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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 14:24
Conseil de ministres en Algérie : Il sera probablement le dernier de ce gouvernement

Présidé hier par le président Abdelaziz Bouteflika sera probablement le dernier pour le staff de Abdelmalek Sellal. Si certaines informations parlent d’un remaniement ministériel très proche qui touchera pratiquement la majorité des portefeuilles, certains évoquent la nomination d’un nouveau Premier ministre qui sera chargé de former son gouvernement.

Il y a déjà un mois, des sources généralement bien informées ont rapporté que la présidence de la République a préparé un remaniement ministériel et qui était sur le point d’être procédé. Ces sources ont indiqué que la majorité des ministres de l’équipe de Abdelmalek Sellal sont donnés partant. Selon les mêmes informations qui restent à confirmer, le ministre actuel de l’Intérieur ne ferait pas partie de la nouvelle équipe gouvernementale. Si M. Tayeb Belaïz est donné partant pour des raisons de santé, la mauvaise gestion du dossier relative à la crise de Ghardaïa a été également évoquée. Une autre personne pourrait être remerciée ; il s’agirait de Abdelouahab Nouri, ministre de l’Agriculture. En outre, l’ex- secrétaire général du Front de libération nationale, Abdelaziz Belkhadem, qui a été démis hier de ses fonctions par Abdelaziz Boutéflika en sa qualité de ministre d’Etat, conseiller spécial du président de la République ne ferait également pas partie du nouveau gouvernement. Ce dernier est accusé par ses adversaires du même parti de profiter de son poste à des fins partisanes. A en croire certaines informations, la révocation de Abdelhamid Zerguine à la tête de Sonatrach pourrait précipiter également le départ de Youcef Yousfi. Pourtant d’autres informations ont annoncé que l’actuel ministre de l’Energie pourrait être le mieux placé à remplacer Abdelmalek Sellal à la tête du gouvernement. Seuls quelques ministres pourraient figurer dans le prochain gouvernement à l’instar de Ramtane Lamamra, Amar Ghoul, Nouria Benghabrit, Mohamed Tahmi, et Amara Benyounès. Ce dernier cité pourrait être nommé à l’un des ministères de souveraineté, probablement au ministère des Affaires étrangères ou de l’Intérieur. Pour l’heure c’est Ramtane Lamamra qui continue à diriger la diplomatie algérienne. Par ailleurs, l’actuel ministre du Commerce est pressenti à prendre les destinées du département de l’Intérieur. Le président de la République comptera également beaucoup sur le talent de l’actuelle ministre de l’Education, Mme Nouria Benghabrit pour sauver l’école algérienne en voie de déperdition. Malgré les critiques et les embûches du courant islamiste, l’actuelle ministre de l’Education a gagné la confiance et le soutien des parents d’élèves. Ces derniers souhaitent à ce que Mme Benghabrit bénéficie de l’aide et de soutien de tous, notamment par le président de la République pour remettre sur rail l’école algérienne en lui redonnant sa véritable vocation et sa valeur d’antan.

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 14:22
Des avions civils et de guerre aux mains des groupes terroristes : Vive le "Printemps Arabe"

Après les avions civils qui se trouvent entre les mains des groupes islamistes armés en Libye, l’organisation criminelle de «Daech» vient de s’emparer de 21 avions mais cette fois-ci de guerre. C’est le fruit du «Printemps arabe».

Les groupes islamistes armés en Syrie ont réussi à s’emparer d’un aéroport militaire dans la région de Raqa. Ce bastion de l’armée syrienne est le dernier dans la région qui vient de tomber entre les mains dudit «Etat islamique». Au moins 12 avions de guerre sur les 21 qui se trouvent sur le tarmac de l’aéroport sont en bon état et pourraient être utilisées par les criminels de «Daech». Selon un officier-déserteur de l’armée syrienne qui a gardé l’anonymat, quatre avions de guerre qui sont tombés aux mains des criminels de «Daech» étaient intacts. D’autres sources ont ajoutées qu’au moins huit autres avions de guerre des 21 se trouvent dans un bon état et pourraient être utilisées par les «djihadistes». Ces avions de guerre sont sous le contrôle des groupes islamistes de «Daech» qui ont réussi à s’emparer de l’'aéroport de Tabqa, dernier bastion du régime de Bachar al-Assad dans la province septentrionale de Raqa, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). «170 soldats syriens parmi lesquels des officiers et sous-officiers ont été tués dimanche dans l'offensive qui a permis aux djihadistes de l'Etat islamique de prendre l'aéroport de Tabqa.» Côté djihadistes, 346 ont péri depuis mardi soir, portant à 541 le bilan total des morts en six jours. Les djihadistes avaient lancé mardi un assaut contre l'aéroport. Outre Raqa, l'EI, qui a récemment revendiqué la décapitation du journaliste américain James Foley, s'est emparé d'une grande partie des provinces d'Alep (nord) et de Deir Ezzor (est) ainsi que de certaines zones de Hassaka (nord-est). Ainsi, après les différentes armes lourdes dont les lance-roquettes, missiles sol-sol et sol-air, voici les groupes islamistes qui se dotent d’avions civils et de guerre. Il y a quelques jours, au moins 13 avions civils ont été récupérés par les groupes terroristes en Libye. Parmi ces avions, se trouvent deux Airbus A320 civils appartenant à une compagnie tunisienne. Les terroristes auraient désactivés tout système de signalisation afin que les appareils échappent aux contrôles des radars. Désormais, il faudrait s’attendre à n’importe quel moment à des attaques similaires à ceux du 11 septembre aux Etats-Unis d’Amérique. Après les 13 avions détenus par les groupes islamistes en Libye, 21 avions de guerre tombent entre les mains de «Daech» en Syrie. Cela n’est pas une surprise, les groupes armés islamistes, qui avancent lentement mais sûrement, pourraient s’emparer définitivement de la Libye, Yémen, Irak et probablement la Syrie. Ils pourraient même revendiquer des sièges au sein des organisations internationales telles que la Ligue arabe, l’ONU... Vive le «Printemps arabe».

