Enrico Macias, de son vrai nom Gaston Ghrenassia, est né à Constantine le 11 décembre 1938. Toute sa famille a vécu à Constantine et il en est de même pour son père Sylvain et de sa mère Susane Zaouch. Enrico Macias a quitté l'Algérie le 29 juillet 1961 et depuis il n'est pas retourné. «Je me sens vexé, humilié et insulté de n'avoir pas pu retourner en Algérie. «Je pense que le peuple algérien, qui ne peut me voir depuis tant d'années, l'est aussi. Je pense qu'un jour, ça va changer», a-t-il indiqué. «J'ai été le symbole de l'exil et j'aimerais devenir le symbole de la réconciliation de tous les enfants d'Algérie, les Pieds-Noirs, les harkis, le peuple algérien», a ajouté Enrico Macias. Ce dernier a estimé que des groupes extrémistes «voient très mal» sa venue dans sa terre natale. Interrogé sur Israël, Enrico Macias a déclaré qu'il a toujours défendu son peuple mais les Palestiniens également. «J'estime qu'ils doivent avoir un pays eux aussi», a-t-il ajouté. «On peut très bien vivre ensemble, Israéliens et Palestiniens. Je suis un homme tolérant. Mon message a toujours été universel», rappelle Enrico. Chantre de l'amour, de la fraternité et de la paix, Enrico Macias se déclare convaincu «qu'on ne peut pas vivre heureux sans échange avec les autres». Invité par le président de la République à Monaco, Enrico Macias devrait se rendre en Algérie le 16 mars 2000. Malheureusement, la tournée qui devait avoir lieu n’a pu être effectuée en raison d’une grande campagne menée contre lui surtout par les militants du courant islamiste en Algérie. A l’époque les Constantinois et les milliers d’Algériens ont émis leur vœu d’accueillir le chanteur. Pourquoi pas, surtout lorsqu'on sait que des milliers d'Algériens à l'étranger entretenaient des relations d’amitié et de fraternité avec lui. Il en est de même pour les grands chanteurs algériens dont Khaled, Mami, Faudel et les autres. Les artistes algériens animent toujours des soirées artistiques avec Enrico Macias en France et à l'étranger. A chaque événement, les artistes algériens accompagnés d'Enrico Macias, attiraient d’immenses foules sous les youyous stridents des femmes et des tonnerres d’applaudissements des fans des chansons algériennes. Au Maroc, Enrico a déclaré à ses fans marocains qu’il est Algérien et que son rêve était de se rendre dans son pays pour chanter devant son peuple. Que ce soit en Algérie, en France ou ailleurs, des millions d’admirateurs d’Enrico Macias rêvaient et attendaient eux aussi le jour «J», celui de voir l’enfant de Constantine fouler la terre où il est né. Pour l’instant, aucune autre date n’a été prévue mais le chanteur garde toujours espoir de revenir en Algérie.
Ouverte dimanche dernier par le directeur général de la Sûreté nationale, la formation pilote de spécialistes en sécurité nucléaire s’est clôturée à Alger à
l’Institut national de la police criminelle.
Après cette formation, et en prévision de la tenue du 36e congrès des chefs de police et de sécurité arabes à Alger, qui se tiendra à Alger du 9 au 10 décembre 2012, la DGSN se prépare à organiser la 41e édition des journées d'information sur la Sûreté nationale. La formation qui vient de s'achever avait pour objectif la constitution d'une équipe de spécialistes en sécurité nucléaire dans le cadre d’une stratégie de formation de spécialistes des risques CBRN (chemical, biological, radiological and nuclear). Lors de la séance d’ouverture, le général-major Abdelghani Hamel a indiqué que la formation et le développement d’une ressource humaine qualifiée est un facteur central dans toute stratégie efficiente en matière de sécurité nucléaire. Le patron de la DGSN a rappelé que cette formation s’inscrit dans le cadre du projet pilote de «renforcement de la sécurité nucléaire aux frontières, qui donnera lieu à l’acquisition de nouveaux équipements de détection au niveau des plateformes portuaires et aéroportuaires». Abdelghani Hamel n'a pas manqué de déclarer la nécessité de former un personnel hautement qualifié pour la prise en charge de cet équipement. Pour en revenir à la formation, une quarantaine d’officiers relevant de la DGSN, des Douanes algériennes et de la Protection civile ont participé à ces cours, «renforçant ainsi l’esprit de prévention et de collaboration intersectoriel indispensable à toute stratégie efficiente en matière de sécurité nucléaire». La formation a été assurée par des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), d’Interpol et du centre de recherche commun de l’Union européenne (co-organisateur de cette formation). Des experts de l’université des sciences et technologies Houari-Boumediene de Bab Ezzouar et du ministère de l’Energie et des Mines ont également pris part à cette formation. «La contribution de la société Mirion technologies, qui a fourni l’équipement requis pour cette formation, a permis d’atteindre un niveau qualitatif appréciable à la satisfaction des organisateurs et des participants», a-t-on souligné. La «particularité» dans cette activité de formation, est l’«implication» de plusieurs secteurs au plan national, à savoir la DGSN, la Protection civile et les Transports, relève la même source, soulignant que l’objectif étant de renforcer l’esprit de collaboration intersectorielle entre les différents intervenants en matière de sécurité nucléaire au niveau national. A l’issue de cette formation, des certificats ont été remis aux participants par les hauts responsables du secteur et les représentants du centre commun de recherche de l’UE.
