Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 22:12
Pour que nul n'oubli, il y a exactement 13 années nous quittait à jamais notre confrère Khaled Merioud, réalisateur à la télévision Algérienne. Notre confrère a été enlevé à son domicile situé à Bourouba au niveau de la cité de la montagne. Le martyrs a été retrouvé assassiné par balles à Baraki (banlieue est d’Alger). Khaled Merioud nous a quitté à l'âge de trente-huit an.  il était père de deux enfants. Khaled a travaillé près de vingt ans pour la télévision Algérienne. Sa dernière réalisation était une émission pour enfants, « le Repos du lundi ». Repose en paix Khaled on t'oubliera jamais.
Abderrahmane Hakkar
Partager cet article
Repost0
21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 20:35

La couverture d'une conférence de presse par un journaliste doit se faire par le biais de la plume et non pas par ses chaussures. En lançant la paire de ses chaussures en direction d'un Président de la république, le journaliste en question a non seulement nui à sa propre personne mais il a également apporté un grave préjudice à son employeur. 
L'auteur du regrettable acte a quitté sa peau de journaliste avant de se glisser dans la peau d'un «voyou». Je n'apprends rien à personne en disant que le devoir d'un journaliste consiste à informer l'opinion public et ce en rapportant des faits fiables et de couvrir des événements en toute neutralité. Quelques soit ses origines, ses tendances politiques, ses convictions religieuses ou Personnels, l'information demeure la véritable vocation d'un journaliste. L'auteur de ce geste avait une «arme» fatale en sa possession à savoir : la plume. Malheureusement, durant la conférence de presse, le journaliste qui perdu les pédales alors qu'il aurait pu s'exprimer autrement, sans violence et sans aucune atteinte à autrui. C'est vraiment dommage.
Soran Mama Hama

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 18:29


Les forces de police de la dite "révolution Iranienne" ont procédé dans l'après midi d'hier Dimanche à la fermeture des locaux des droits de l'homme à Téhéran. Le bureau des droits de l'homme en Iran est dirigé par Madame Abadi Shérine, lauréate du prix nobel de la paix en 2003
L'information de la fermeture a été confirmée par la vice présidente du groupe Madame  Mohammadi. "Des policiers en uniforme et en civil sont actuellement dans nos locaux et font un état des lieux. Ils ont fermé nos bureaux", a déclaré Mme Mohammadi.  Selon des informations dignes de foi, Madame Ebadi se trouvait dans son bureau au moment où les policiers sont intervenus pour fermer les locaux. Avant de mettre les scellés, les policiers ont demandé à l'ensemble des militants dont madame Shérine de quitter les lieux.  "Des hommes en civil ont insulté des membres de notre groupe", a déclaré Madame Mohamedi à la presse avant d'ajouter que la police n'a pas présenté aucun document émanent de la justice. Le groupe prévoyait d'organiser dans l'après midi d'hier une cérémonie pour marquer le 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Le Cercle a dénoncé ces derniers mois l'aggravation de la situation des droits de l'homme dans le pays. Il a notamment dénoncé la multiplication des peines capitales, notamment contre les mineurs de moins de 18 ans. Le Cercle a également critiqué début novembre le nouveau code pénal iranien qui ignore selon elle les droits des femmes et se fonde sur une interprétation "incorrecte" de l'islam. Depuis 2003, Mme Ebadi a reçu à plusieurs reprises des menaces de mort à cause de ses activités en faveur des droits de l'homme. L'année 2008 a été marquée par des dizaines d'exécutions d'iraniens au sein mêmes des prisons où ils étaient incarcérés. Plusieurs organisations non- gouvernementales dont le collectif des journalistes algériens en France dénoncent la fermeture des bureaux des  droits de l'homme en Iran.  