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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 08:32
Algérie : La violence a pris une proportion alarmante dans le pays

La violence a pris une proportion alarmante dans le pays Lire l'article en PDF : http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-08-25/l...

Le drame survenu au stade de Tizi Ouzou n’est pas un fait nouveau ou un simple incident qui peuvent arriver dans n’importe quel stade du monde. Ce drame n’est autre qu’un échantillon de la violence extrême qui a pris une proportion alarmante dans le pays.

Ce n’est pas uniquement dans les foyers, les marchés, les stades où dans la rue que la violence a pris de l’ampleur dans le pays. Ce sont les écoles, les administrations et même dans les mosquées et autres lieux qui se voient également contaminés par ce phénomène. Même les infirmiers et les médecins n’échappent pas aux agressions au sein même des cliniques et des hôpitaux. C’est par des coups de poing et de pieds qu’un professeur-réanimateur fut corrigé par les membres d’une famille dont le patient a été admis dans les services d’un hôpital d’une ville de l’Est algérien. La victime n’a même pas voulu déposer plainte, elle a ramassé ses affaires, jurant de ne plus remettre ses pieds dans cette ville. Personne ne pourrait penser que le réanimateur en question pourrait trouver une autre ville où il pourrait exercer sans faire l’objet de violences. C’est le même cas dans les guichets et les bureaux de la majorité des administrations du pays. Chaque jour, des milliers de cas de violences sont signalés dans les locaux des APC, daïras, wilayas, banques, postes et autres édifices publics. Si les citoyens sont souvent à l’origine des agressions à l’encontre des commis de l’Etat, les agents et les fonctionnaires n’hésitent pas également à utiliser la force et répliquent par l’agression. Les plus sages d’entre eux ne réagissent pas sur le champ mais préfèrent défier leurs adversaires, les invitant à les attendre dehors après les heures de services. Jusque là, nous avons donné uniquement les cas de violences physique. Pour les agressions verbales, nous pouvons remplir chaque minute des milliers de pages du moment qu’elles sont fréquentes. La société algérienne de tout âge s’est familiarisée et habituée avec ce genre de calamité. «Je ne vous agresse pas, c’est uniquement ma façon de parler.» Telles sont les justifications de la majorité de cette catégorie qui hausse le ton à l’encontre d’une personne qui ne partage pas leur idée ou qui donne un refus à une quelconque demande. Ce qui est vraiment regrettable, étrange et inacceptable est le silence de nos responsables qui ne réagissent qu’après un incident où un drame. C’est à ce moment-là que les enquêtes seront ouvertes pour identifier et appréhender les auteurs qui seront punis où incarcérés. Quant aux victimes, il n’existe pas 36 000 solutions pour les «consoler» : les blessés seront soignés et peut-être indemnisés alors que les morts seront enterrés. Il n’y aurait pas de vainqueur, car dans les deux camps, c’est la consternation, la haine, le deuil et beaucoup de regret. Il est de même pour les familles qui seront choqués et abattus que ce soit pour les auteurs ou pour les victimes. Les dossiers étudies seront clôturés, ficelés et classés dans les archives. Ce n’est pas fini, il y aura chaque jour des dizaines et des dizaines de nouveaux cas liés à des affaires de violences, qui viendront encombrés les bureaux des services de sécurité et des tribunaux. En revanche, et contrairement aux procédures judiciaires, aucune enquête ne sera ouverte par les services concernés pour comprendre les causes et les raisons ayant poussés les auteurs de ces violences à se comporter de la sorte. Les résultats de ces enquêtes serviront à étudier et à mettre en place les moyens nécessaires et adéquats susceptibles d’empêcher ces violences et d’éviter d’autres drames. A ce sujet, des études ont été élaborées et ont donné des résultats satisfaisants et remarquables. A titre d’exemple, nous ne trouverons plus des forces de police dans les terrains de football où seuls les stadiers sont chargés d’assurer, l’accueil, le placement et la sécurité du public. Nous ne trouverons plus de grillages qui séparent les gradins, les tribunes et les terrains. Les supporters se trouvent à un mettre du terrain mais personne n’ose pénétrer sur la pelouse verte où jeter de lancer des projectiles sur les joueurs. Ce n’est pas malheureusement le cas pour nous où la présence des forces de police et les murs de grillages tissés autour de la pelouse n’ont pas empêché les actes de violences.