L'émir du Qatar n'a pas trouvé autre que de rendre visite à Ghaza pour soutenir les petits bataillons palestiniens dirigés par le Hamas et ses différentes milices armées. Gonflés à bloc par le cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, le Hamas et les autres brigades armés défient l'état hébreu en lançant quelques roquettes sur Israël. Cela a donné l'occasion aux Israéliens de riposter en éliminant le chef militaire de Hamas, de bombarder et de pilonner la bande de Ghaza. Plusieurs dizaines de raids israéliens ont frappé la bande de Ghaza, faisant plusieurs morts dont des mineurs et des femmes ainsi qu'une centaine de blessés. Les efforts déployés par le président palestinien ont été soufflés par une simple visite de l'émir du Qatar. Pourtant, Mahmoud Abbas a tout fait pour éviter l'escalade militaire avec Israël, sachant bel et bien que la guerre ne sera pas équilibrée. Que pourrait faire le petit peuple palestinien devant la machine de guerre israélienne, l'une des meilleures au monde ? Il y a ensuite l'appui des grandes puissances tels que les Etats-Unis d'Amérique et la Grande-Bretagne, soutiens inconditionnels, de l'Etat hébreu. Ce n'est pas le cas pour le peuple palestinien qui ne dispose que de kalachnikovs et quelques lance-roquettes. Il ne faut pas également oublier les pays arabes qui, à chaque fois, n'hésitent pas à se réunir pour dénoncer verbalement les agressions. Parmi les pays qui poussent les Palestiniens à la guerre, le Qatar. Ce pays, rassuré par les garanties fournies par les États-Unis quant à sa sécurité, s’est auto-proclamé le chef des pays arabo-musulmans. Le Qatar fait semblant de soutenir les Palestiniens, tout en n'hésitant pas à sympathiser avec Israël. C'est un message repris au mois de février 2010 par un câble Wikileaks et relayé par un site israélien qui dévoila le vrai visage des dirigeants de Doha. La déclaration de l’émir Hamad ben Khalifa al-Thani, lors d’une réunion avec le sénateur américain John Kerry, fait froid dans le dos. Le Cheikh aurait affirmé, je cite : «Les Israéliens doivent représenter le peuple d’Israël, même moi je ne peux pas faire confiance aux Arabes.» L'émir aurait également ajouté que le mérite revient aux Israéliens qui sont toujours allés vers la paix. Paradoxalement, les relations entre Doha et Tel-Aviv ont été rompues lors des bombardements israéliens sur Ghaza en décembre 2008. Mais en coulisses, les deux pays entretiennent d’excellentes relations. A ce propos, un autre câble Wikileaks révèle que «le Qatar a d’ailleurs invité Hadas (chef de la division Moyen-Orient du ministère israélien des Affaires étrangères à Doha, ndlr) pour discuter de la réouverture de la mission israélienne dans le pays». Aujourd'hui, alors que le peuple palestinien se trouve sous les bombardements, l'émir suit les événements à partir de son luxueux salon à Doha, à travers sa chaîne satellitaire. Au moment où nous mettons sous presse, l'armée de terre israélienne s'apprête à lancer une offensive terrestre sur la bande de Ghaza. Ce n'est pas l'émir du Qatar qui pourrait stopper cette attaque.