la justice où il devrait s'expliquer. Enfin, la légalisation de la vente de boissons alcoolisées dans les cafés obligerait les commerçants à se mettre en conformité avec la loi et à s'acquitter normalement de leur devoir envers les services fiscaux.

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 17:27
Elections Présidentielles en Tunisie du 23 Novembre 2014: Béji Caïd Essebsi serait largement en tête

Les premiers sondages à la sortie des urnes donnent le président du parti «Nidaa Tounes » Béji Caïd Essebsi en tête, ont indiqué des instituts de sondages en Tunisie.

Plusieurs sources ont confirmé ces sondages indiquant que l’ex Premier Ministre après la révolution pourrait sortir victorieux de ce scrutin dès le premier tour. Béji Caïd Essebsi né le 29 Novembre 1926 Béji Caïd Essebsi né le 29 novembre 1926 à Sidi Bou Saïd, est un homme politique et avocattunisien qui a occupé le poste de Premier ministre entre le 27 février et le 24 décembre2011, sous la présidence intérimaire de Fouad Mebazaa. Fils d'un agriculteur d'origine sarde, issu de l'ancienne bourgeoisie tunisoise, il est l'arrière-petit fils d'Ismaïl Caïd Essebsi, un haut fonctionnaire dans l'administration beylicale. Il effectue ses études secondaires au Collège Sadiki après la mort de son père. Habitant à Hammam Lif, il est marqué le 9 avril1938 par des événements qui déclenchent le début de son militantisme et son intégration dans la jeunesse du Néo-Destour. Par la suite, il se rend à Paris où il effectue ses études de droit, en parallèle à ses activités militantes. Il devient vice-président de l'Association des étudiants musulmans nord-africains et membre actif de la résistance contre le protectorat français, au détriment de ses études. Cependant, grâce au soutien de Habib Bourguiba Jr., fils de Habib Bourguiba, il obtient sa licence, avant d'être contraint de regagner Tunis. Là-bas, il y exerce son métier d'avocat dans un prestigieux cabinet et consacre son temps à la défense des militants tunisiens.

Partager cet article
Repost0
4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 20:03
Algérie : Algérie : L’endoctrinement et l’incitation à la violence se poursuit dans plusieurs mosquées du pays

L’instrumentalisation de l’islam à des fins politiques a plongé le pays, dans les années 1990, dans la violence, l’horreur, la barbarie et les massacres effroyables dont a fait l’objet le peuple algérien.

Photo : Mosquée Hai El Djebel à Bourouba (Alger)