 Mahmoud Saremi

Journée du Journaliste en Iran
Partager cet article
Repost0
20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 16:54
 
Un père de famille Saoudien a sauvagement assassiné sa fille pour l'empêcher de poursuivre ses études supérieure en médecine.  L'auteur du crime s'est déplacé dans la ville de "Djeda" avant de se rendre au niveau de l'appartement de son ex-épouse et lui a demandé de s'isoler un moment avec sa fille, dans l'espoir de la convaincre d'abandonner ses études. Durant sa rencontre avec son père, la jeune fille de 19 ans a fait savoir à ce dernier que sa décision de poursuivre ses études était  irrévocable. Furieux, le père criminel s'est acharné sur sa fille en lui portant plusieurs coups de couteau au niveau du corps. Après avoir accompli son crime, le père a bloqué l'accès du bâtiment, empêchant l'entrée et la sortie des voisins. Alertés, les forces de police se sont rendues sur les lieux et ont procédés à l'arrestation du meurtrier. Au moment de son interpellation, le père criminel tenait dans ses mains un couteau taché de sang et un morceau de bois. Après son arrestation, l'auteur du crime a été conduit à un poste de police. Voilà un meurtre avec préméditation, le plus grave au regard de la loi et des droits de l'homme, interpréter par les "obscurantistes " comme étant un crime d'honneur???   
 Frederic Nerac



fred nérac portrait
Partager cet article
Repost0
17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 21:08


Selon des sources de police, cinq pains d'explosifs ont été désamorcés mardi matin dans un grand magasin à Paris.  Un groupe islamiste baptisé le “Front Révolutionnaire Afghan” a revendiqué à l'agence française de presse la mise en place de plusieurs bombes dans le grand magasin du printemps à Paris. Le même groupe terroriste a menacé la France, exigeant le départ des troupes françaises d'Afghanistan avant fin février 2009. La  réaction du Président français est venue à partir du siège du parlement français à Luxembourg. A ce sujet Nicolas Sarkozy a appelé et à la vigilance et la “fermeté pour faire face ce  terrorisme. En réponse à une question relative à la découverte d'explosifs dans le magasin du printemps dans la capitale Française, Nicholas Sarkozy a souligné qu'il faut que chacun soit extrêmement prudents dans ses réactions. Il devait en outre ajouter : “Ma conviction n'a pas cessé depuis 2002, la vigilance face au terrorisme est la seule ligne possible car malheureusement tout peut arriver et par conséquent la fermeté est obligé car on ne transige pas avec le terrorisme. Pour faire face à la menace terroriste, le plan vigie pirate est toujours en vigueur. De même et à l'approche des fêtes de fin d'année, la sécurité a été renforcé dans la capitale française. Des forces de police appuyées par des militaires ont été déployés dans les gares et autour des sites sensibles dans l'Exagonne. La France n'est pas le seul pays qui vit sous menace du terrorisme, la majorité des pays occidentaux, du maghreb et du Golf se trouvent dans la même ligne de mire des groupes terroristes islamistes. 

HRANT DINK

 

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 21:13

Tôt dans la matinée du Jeudi 12 Décembre 2008, les forces de police Belges ont lancé une descente de police par laquelle quatorze islamistes ont été arrêtés. Parmi les personnes arrêtées et sans surprise se trouvait une femme bien connue des services de police : il s'agit de Malika El Aroud.

En effet, La femme appréhendée n'est autre que l'ex-épouse du terroriste mort dans l'attentat qui a visé le commandant afghan massaoud en 2001. Il était lui même parmi les sanguinaires qui se sont lâchement déguisés en journalistes pour abattre le commandant Messaoud à l'époque en guerre contre les criminelles des Talibans. La dame en question a épousé un autre islamiste, il figure parmi le groupe arrêté ce jeudi. Malika Al Aroud a comparu une première fois devant deux tribunaux et fut  acquittée par le tribunal correctionnel lors du procès Trabelsi. La dame a été  accquittée alors qu'en principe, elle devait être condamner pour sa participation  à l'assassinat du commandant Massoud. Selon des sources proches de l'enquête elle aurait elle même apporté les détonateurs qui ont servi dans l'attentat de 2001. Début 2007, Malika El Aroud est condamnée à six mois de prison ferme par un tribunal suisse. Motif : complicité de propagande terroriste sur Internet. En décembre, elle est interpellée en Belgique, puis relâchée 24heures plus tard.   De plus en plus, on voit en elle l'une des plus importantes djihadistes de l'internet en Europe. Dans les colonnes de l'International Herald Tribune, elle se dit militante d'Al Qaïda. Elle explique inciter les hommes à se battre et les femmes à rejoindre sa cause. Et de terminer sur ses mots : "si je vais en prison, je serai une martyre vivante".
Les  14 personnes interpellées dont Malika El Aroud, s'expliqueront prochainement devant la justice. 

