L’e projet portant Arabisation générale en Algérie est-il une erreur et qu’il est temps de corriger ? Dix-huit ans après, plusieurs voix se lèvent pour pointer du doigt ce projet, indiquant que non seulement, il n’a rien à porter au pays dans l’ensemble des secteurs bien au contraire, il a fait reculer le pays des dizaines d’année en arrière.
Photo : L'Arabe qui n'est pas une langue de science a été abandonnée par les arabes eux-mêmes. En Algérie, elle est toujours imposée aux enfants du peuple. Au même moment, les enfants des auteurs du projet de l’arabisation générale en Algérie se trouvent sur les bancs des écoles et universités Européennes.
En effet, les professionnels en la matière trouvent qu’une faute n’est pas faite pour être punie, mais plutôt pour être corrigée. Ces derniers ajoutent en citant un proverbe qui dit : «Se tromper est humain mais persister dans ces erreurs est diabolique». C’est pour ces raisons que nos interlocuteurs trouvent qu’il faudrait corriger l’erreur pour le bien de tous de toute et surtout pour le pays. Après les spécialistes et les professionnelles en la matière, ce sont les politiciens qui montent au créneau pour dire qu’il faudrait agir vite pour «Sauver ce qui reste à sauver» et de remettre le train sur rail. C’est le cas du Docteur Said Saadi qui trouve que le projet portant arabisation en Algérie est une erreur grave mais que personne ne veut en parler. «L’arabisation en Algérie est une véritable «Prison Intellectuelle pour la jeunesse», a-t-il déclaré lors d’une conférence animée à la maison de la culture «Mouloud Maamerie»en l’occasion du 36é anniversaire du «Printemps berbère». Durant son intervention, le docteur Saïd Saadi est revenu sur le projet portant « Arabisation générale» a indiqué que ce projet dévastatrice est un grand problème auquel est confrontée la jeunesse, mais qui selon lui, on ne veut pas y parler. A ce même sujet, le docteur Saïd Saadi a ajouté, je cite : «L’essentiel des grandes propositions novatrices, innovantes et libératrices sont produites en français. Il se trouve que l’arabisation a été une véritable prison intellectuelle pour la jeunesse et nous devons libérer, enlever, contourner cette contrainte pour permettre à notre jeunesse d’accéder à l’information comme nous avons pu y accéder, chose qui a permis aux jeunes d’échapper à la peine d’emprisonnement à perpétuité est la révolution numérique». Hormis, le courant islamiste ou les conservateurs, la majorité des dirigeants politiques trouvent que le projet portant Arabisation a entraîné plusieurs conséquences fâcheuses. Selon eux, l’Arabe qui n’est pas une langue de science a été abandonnée même par les pays arabes. Pour certains, cette langué a favorisé l’émergence de l’extrémisme antichambre du terrorisme, une véritable menace pour le pays et pour le monde. Pour rappel seulement, la loi portant «Arabisation générale» a été appliquée un certain 05 juillet de l’année 1998. Initiée par Taleb Ibrahimi, proche du courant islamiste, à l’époque Ministre de l’éducation, la langue Arabe a été introduite en force dans le système éducatif. Plusieurs de nos interlocuteurs trouvent qu’après près de deux décennies, l’arabisation n’a pas retrouver sa place en Algérie et ce malgré la loi qui a été promulguée. « L’Algérie est l’unique pays au monde qui a promulguée une loi pour instaurer une loi sur la langue», ont-ils indiqués. Ces derniers ont ajouté à ce sujet, «La généralisation de la langue arabe en Algérie non seulement échouée, elle a beaucoup influée sur les dernières générations. Que ce soit en Arabe, Français ou dans n’importe quelle autre langue, quatre Algériens sur cinq de cette catégorie ne sont pas en mesure de rédiger ou de lire correctement une correspondance. Même au niveau des terrains sportifs, la feuille de match est dressée en Français. Au niveau des certaines administrations qui ont été « arabisées» c’est vraiment «le grand bazar». Nous citons à titre d’exemple, les erreurs d’orthographes commises au niveau des services des mairies. Chaque jour, des dizaines de courriers parviennent aux tribunaux, par lesquelles les citoyens demandent des rectifications sur leurs documents d’état civil. Il est de même pour les citoyens qui soit dans la rue, les foyers ou dans les administrations, utilisent la langue Algérienne (L’arabe et le français mélangée), le Français ou le berbère. Dans la quasi-totalité des administrations à l’exception du secteur de la justice ou des services de police, la langue Arabe est absente. Il est impossible pour un citoyen de remplir un chèque en arabe ou un fonctionnaire de pouvoir imputer une opération financière sur les registres comptables en langue Arabe.