Vingt ans après, les mêmes causes à l’origine de l’anarchie vécue durant cette période refont malheureusement surface, ce qui constitue une réelle menace pour la sécurité et la sérénité du pays. En effet, le pays n’aurait jamais connu de tels événements horribles sans l’anarchie et l’instrumentalisation de l’islam à des fins politiques. Parmi ces causes à l’origine de ce terrorisme aveugle, on citera l’utilisation de ces lieux de culte à l’endoctrinement, la propagande partisane et même à l’apologie du terrorisme. Nous constatons aujourd’hui que plusieurs mosquées échappent encore au contrôle de l’Etat que ce soit à Alger ou dans les autres régions du pays. Dans certains endroits comme à Alger, des intégristes ont mis «main basse» sur les mosquées, c’est le cas de celle de Kouba, «Al-Wafa bi al-ahd». Dans cette mosquée, les militants de l’ex- Front islamique du salut se réunissent au quotidien. Après les différentes prières, des rassemblements se forment que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la mosquée. Cette mosquée fait le plein, surtout pendant la prière du vendredi. Après le prêche et la prière du vendredi, des dizaines de militants de l’ex-FIS se rassemblent autour de l’ex-lieutenant d’Abassi Madani. Au cours de son prêche, Ali Belhadj tire à boulets rouges sur l’Etat et n’hésite pas à inciter au meurtre des hautes personnalités, forces de sécurité, journalistes et n’importe quel autre commis de l’Etat. Même les imams qui refusent d’entrer dans son dangereux et destructeur «jeu» n’échappent pas aux critiques du n°2 du FIS. Pour lui, les hauts responsables, les éléments des forces de sécurité et les journalistes sont des ennemis de Dieu : «tawaghit». Chaque événement politique en Algérie est commenté par Ali Belhadj à sa manière durant son prêche. Les autres pays arabes n’échappent pas aux critiques du vice-président du FIS dissous, qui qualifie leurs dirigeants de dictateurs et des pires des maux. Ecoutant attentivement leur émir, les dizaines de militants du Front islamique dissous interrompent à chaque fois son prêche par les «Allah Ou Akbar». Les rassemblements grandioses qui se tiennent dans cette mosquée contraignent les forces de sécurité à encercler ces lieux durant chaque vendredi. Mais la présence des policiers ne dérange nullement Ali Belhadj qui ne trouve aucun inconvénient à fustiger les hauts responsables de l’Etat. Au niveau de cette mosquée, les ex-dirigeants du FIS préparent les manifestations, confectionnent les slogans qui sont repris sur des banderoles. Ce n’est pas uniquement à Alger où les mosquées se sont transformées en lieux de propagande politique. Plusieurs mosquées dans le pays sont hors de contrôle de l’Etat, a-t-on appris auprès de plusieurs citoyens. Des salafistes soufflent le chaud et le froid dans ces lieux, censés être de culte. Les mosquées en Algérie ont connu ces pratiques durant les années 1990, chose qui a plongé le pays dans l’anarchie et la violence. Après la tragédie et le lourd tribut payé par le peuple algérien (250 000 morts et des milliers de disparus), la situation s’est améliorée et les discours politiques ont été verrouillés dans les mosquées. Malheureusement, ces dernières années, les mosquées se sont reconverties en lieu de propagande politique sans que les responsables ne bougent le petit doigt. Malgré les efforts du nouveau ministre des Affaires religieuses pour protéger les mosquées, ces lieux servent de quartier général pour les militants de l’ex-parti dissous. Il y a à peine quatre jours (voir notre édition du 3 novembre 2014), des troubles à l’ordre public ont éclaté à la sortie de la mosquée «Al-Wafa bil-ahd». C’est au niveau de cette mosquée que la manifestation et les pancartes ont été préparées avant que des heurts n’éclatent à la sortie avec les forces de l’ordre. Des blessés ont été évacués à l’intérieur de la mosquée où ils ont reçu des soins, prodigués par des barbus qui ont joué le rôle d’infirmiers. Ces images nous rappellent les incidents qui se sont produits dans plusieurs mosquées en Egypte. En somme, l’utilisation des mosquées à des fins politiques est un acte dangereux et constitue une menace réelle pour la sécurité et la sérénité du pays.

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 06:27
Terrorisme (Algérie) : Les facteurs à l’origine de ce fléau sont toujours intacts

Lire le papier en PDF sur le journal : http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-10-23/l...

Les forces de l’Armée nationale populaire (ANP) ont une nouvelle fois réaffirmé leur engagement et détermination d’éradiquer le terrorisme. Malgré cette ambition, les efforts de nos forces de sécurité restent insuffisantes, pour ne pas dire vaines, du moment que les facteurs à l’origine de ce fléau sont toujours intacts et constituent une véritable menace pour la sécurité, la sérénité des citoyens et la stabilité du pays.

Photo : La seule différence est que la première photo a été prise, il y a exactement 2 mois alors que la seconde remonte à 1991. Rien n’a changé en matière d’intégrisme.