Grégoire de Bourgues

Lead photo.


 

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 15:32

Le monde fête en ce 10 Décembre 2008, le 60éme anniversaire de la déclaration des droits de l'homme. Malheureusement, il est vraiment regrettable de constater que soixante ans après cet événement, les droits de l'homme et surtout de la femme sont de plus en plus bafoués. Des milliers d'êtres humains  continuent de faire l’objet de  tortures, de viols et d'assassinats. Afin d'échapper à leurs bourreaux, des jeunes filles à fleur d’âge ne trouvent pas autres que de s’immoler.


Dans plusieurs pays, surtout en Afghanistan, en Arabie Saoudite et en Iran, la femme n’a même pas le droit d’aimer, de  travailler de sortir ou de voyager seule. Dans certains pays, il est formellement Interdit pour une femme de conduire une voiture ou de sortir sans voile. Dans ces pays, la femme  est autorisée à travailler dans les secteurs dépourvus d’hommes, par contre, son salaire ne peut lui être versé directement car c’est son tuteur qui le perçoit en son lieu et place. Nous ne pouvons pas évoquer les droits des femmes bafoués sans parler des mariages forcés. Chaque année, des centaines de jeunes filles ne dépassant pas parfois les 10 ans sont forcées de se marier pour ne pas dire vendues. Ces malheureuses fillettes censées être normalement sur les bancs des écoles, se voient contraintes  de vivre avec des hommes qu’elles n’ont jamais connus ou choisis. A ce sujet, un pseudo-cheikh religieux n’a pas manqué de lancer une « fatwa » légalisant et autorisant le mariage des fillettes à partir de l’âge de 09 ans ?? Dans plusieurs pays, la femme même adulte est toujours considérée comme mineure. Pour pouvoir se marier, la femme adulte doit obligatoirement avoir l’aval d’un homme. Se faire prendre dans les bras d’un homme est un crime à ne pas commettre pour une femme dans ces pays. Les femmes incriminées n’échappent pas à une sentence des plus sévères à savoir : la lapidation. Derniérement, une somalienne accusée d’adultère a été enterrée vivante avant que sa tête ne soit massacrée à l'aide des pierres. Les jours passent et se ressemblent pour les milliers de jeunes filles et de jeunes femmes sans défense. Ces dernières années, on constate avec regret que l’antisémitisme, l’intégrisme et le racisme empoisonnent la société et  la vie des milliers d’êtres humains dans le monde. L'individu est désormais classé selon la couleur de sa peau, son origine, sa nationalité ou selon son identité. Pourtant, quelque soit la couleur, la religion, la race ou son identité, un être humain reste toujours un être humain. Malgré la lutte et le militantisme des centaines d’organisations gouvernementales et non gouvernementales, on assiste malheureusement à une véritable recrudescence de ces fléaux. Il est malheureux de constater que pour se faire accepter dans une société, des milliers de personnes ont été contraintes d’embrasser diverses religions sans aucune conviction. Certaines personnes ont même été obligés de changer de nationalité de nom et de prénom afin qu'ils soient être considérés et accepter dans la société. Aujourd'hui et au moment où le monde célébre le 60éme anniversaire de la déclaration des droits de l'homme, des adoléscants se sont reconvertis en ouvriers , soldats et autres. Il semble que les dénonciations ne suffisent plus, que faut-il faire pour arrêter l’hémorragie.
Abderrahmane Hakkar

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 20:04
 
Sommes-nous toujours dans les années du moyen âge ? Sinon comment pouvoir  expliquer cette barbarie légalisée dans les arènes de la dite "Corrida". Dans ces lieux  de la mort, des pauvres taureaux sans défense seront massacrés au su et au vu de tous ?  Pire encore, l'achèvement de ces malheureuses bêtes est  accueillie par des exclamations et des applaudissements des "êtres humains".