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 10:59
Le Premier Ministre Britannique veut coopérer avec Qatar, l’Arabie Saoudite et la Turquie pour éradiquer le terrorisme : You are mistaken Mister Cameron

Le Premier Ministre Britannique David Cameron a indiqué qu’il envisage de coopérer avec plusieurs pays, citant le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Turquie pour examiner la situation en Syrie et en Irak, jugée de très grave après l’avancée des groupes armées liés à l’état Islamique de Daech.

«Si l’information de l’assassinat de James Foley est réelle, je vais présider des réunions sur la situation en Irak et en Syrie », a écrit le Premier ministre sur son compte officiel Twitter. A ce même sujet, le chef de la diplomatie britannique M. Philip Hammond, avait exprimé plus tôt son sentiment d'« horreur absolue » après la diffusion d'une vidéo mise en ligne par les criminels de Daech montrant un « Montre» le couteau à la main, égorgeant le journaliste Américain. « C'est un exemple de plus de la panoplie de brutalité de cette organisation », a ajouté Philip Hamond. Le journaliste qui a été sauvagement décapité a été enlevé au mois de Novembre 2012 par les groupes islamistes en Syrie. Après avoir pris connaissance de l’assassinat du journaliste Américain James Foley en Syrie, le Premier Ministre Britannique a interrompu ses vacances pour présider des réunions d’urgence avec son gouvernement. Dans un communiqué, Downing Street a précisé que le Premier ministre était rentré de Cornouailles dans la matinée, et que la réunion en présence du ministre des Affaires étrangères et des hauts responsables du ministère de l'Intérieur, serait l'occasion de faire un point sur « la menace posée par les terroristes de l'EI ». M. David Cameron a commencé par tirer la sonnette d’alarme sur la menace terroriste avant de déclarer qu’il allait coopérer avec plusieurs pays dont le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Turquie pour éradiquer ce fléau. David Cameron serait-il mal informé sur ce qui se passe en Syrie, Irak et dans d’autres régions pour se permettre de dire qu’il allait coopérer avec les 3 pays cités plus haut pour lutter contre le terrorisme ? Sinon comment peut-on expliquer que le Premier Ministre Britannique ose dire qu’il envisage de coopérer avec des pays dont les gouvernements et les dirigeants sont responsables sur ce qui se passe non seulement en Irak et en Syrie mais en Tunisie, Libye, Yémen et en Egypte ? Néanmoins si M. David Cameron allait brandir le «Carton rouge» aux dirigeants de ces pays, ça c’est autre chose. Parmi les pays évoqués par David Cameron, seul, l’actuel Egypte dirigé par Abdelfattah Al Sissi, pourrait aidés à lutter contre le terrorisme islamiste. Ce n’est pas le cas des trois pays cités plus haut qui ont depuis bien longtemps ont non seulement soutenu, aidés et financés les groupes armés mais ont procédé au recrutement des milliers de «Djihadistes». L’un de ces pays à savoir le Qatar, continu jusqu’à ce jour d’aider ces fanatiques et aurait recruté plus de 2000 islamistes originaires de Libye, Tunisie, Algérie, Maroc pour combattre dans les rangs dudit « Etat Islamique». A en croire une agence Iranienne, un document aurait trouvé dans l’ambassade du Qatar à Tripoli (Libye) confirme que les dirigeants de Doha aurait recruté des «Djihadistes» au profit de Daech. Toujours et selon les sources de cette agence, le document signé par le chargé d’affaires du Qatar à Tripoli, M. Nayef Abdallah al-Amadi, les «Djihadistes » recrutés ont suivi une formation dans différentes bases terroristes en Libye où ils se sont familiarisés avec des armes lourdes.Selon le document, les mercenaires ont été d’abord envoyés en Turquie via des ports libyens pour ensuite gagner l’Irak via le territoire du Kurdistan irakien. Comment le Premier Ministre Britannique pourrait lutter contre le terrorisme ou l’éradiquer lorsque ce sont des dirigeants d’états qui recrutent et finances les milliers de criminels ? Sur ce, nous ne pouvons que dire à M. le Premier Ministre : Vous vous tromper Monsieur Cameron «You are mistaken Mister Cameron». Le Premier Ministre a mille raisons de s’inquiéter du danger que représente les fanatiques, non seulement qui se trouvent en Irak, Syrie mais également des centaines que la grande Bretagne a donné l’hospitalité depuis plusieurs années.