Les forces de l’ANP ont indiqué qu’elles poursuivraient leurs efforts et qu’elles continuent toujours de mener la chasse à ces criminels où qu'ils se trouvent, avec détermination et persévérance, jusqu'à leur éradication totale. Dans la revue mensuelle n°15 d’El-Djeich, l’Armée nationale populaire a indiqué que la lutte que mène l'Algérie contre le terrorisme se poursuit avec détermination jusqu'à l'élimination totale de ce phénomène aux dimensions internationales et liaisons directes avec le crime organisé transnational. «L'Algérie poursuit son combat contre le terrorisme, que l'ANP mène dans le cadre de l'accomplissement de son devoir et de ses missions constitutionnelles (...)», lit-on dans l'éditorial qui rappelle que le pays a «combattu seul le terrorisme durant toute une décennie» avant les évènements du 11 septembre 2001, suite à quoi le monde a pris conscience de la portée réelle du danger sur lequel l'Algérie n'avait cessé d'attirer l'attention. «L'ANP reste vigilante, en faisant preuve de davantage de courage, de sacrifice et d'abnégation pour faire échec à toute tentative de régénérescence du terrorisme, et se prépare, avec rigueur et efficacité, à poursuivre les opérations destinées à éradiquer ce phénomène sur tout le territoire national, assurant ainsi la préservation de la patrie, sa sécurité, sa stabilité et son développement», précise l'éditorial. Au regard de la situation prévalant sur la scène régionale et internationale, particulièrement dans le voisinage de l'Algérie, «l'ANP veille à sécuriser pleinement les frontières et à empêcher l'infiltration des terroristes, les mouvements d'armes, ainsi que tout ce qui pourrait avoir un lien avec le terrorisme car consciente de l'établissement par les groupes terroristes transnationaux de connexions planétaires avec les réseaux du crime organisé», relève la revue dans son numéro 615. Il est rappelé que durant l’accomplissement de leurs missions aux frontières, «les forces armées ont réussi à faire échec aux activités de contrebandiers et autres réseaux criminels, récupérant par la même d'importantes quantités de divers produits». La protection de la patrie est «un tout indissociable qui nécessite la surveillance ainsi que la maîtrise de toutes les activités et mouvements aux frontières afin d'assurer pleinement la sécurité du pays et protéger l'économie nationale», souligne El-Djeich qui rappelle que l'expérience de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé a fait d'elle «une force de proposition et un partenaire efficace et incontournable à l'échelle internationale». Evoquant le rôle de la diplomatie algérienne dans le règlement des crises et problèmes complexes à l'échelle régionale et internationale, l'éditorialiste a indiqué que cette diplomatie a permis à l'Algérie de s'imposer comme un «acteur actif» sur la scène internationale en contribuant «grandement» à la restauration de la sécurité et de la stabilité dans différentes régions du monde. Ainsi, malgré l’engagement, la détermination et l’ambition des éléments de l’ANP et de l’ensemble des forces de sécurité d’éradiquer le terrorisme, les facteurs à l’origine de ce fléau demeurent toujours intacts. Comme nous l’avons déjà indiqué dans nos précédentes éditions, l’élimination de ce fléau ne pourrait se faire qu’à partir de ces origines. Malheureusement, ce n’est pas encore le cas, ce qui entravent et rend plus difficile la tâche des forces de sécurité d’éradiquer définitivement ce fléau et ce malgré les résultats obtenus sur le terrain. Même si le dernier des éléments des groupes armés sera éliminé, le terrorisme ne le sera pas du moment que des nouveaux terroristes continueront d’exercer. Recrutés, endoctrinés et encouragés par ceux qui leur assurent la couverture politique et par ceux qui leur promettent les clefs du «Paradis» par la voie du «djihad», des dizaines de jeunes rejoindront les maquis. Il suffit simplement de se promener dans les rues de nos villes et villages pour constater que le taux d’intégrisme dans notre pays est en recrudescences de jour en jour. A ce même sujet, nous n’apprenons rien à personne en disant que l’intégrisme religieux est l’antichambre du terrorisme. En somme, nous l’avons déjà dit dans nos précédentes éditions, les forces de sécurité algériennes sont les seules à avoir réussi sans l’aide de personne, de vaincre ce terrorisme aveugle sur le terrain. Nous le redirons aujourd’hui et nous le répéteront encore autant de fois que nécessaire, que l’éradication du terrorisme ne pourrait se faire qu’à partir de ces racines et que malheureusement, ce n’est pas encore le cas.

Terrorisme (Algérie) : Les facteurs à l’origine de ce fléau sont toujours intacts
Partager cet article
Repost0