De l'autre côté, les personnes qui font l'événement à savoir : les matadors ou les toreros laissent parfois la vie dans ces champs de bataille, qui en principe ne devraient  pas exister. Parfois je me trouve obliger de m'interroger sur cette drôle de vie où la barbarie, la souffrance et la mort font malheureusement réjouir des  "êtres humains". J'ai mis volontairement "êtres humains" entre des guillemets car j'ai du mal à accepter que des êtres humains puissent accepter de telle horreur. Au moment où les spectateurs se réjouissent du lynchage, le pauvre animal quant à lui, souffre de douleur et ne comprend pas le pourquoi de cette sauvagerie émanent de l'être humain ?  Ne pouvant ni se défendre , ni parler  et sans pouvoir fuir ses bourreaux, le pauvre animal accepte son verdict imposer par l'être humain sans aucune Humanité avec un grand "H" .         
En acceptant aujourd'hui cette terreur, j'ai peur du futur, car demain nul ne sera surpris du retour des gladiateurs.    
Abderrahmane Hakkar
Partager cet article
Repost0
2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 20:27

Pour que nul n'oubli,  il y  a exactement 14 ans jour par jour, notre confrère Said Mékbel fut lâchement assassiné à Alger. Quatorze années ont passé sur ce drame mais la nouvelle  est encore fraîche on dirait  qu'il n' y  avait que 14 secondes. Oui ne souvient pas de cette journée noire d'un certain 14 Décembre 1994

Saïd Mekbel était à ce moment là directeur du quotidien le Matin. Celui qui écrivait le fameux billet, Mesmar Djeha, savait qu’il allait mourir. Et pourtant il n’avait pas voulu quitter l’Algérie. Il voulait résister dignement, jusqu’au bout. Il voulait aussi écrire un roman qui ne passerait pas inaperçu ; c’était son plus grand rêve. “Je crois qu’on veut réellement sacrifier pour sacrifier une partie de la population. Mais je suis troublé maintenant. Je suis troublé parce qu’au début, je me disais que c’étaient les intégristes qui tuaient. C’était facile. C’était confortable, c’était peut-être pas loin de la vérité. Pour rappel, ce jour là et malgré les menaces de mort, Said  tel un lion est sorti du journal la tête haute défiant ses criminelles dans la rue. Le défunt a rejoint le restaurant pour déjeuner, l'endroit  choisi par ses lâches assassins pour lui ôter  la vie. Said est allé rejoindre Djaout et les autres martyrs dans un autre monde plus meilleur que celui  où, l'obscurantisme et l'ignorance assassinent le savoir et la lumière. La nouvelle de la disparition de Said Mekbel est tombée telle une foudre sur la tête des milliers d'intellectuels dons le monde  Ils ont raison, la perte d'un homme à l'image de Said Mekbel  est vraiment cruelle. Ce n'est pas le cas pour les lâches sanguinaires qui se frottaient les mains, croyant à une “victoire” qui n'existe pas et que ne se réaliserait que dans les chimères.En effet, le flambeau de la démocratie et de la liberté d'expression ne s'éteindra jamais en Algérie, des millions d'algériens aux mêmes idées que Said Mekbel y veilleront pour toujours . Repose en paix Said, les Algériens sont trés fiers de toi.

 

Abderrahmane Hakkkar

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 07:59


Triste fut la date du 2 Décembre de l'année 1995, jour où deux confrères en l'occurrence Hamid MAHIOUT et Hamidou BENKHERFELLAH furent lâchement assassinés. Malgré les menaces et les assassinats de plusieurs journalistes, Mahiout et Hamidou n'ont jamais voulu baiser les bras et ont continués à faire normalement leur boulot aux dépends de leurs vies. Nos deux confrères ont totalement refusé d'abdiquer aux chantages de ceux qui ont voulu à l'époque assassiner la liberté d'expression. Par le biais de leur courage, Mahiout et Hamidou ont répondu aux armes et aux couteaux des ennemis de la démocratie en leur disant : " vous pouvez nous assassiner mais vous ne pourriez jamais assassiner la démocratie et la liberté d'expression en Algérie". Pour rappel et pour que nul n'oubli, Hamid Mahiout et Hamidou BenKherfallah ont été enlevés par un groupe armé islamiste dans le quartier Baufraisier à Bouzaréah. Les deux martyrs qui travaillaient pour le journal " Liberté" furent torturés avant qu'ils ne soient sauvagement assassinés. Les deux martyrs ont sacrifié leur vie pour la liberté d'expression, la démocratie et surtout pour l'Algérie. Reposez en paix les Algériens vous sont reconnaissant et ne vous oublieront jamais.


Abderrahmane Hakkar

Partager cet article
Repost0