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 10:49
Les dirigeants du MSP défient l’Etat, la justice et violent les lois de la République

Lire l'article en PDF sur le journal : http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-08-24/l...

Encore une fois, les dirigeants du mouvement islamiste HMS ont violé les lois de la République en invitant deux mouvements à participer au meeting qu’ils ont organisé à la salle Harcha à Alger. Il s’agit du FIS dissous qui a été interdit par la justice et du Front essahwa, dont le dossier de création a été rejeté par le ministère de l’Intérieur. Si cela n’est pas un défi à la justice et à l’Etat et une violation des lois de la République, c’est quoi alors ?

Photo : Le lieutenant d’Abassi Madani donne son prêche aux extrémistes-islamistes au niveau de la mosquée de Kouba (Alger)

Profitant du laxisme du gouvernement, les dirigeants de HMS se sont permis pour la énième fois de défier l’Etat, invitant un parti interdit d’exercer à participer au rassemblement qu’ils ont organisé à la salle Harcha. Sous prétexte de soutenir le peuple palestinien, les dirigeants de HMS ont profité pour permettre aux militants, sympathisants et aux responsables de l’ex-FIS dissous de revenir sur la scène politique. Lors des derniers rassemblements, les militants de l’ex-parti dissous se sont contentés de lancer des injures à l’encontre du pouvoir à partir de la salle Harcha. Ce n’est pas le cas cette fois-ci où la parole fut donnée à plusieurs islamistes, entre autres, le vice-président du FIS dissous qui a profité pour tirer à boulets rouges sur l’Etat algérien. Contrairement aux meetings précédents, Ali Belhadj qui a été invité par les organisateurs à prendre la parole a profité pour verser son venin contre l’Etat et le pouvoir. Comme dans les années 1990, le lieutenant d’Abassi Madani a donné un prêche virulent s’attaquant aux hauts responsables du pays les accusant de tous les noms. La première intervention de Ali Belhadj a été la suivante : «Arrêtez de nous prendre pour des idiots et de crier sur tous les toits que vous avez donné trois sous à Ghaza (25 millions de dollars). «Vous avez donné autant et même plus aux chatahates, les danseuses et pour le sport», a-t-il ajouté. Ne s’arrêtant pas là, le lieutenant d’Abassi Madani a accusé les hauts responsables algériens et l’ensemble des dirigeants arabes de traîtres. L’allocution d’Ali Belhadj a soulevé un brouhaha des milliers d’islamistes dont la majorité sont des militants de l’ex-FIS. En écoutant les slogans scandés par les militants de l’ex-FIS à la salle Harcha, n’importe qui pourrait croire que le temps a été remonté et que nous sommes au début des années 1990. Le comble est que le sujet du meeting à savoir « soutenir Ghaza» a été mis aux oubliettes et c’est l’Etat algérien qui a été la cible des intervenants islamistes qui se sont succédé sur la tribune. Après Ali Belhadj et consorts, c’est au tour du président de HMS qui s’en est pris au pouvoir. «Pourquoi autorisez-vous les supporters de l’équipe nationale et des autres clubs à manifester dans la rue et vous interdisez les marches pour soutenir le peuple palestinien ?», a lancé Abderrazak Mokri. Ce dernier n’a pas manqué également de tirer à boulets rouges sur les dirigeants arabes les accusant d’avoir trahi le peuple palestinien. Abderrazak Mokri a demandé à ce que les rues soient ouvertes pour les manifestants et de ne pas interdire les marches tout en réitérant ses appels à l’Etat de fournir les armes pour les «djihadistes» à Ghaza. Le leader de HMS a été à chaque fois interrompu par les slogans anti-pouvoir algérien et anti-dirigeants arabes. Plus surprenant, le mouvement de HMS, dirigé par Abderrazak Mokri, est aux yeux de la loi «illégal» et n’a donc pas le droit d’exercer en politique, conformément à l’article 42 de la Constitution sur les partis politiques. Normalement, son dossier devrait être déposé sur la table de la justice par les services du ministère de l’Intérieur, demandant des sanctions, conformément aux lois de la République. Malheureusement, ce n’est pas le cas, le gouvernement n’a pas bougé le petit doigt, bien au contraire, c’est un autre mouvement islamiste qui a été agréé le mois passé en violation de la même loi. Profitant de ce laxisme étrange, les dirigeants de HMS se sont permis d’aller très loin en invitant un parti dissous par la justice de participer à un meeting officiel autorisé par les autorités du pays. Comment ne pas parler de laxisme lorsque des menaces de mort ont été proférées contre la personne du Premier ministre sans qu’aucune enquête ne soit ouverte et que personne n’ait été interpellé à ce sujet. Pourtant les auteurs de ces menaces n’ont pas mis de cagoules sur la tête et ne se sont même pas cachés les visages. Bien au contraire, ils se sont permis de filmer la scène de les mettre sur vidéo avant de les diffuser sur les réseaux sociaux.

