Plusieurs personnes se sont rassemblées dans la mosquée « Khalid ibn Walid » situé à Bousmaïl (Algérie),
empêchant l’imam de diriger la prière. Les contestataires réclament le départ de l’Imam, l’accusant de s’adonner à la sorcellerie, l’adultère et aux injures envers les
fidèles.
Photo : « Sit-in des fidèles dans la mosquée de
Bousmaïl »
L’Imam est accusé également d’avoir procédé à l’égorgement sans évoquer le nom de Dieu. Par ces faits, la prière derrière
ce bonhomme redevient systématiquement «Haram » interdite, selon les contestataires. Par faute de preuves, la direction des affaires religieuse a rejeté une pétition réclamant le
départ de l’Imam. Ce dernier a nié les faits qui lui sont reprochés, accusant les mécontents d’avoir été manipulés par des intégristes-salafistes, qui voulaient mettre la main sur la
mosquée. Il a ajouté à la presse, je cite : «Aucune plainte n’a été déposée contre moi en ce qui concerne les insultes dont certains fidèles auraient été victimes. En second lieu,
comment voulez vous que je pourrais accomplir de l’occultisme ou des actes sexuelles dans la mosquée qui se trouve à proximité d’un commissariat de police ? Une autre partie de fidèles
accusent les contestataires d’avoir inventé ces «faux problèmes». Plusieurs questions méritent d’être posées à ce sujet à savoir : Est-ce qu’il faudrait organiser des élections au
niveau de la mosquée de Bousmaïl pour distinguer ceux qui sont «pour » et ceux qui sont «contre » l’Imam ? Faudrait-il désigner deux Imams dans une mosquée, pour
satisfaire les deux camps. Est-ce qu’il faudrait demander aux fidèles de choisir eux-mêmes, un Imam ? En réalité, ce genre d’incident n’a pas raison d’être. Les personnes qui
jugent que les prières dirigées par cet Imam ne sont pas acceptables par le Bon Dieu, n’ont qu’à se diriger vers d’autres mosquées pour accomplir leur devoir religieux. Malheureusement, ce
n’est pas le cas, le bras de fer continu, pour l’instant