HRANT DINK
Selon des sources de police, cinq pains d'explosifs ont été désamorcés mardi matin dans un grand magasin à Paris. Un groupe islamiste baptisé le “Front Révolutionnaire Afghan” a revendiqué à l'agence française de presse la mise en place de plusieurs bombes dans le grand magasin du printemps à Paris. Le même groupe terroriste a menacé la France, exigeant le départ des troupes françaises d'Afghanistan avant fin février 2009. La réaction du Président français est venue à partir du siège du parlement français à Luxembourg. A ce sujet Nicolas Sarkozy a appelé et à la vigilance et la “fermeté pour faire face ce terrorisme. En réponse à une question relative à la découverte d'explosifs dans le magasin du printemps dans la capitale Française, Nicholas Sarkozy a souligné qu'il faut que chacun soit extrêmement prudents dans ses réactions. Il devait en outre ajouter : “Ma conviction n'a pas cessé depuis 2002, la vigilance face au terrorisme est la seule ligne possible car malheureusement tout peut arriver et par conséquent la fermeté est obligé car on ne transige pas avec le terrorisme. Pour faire face à la menace terroriste, le plan vigie pirate est toujours en vigueur. De même et à l'approche des fêtes de fin d'année, la sécurité a été renforcé dans la capitale française. Des forces de police appuyées par des militaires ont été déployés dans les gares et autour des sites sensibles dans l'Exagonne. La France n'est pas le seul pays qui vit sous menace du terrorisme, la majorité des pays occidentaux, du maghreb et du Golf se trouvent dans la même ligne de mire des groupes terroristes islamistes.
HRANT DINK
Tôt dans la matinée du Jeudi 12 Décembre 2008, les forces de police Belges ont
lancé une descente de police par laquelle quatorze islamistes ont été arrêtés. Parmi les personnes arrêtées et sans surprise se trouvait une femme bien connue des services de police : il s'agit
de Malika El Aroud.
En effet, La femme appréhendée n'est autre que l'ex-épouse du terroriste mort
dans l'attentat qui a visé le commandant afghan massaoud en 2001. Il était lui même parmi les sanguinaires qui se sont lâchement déguisés en journalistes pour abattre le commandant Messaoud à
l'époque en guerre contre les criminelles des Talibans. La dame en question a épousé un autre islamiste, il figure parmi le groupe arrêté ce jeudi. Malika Al Aroud a comparu une
première fois devant deux tribunaux et fut acquittée par le tribunal correctionnel lors du procès Trabelsi. La dame a été accquittée alors qu'en principe, elle devait être condamner
pour sa participation à l'assassinat du commandant Massoud. Selon des sources proches de l'enquête elle aurait elle même apporté les détonateurs qui ont servi dans l'attentat de 2001. Début
2007, Malika El Aroud est condamnée à six mois de prison ferme par un tribunal suisse. Motif : complicité de propagande terroriste sur Internet. En décembre, elle est interpellée en Belgique,
puis relâchée 24heures plus tard. De plus en plus, on voit en elle l'une des plus importantes djihadistes de l'internet en Europe. Dans les colonnes de l'International Herald Tribune,
elle se dit militante d'Al Qaïda. Elle explique inciter les hommes à se battre et les femmes à rejoindre sa cause. Et de terminer sur ses mots : "si je vais en prison, je serai une martyre
vivante".
Les 14 personnes interpellées dont Malika El Aroud, s'expliqueront prochainement devant la justice.
Grégoire de Bourgues
Le monde fête en ce 10 Décembre 2008, le 60éme anniversaire de la déclaration des droits de l'homme. Malheureusement, il est vraiment regrettable de constater
que soixante ans après cet événement, les droits de l'homme et surtout de la femme sont de plus en plus bafoués. Des milliers d'êtres humains continuent de faire l’objet de tortures,
de viols et d'assassinats. Afin d'échapper à leurs bourreaux, des jeunes filles à fleur d’âge ne trouvent pas autres que de s’immoler.