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 10:46
Algérie : Mosquées ou lieux de propagande

Lire l'article en PDF sur le journal :

http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-08-24/lnr.pdf

De nombreux citoyens ont pris attache avec la rédaction pour dénoncer la reconversion des mosquées en de véritables lieux de la propagande politique. Pourtant de tels procédés ont coûté très cher au pays et ont failli mettre la sécurité et la sérénité du peuple algérien en péril.

Photo : Le lieutenant d’Abassi Madani donne son prêche aux extrémistes-islamistes au niveau de la mosquée de Kouba (Alger)

Les personnes qui ont pris contact avec nous ont indiqué qu’ils se rendent chaque vendredi à la mosquée uniquement pour accomplir la prière. «Au lieu des prêches liés à la religion, ce sont des allocutions purement politiques que les imams nous réservaient», ont indiqué nos interlocuteurs. Des habitants de la wilaya de Khenchela que nous avons rencontrés ont dénoncé cet état de fait, réclamant au directeur des affaires religieuses d’intervenir afin de mettre fin à ces dépassements. C’est le cas du prêche qu’a donné l’imam de la mosquée «Abou Bakr Essedik», situé à proximité de la cité Bouziane et «Sonatiba». Les fidèles qui ont accompli la prière du vendredi au niveau de cette mosquée ont été surpris par le prêche de l’imam, indiquant qu’il a ôté les habits d’un homme de culte pour enfiler le costume d’un responsable politique. Nos interlocuteurs ont indiqué que l’imam a consacré son prêche uniquement à ce qui se passe dans les territoires palestiniens et plus particulièrement à Ghaza, critiquant le silence complice des dirigeants des pays arabo-musulmans. Toujours et selon les personnes qui ont pris attache avec nous, l’imam de la mosquée a accusé les présidents et les rois des pays arabes, les qualifiant comme étant les «valets d’El Beyte Al Assouad», faisant allusion à la Maison-Blanche. Ce n’est pas uniquement dans cette wilaya que les mosquées se sont transformées en lieux de propagande politique. C’est le cas à Alger où chaque vendredi, le vice-président du FIS dissous s’adonne à des prêches incendiaires après la prière. Au niveau de la mosquée «Al Wafa Bil Ahde» de Kouba, le n°2 de l’ex-FIS dissous rassemble des dizaines de militants sous prétexte de donner le discours religieux pour les fidèles. A la place du discours religieux, c’est une véritable propagande politique suivie d’injures et d’incitation à la violence à l’encontre des hauts responsables de l’Etat. Les mosquées en Algérie ont connu ces pratiques durant les années 1990, chose qui a plongé le pays dans l’anarchie et la violence. Après la tragédie et le lourd tribut payé par le peuple algérien (250 000 morts et des milliers de disparus), la situation s’est améliorée et les discours politiques ont été verrouillés dans les mosquées. Malheureusement, ces dernières années, les mosquées se sont reconverties en lieu de propagande politique sans que les responsables ne bougent le petit doigt. Cette situation est une menace pour la sécurité et sérénité du pays et pourrait replonger le pays dans l’anarchie des années 1990, à n’importe quel moment.

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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 22:01
Le MAE réagit à l'incident au Consulat d'Algérie : «Tout dépassement sera sanctionné !»

Lire l'article en PDF sur le journal Voir (Page 04) :

http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-08-21/l...

Le ministère des Affaires étrangères a réagi à l’incident survenu au niveau du consulat de Paris, indiquant qu’une enquête a été ouverte et que tout dépassement constaté sera sanctionné.

L’accueil de nos compatriotes est primordial», a indiqué le porte-parole du ministère après l’incident survenu dans les locaux de la représentation diplomatique d’Algérie à Paris. L’affaire remonte au 14 août dernier lorsqu’un citoyen s’est présenté aux guichets du consulat pour retirer des documents administratifs. Selon M. K. D., les agents consulaires lui ont redemandé de passer le lendemain alors qu’il attendait son tour depuis 8h45. Le même citoyen a ajouté que sa femme s’est déplacée la veille mais on lui a répondu la même chose. Dans sa version, l’intéressé a indiqué qu’il a été bousculé dans un bureau et violenté et qu’il avait perdu des chèques de banque évalués à 4 000 euros et 2 700 euros en billets qui étaient dans une enveloppe dans sa poche. La victime a ajouté que deux responsables sont venus le voir mais n’ont pas cru l’histoire de la perte d’argent. Par contre, ils auraient justifié l’agression en lui disant que c’était de sa faute du moment qu’il s’est mal comporté dans une institution publique. Toujours selon la version de l’intéressé, l’ex-consul nommé ambassadeur en Pologne a tenté de le convaincre en l’invitant à participer à une collation organisée à son honneur. Selon des informations proches du dossier, un certificat d’arrêt de travail de cinq jours lui a été remis ; il aurait été blessé avec deux dents cassées. Plusieurs compatriotes à Paris ont indiqué que ce n’est pas la première fois que de tels incidents sont signalés au niveau du consulat de Paris. «C’est un véritable souk», ont-ils ajouté. Nos interlocuteurs ont tenu également à nous faire savoir qu’ils ont appris avec stupéfaction la promotion de l’ex-consul de Paris en qualité d’ambassadeur. «Il n’a pas réussi à mettre de l’ordre dans une consulat. C’est normal qu’il a été promu à la tête d’une ambassade», a plaisanté un sexagénaire. Ce n’est pas le cas d’un autre compatriote qui a ajouté que «la nomination de l’ex-consul de Paris en qualité d’ambassadeur n’est qu’une voie de garage». Selon lui, il devrait être mis incessamment à la retraite. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons pris attache avec le service de presse de l’ambassade d’Algérie à Paris. En l’absence du chargé de presse qui se trouve en congé, c’est une fonctionnaire de la cellule de presse qui a été chargée de nous répondre : «Nous n’avons rien à déclarer à ce sujet.»

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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 21:22
A propos de Daesch en Algérie : Ils sont parmi nous depuis les années 1990 !

Lire l'article en PDF sur le journal (Page 10 ) :

http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-08-21/l...

Des sources médiatiques nationales et étrangères font état, ces derniers jours, d’une éventuelle présence des sanguinaires-islamistes de «Daesh» en Algérie. Si ces informations s’avèrent exactes, cela n’est pas du tout une surprise et ne changent rien de la donne. Les membres de «Daesh» et des autres groupes islamistes sont déjà en Algérie depuis les années 1990.

Photo : Des éléments du «GSPC» l’actuel AQMI

Ceux qui font la différence entre les mouvements islamistes et leurs ailes armées ne connaissent pas réellement l’idéologie, la barbarie et les objectifs de ces sanguinaires. L’Algérie est le premier pays qui a souffert de la doctrine de ces incultes et de la barbarie de leurs groupes armés. En réalité, il n’existe aucune différence entre les Frères Musulmans, FIS, Hamas, Nahda, Jamea Islamiya, Hezbollah, Ansar Charia, taliban ou autres mouvements islamistes. Nous pouvons trouvé les mêmes appellations de ces mouvements que ce soit en Egypte, Syrie, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Pakistan ou dans d’autres pays. Plusieurs autres mouvements possèdent d’autres appellations mais l’idéologie est la même. Plusieurs Etats et services de renseignement dans le monde continuent également de faire la différence entre des islamistes qui se disent modérés et d’autres islamistes surnommés radicaux. Pourtant, en réalité, il n’existe aucune différence entre les deux mouvements, la preuve , pour se radicaliser, il faudrait passer impérativement par la modération. Pour aller plus loin, nous défions quiconque de nous donner le nom d’un mouvement évoqué plus haut qui dénonce le terrorisme ou qui se démarque des méfaits des organisations criminels. Il est de même pour les groupes armés islamistes qui n’ont pas forcément les mêmes appellations, mais la cruauté, la barbarie sont les mêmes. Comment peut-on faire la différence entre des groupes armés qui instrumentalisent l’islam à des fins politiques et autres ? L’ensemble de ces groupes islamistes changent souvent d’appellation mais disposent de la même idéologie, et des mêmes objectifs. Se trompent énormément qui font la différence entre Al-Qaïda, Daesh, Mujao, CI, SJ, Front de Nosra, GIA, GSPC, AIS et autres. A titre d’exemple, Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) d’aujourd’hui n’est autre que le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat). L’ensemble de ces groupes armés sont les ailes armées des mouvements évoquées plus haut. Sans les mouvements islamistes, il n’y aurait jamais eu des groupes armés islamistes. En Algérie, les groupes armés islamistes à savoir GIA, AIS, GSPC, Fida et autres ont été formés qu’après que la création du FIS (Front islamique du salut). Se trompent également ceux qui croient que la dissolution du FIS allait mettre définitivement fin à la violence des islamistes en Algérie. Le pays reste toujours menacé de connaitre le même scénario des années 1990 tant que les mouvements islamistes continuent d’instrumentaliser l’islam à des fins politiques pour arriver au pouvoir. Donc, il n’existe aucune différence entre des islamistes modérés, radicaux, ou les autres groupes armés. Si les appellations changent, ce n’est pas pour l’idéologie la cruauté, la barbarie et l’objectif. Néanmoins, l’appellation de terroristes ne convient pas à ces éléments des groupes armés islamistes. Peut-on appeler ceux qui ont égorgé des êtres humains en mangeant une partie de leurs corps de terroristes ? Certainement pas, car il faudrait chercher une autre appellation plus tragique que celle qu’on donne à des criminels. Les éléments de l’organisation espagnole ETA pourraient être désignés comme de terroristes. Avant qu’une bombe qu’ils ont déposée n’explose, les membres de cette organisation prennent le soin d’alerter les occupants de ces lieux, les sommant de fuir. Donc, leurs actions consistent à terroriser mais non à tuer. Ce n’est pas le cas des groupes armés islamistes dont l’objectif est de faire plusieurs victimes dans leurs attentats, sans épargner personne, même pas les bébés et les femmes. En somme, la présence de certains éléments de Daesh ou d’un quelconque groupe terroriste n’est pas une surprise pour les Algériens. Les forces armées continuent de traquer les restes des anciens groupes armés et il en sera également de même avec les membres de Daesh ou autre. Pour arriver à vaincre définitivement ce fléau, il ne reste aux responsables que d’être courageux en retirant la couverture politique à ceux qui instrumentalisent l’islam pour arriver au pouvoir