Dans plusieurs pays, surtout en Afghanistan, en Arabie Saoudite et en Iran, la femme n’a même pas le droit d’aimer, de travailler de sortir ou de voyager
seule. Dans certains pays, il est formellement Interdit pour une femme de conduire une voiture ou de sortir sans voile. Dans ces pays, la femme est autorisée à travailler dans les secteurs
dépourvus d’hommes, par contre, son salaire ne peut lui être versé directement car c’est son tuteur qui le perçoit en son lieu et place. Nous ne pouvons pas évoquer les droits des femmes
bafoués sans parler des mariages forcés. Chaque année, des centaines de jeunes filles ne dépassant pas parfois les 10 ans sont forcées de se marier pour ne pas dire vendues. Ces malheureuses
fillettes censées être normalement sur les bancs des écoles, se voient contraintes de vivre avec des hommes qu’elles n’ont jamais connus ou choisis. A ce sujet, un pseudo-cheikh
religieux n’a pas manqué de lancer une « fatwa » légalisant et autorisant le mariage des fillettes à partir de l’âge de 09 ans ?? Dans plusieurs pays, la femme même adulte est
toujours considérée comme mineure. Pour pouvoir se marier, la femme adulte doit obligatoirement avoir l’aval d’un homme. Se faire prendre dans les bras d’un homme est un crime à ne pas
commettre pour une femme dans ces pays. Les femmes incriminées n’échappent pas à une sentence des plus sévères à savoir : la lapidation. Derniérement, une somalienne accusée d’adultère a été
enterrée vivante avant que sa tête ne soit massacrée à l'aide des pierres. Les jours passent et se ressemblent pour les milliers de jeunes filles et de jeunes femmes sans défense. Ces
dernières années, on constate avec regret que l’antisémitisme, l’intégrisme et le racisme empoisonnent la société et la vie des milliers d’êtres humains dans le
monde. L'individu est désormais classé selon la couleur de sa peau, son origine, sa nationalité ou selon son identité. Pourtant, quelque soit la couleur, la
religion, la race ou son identité, un être humain reste toujours un être humain. Malgré la lutte et le militantisme des centaines d’organisations gouvernementales et non gouvernementales, on
assiste malheureusement à une véritable recrudescence de ces fléaux. Il est malheureux de constater que pour se faire accepter dans une société, des milliers de personnes ont été contraintes
d’embrasser diverses religions sans aucune conviction. Certaines personnes ont même été obligés de changer de nationalité de nom et de prénom afin qu'ils soient être
considérés et accepter dans la société. Aujourd'hui et au moment où le monde célébre le 60éme anniversaire de la déclaration des droits de l'homme, des adoléscants se sont reconvertis en
ouvriers , soldats et autres. Il semble que les dénonciations ne suffisent plus, que faut-il faire pour arrêter l’hémorragie.
Abderrahmane Hakkar
Pour que nul n'oubli, il y a exactement 14 ans jour par jour, notre confrère Said Mékbel fut lâchement assassiné à Alger. Quatorze années ont passé sur ce drame mais la nouvelle est encore fraîche on dirait qu'il n' y avait que 14 secondes. Oui ne souvient pas de cette journée noire d'un certain 14 Décembre 1994
Saïd Mekbel était à ce moment là directeur du quotidien le Matin. Celui qui écrivait le fameux billet, Mesmar Djeha, savait qu’il allait mourir. Et pourtant il n’avait pas voulu quitter l’Algérie. Il voulait résister dignement, jusqu’au bout. Il voulait aussi écrire un roman qui ne passerait pas inaperçu ; c’était son plus grand rêve. “Je crois qu’on veut réellement sacrifier pour sacrifier une partie de la population. Mais je suis troublé maintenant. Je suis troublé parce qu’au début, je me disais que c’étaient les intégristes qui tuaient. C’était facile. C’était confortable, c’était peut-être pas loin de la vérité. Pour rappel, ce jour là et malgré les menaces de mort, Said tel un lion est sorti du journal la tête haute défiant ses criminelles dans la rue. Le défunt a rejoint le restaurant pour déjeuner, l'endroit choisi par ses lâches assassins pour lui ôter la vie. Said est allé rejoindre Djaout et les autres martyrs dans un autre monde plus meilleur que celui où, l'obscurantisme et l'ignorance assassinent le savoir et la lumière. La nouvelle de la disparition de Said Mekbel est tombée telle une foudre sur la tête des milliers d'intellectuels dons le monde Ils ont raison, la perte d'un homme à l'image de Said Mekbel est vraiment cruelle. Ce n'est pas le cas pour les lâches sanguinaires qui se frottaient les mains, croyant à une “victoire” qui n'existe pas et que ne se réaliserait que dans les chimères.En effet, le flambeau de la démocratie et de la liberté d'expression ne s'éteindra jamais en Algérie, des millions d'algériens aux mêmes idées que Said Mekbel y veilleront pour toujours . Repose en paix Said, les Algériens sont trés fiers de toi.
Abderrahmane Hakkkar
Triste fut la date du 2 Décembre de l'année 1995, jour où deux confrères en l'occurrence Hamid MAHIOUT et Hamidou BENKHERFELLAH furent lâchement assassinés. Malgré les menaces et les assassinats de plusieurs journalistes, Mahiout et Hamidou n'ont jamais voulu baiser les bras et ont continués à faire normalement leur boulot aux dépends de leurs vies. Nos deux confrères ont totalement refusé d'abdiquer aux chantages de ceux qui ont voulu à l'époque assassiner la liberté d'expression. Par le biais de leur courage, Mahiout et Hamidou ont répondu aux armes et aux couteaux des ennemis de la démocratie en leur disant : " vous pouvez nous assassiner mais vous ne pourriez jamais assassiner la démocratie et la liberté d'expression en Algérie". Pour rappel et pour que nul n'oubli, Hamid Mahiout et Hamidou BenKherfallah ont été enlevés par un groupe armé islamiste dans le quartier Baufraisier à Bouzaréah. Les deux martyrs qui travaillaient pour le journal " Liberté" furent torturés avant qu'ils ne soient sauvagement assassinés. Les deux martyrs ont sacrifié leur vie pour la liberté d'expression, la démocratie et surtout pour l'Algérie. Reposez en paix les Algériens vous sont reconnaissant et ne vous oublieront jamais.
Abderrahmane Hakkar