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 21:14
Algérie : L’incident survenu au tribunal de Khenchela continue de faire l’événement

Lire l'article en PDF sur le journal (Page 3) :

http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-08-20/l...

Non satisfait du verdict, le plaignant a poignardé son adversaire qui se trouvait à ses côtés à la barre. Cette affaire qui a déjà fait couler beaucoup d’encre continue de faire l’événement, à l’intérieur du pays et même à l’étranger.

Cet incident a complètement chamboulé l’affaire en question, car le premier plaignant s’est reconverti lui-même en accusé et vice-versa. Une troisième personne a été ajoutée à l’affaire, il s’agit du frère de l’agresseur. Ce dernier qui se trouvait dans la salle a franchi la barrière et s’est retrouvé devant la barre du prétoire au moment où son frère tenait toujours son couteau à la main. Du haut de la barre, la présidente s’est levée pour fuir tout en criant très fort «nahiwlou le mousse» (enlevez-lui le couteau), ont raconté des témoins. Ces derniers ont ajouté que le frère de l’agresseur aurait réussi à maîtriser la main de son frère avant qu’il ne soit désarmé par les éléments de la police et de la gendarmerie. Dans la foulée, ce dernier voyant son frère dans un état hystérique a laissé éclater sa colère et aurait lancé des injures à la juge, lui reprochant sa partialité. «Est-ce que, c’est ça la justice, Est-ce que ça, c’est de la justice ?» a crié à plusieurs reprises le frère de l’agresseur, selon les mêmes témoins, présents dans la salle. Cet incident s’est achevé par l’évacuation du blessé vers les urgences de l’hôpital 120-Lits de Khenchela alors que l’agresseur et son frère ont été arrêtés par les services de police. L’auteur de l’agression a été placé sous mandat de dépôt alors que son frère a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire. Une semaine après cet incident, cette affaire est toujours évoquée par les habitants du chef-lieu de wilaya et des communes de la région. Que ce soit dans la rue, salons de café, marchés, bains maures et dans d’autres lieux publics, on ne parle que de cette affaire. A chacun sa version, les citoyens donnent raison à une partie et incriminent l’autre, s’interrogeant sur la crédibilité et le rôle de la justice et sur le comportement des justiciables. «Il y a de quoi devenir fou, surtout lorsque nous constatons que nous sommes frustrés par ceux qui sont en principe chargés de nous rétablir dans nos droits», a indiqué Mme F. D. Cette dernière a ajouté que le citoyen à l’origine de l’agression a été contraint de se comporter de la pire des sortes lorsqu’il a constaté qu’il a été lésé dans ses droits. «Sinon comment expliquer que ce citoyen est allé demander justice au tribunal alors qu’il était en mesure de faire justice lui-même au début de l’affaire», a ajouté notre interlocutrice. Cette version est partagée par d’autres citoyens qui ont insisté également sur le caractère de la région de Khenchela à vocation tribale et conservatrice. Les histoires de femmes et les conflits fonciers sont à l’origine des 99% des disputes, batailles rangées qui éclatent entre tribus et qui se terminent toujours par en queue de poisson. C’est le cas de cette affaire qui a été traitée par le tribunal de Khenchela et qui aurait pu engendrer des conséquences très graves. Heureusement que dans cette affaire les deux parties sont issues d’une même tribu. Ce n’est pas le cas de quelques citoyens qui ont indiqué que l’agresseur est dans le tort, il ne devrait pas recourir à la violence du moment qu’il pourrait faire appel de la décision devant la cour d’Oum El-Bouaghi. Contrairement aux précédentes opinions, certains citoyens ont directement tirés à boulets rouge sur les magistrats les accusant de tous les noms. «Arrêtez de nous faire avaler n’importe quoi. Il faudrait "nettoyer" nos tribunaux et nos institutions de ceux qui ont rangé les lois de la République dans les "tiroirs" pour s’enrichir avec de l’argent sale», ont-ils indiqué. Cette affaire a dépassé les frontières algériennes, plusieurs internautes ont réagi à travers les réseaux sociaux par de nombreux commentaires. Si les uns ont déploré l’incident évoqué plus haut, certains se sont interrogés sur plusieurs sujets, à savoir «comment pouvoir instaurer une justice saine en Algérie» et «sur les méthodes et les mesures à entreprendre par le pouvoir afin d’habituer la société à plus de civisme et à rejeter le recours à la violence».

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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 23:27
Irak : Près de 80 Yazedis sauvagement exécutés par les «djihadistes» de Daesh

Lire l'article à partir de sa source :

http://www.lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2014-08-17/lnr.pdf

Plus de 80 citoyens irakiens appartenant à la communauté des Yazedis ont été sauvagement exécutés par des «djihadistes» dans un village situé dans le nord de l'Irak. Des témoins ont ajouté que les victimes ont été sommées de se reconvertir à l’islam, faute de quoi elles seraient toutes tuées.

Selon des témoins, les groupes armés islamistes ont donné un ultimatum de 3 jours aux villageois pour se reconvertir à l’islam. Dans leur ultimatum, les «djijadistes» ont indiqué que ceux qui refusent d’embrasser l’islam seront exécutés dans l’immédiat. N’ayant pas pris les menaces des islamistes aux sérieux, les villageois n’ont pas répondu favorablement à la demande des membres de l’Etat Islamique. A la tombée de la nuit, les groupes terroristes ont attaqué le village irakien de Kocho. Aidés par leurs acolytes qui vivaient dans le village, les «djihadistes» ont rapidement identifié et rassemblé les citoyens issus de la communauté des Yazedis avant de les exécuter. Cette méthode a été utilisée en Algérie par les criminels islamistes du GIA, AIS, GSPC et autres groupes, bras armés du Front islamique dissous. Toujours et selon des témoignages, des dizaines de femmes et d’enfants issues de la communauté des Yazedis et qui étaient en compagnie des victimes sont portés disparus. Plusieurs minorités irakiennes dont les Yazedis et les chrétiens sont pourchassés par les «djihadistes» de l’Etat islamique dans les régions d’Irak dont ils ont pris le contrôle. Réfugiés dans les montagnes, ceux qui ont pu fuir vivent dans une grande précarité. Des centaines de ces citoyens vivent dans les montagnes sous une chaleur accablante, sans eau et sans nourriture. Malgré les aides apportés par plusieurs pays en matière de denrées alimentaires, des milliers de Yazedis et d’autres citoyens non musulmans se trouvent dans une situation lamentable. Plusieurs autres minorités ont réussi à s’échapper pour passer la frontière syrienne et revenir en zone sûre au Kurdistan irakien. L'Etat islamique (EI) est un mouvement islamiste ultra-radical sunnite, né en juillet 2014 après le changement de nom de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). Celui-ci avait été fondé en 2013 sur les bases de l'Etat islamique en Irak (EII), lui-même créé en 2006 de la fusion de plusieurs groupes djihadistes irakiens ainsi que de quelques dizaines de tribus sunnites. Mais son émergence réelle remonte à 2003, lors de la vague d'attentats qui a suivi l'invasion américaine en Irak. Selon les estimations des experts, l'EI compte 5 000 à 6 000 combattants en Irak et 6 000 à 12 000 en Syrie. Les «djihadistes» de l'Etat islamique ont peu à peu pris le contrôle, au terme de combats violents, de larges pans de la Syrie et l'Irak, jusqu'à annoncer la création d'un califat islamique fin juin 2014 et à demander aux musulmans une allégeance à leur chef, le sanguinaire Abou Bakr Al-Baghdadi. En somme, si aujourd’hui on parle de massacre de 80 citoyens, que faut-il dire alors des 1 100 citoyens qui ont été égorgés en une seule nuit dans la commune de Ramka, dans la wilaya de Relizane, en Algérie ? Ce sont ces raisons qui nous obligent à chaque fois de dire que les appellations des groupes armés islamistes changent, l’idéologie et la barbarie de ces criminels sont toujours les mêmes.

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